Le Caire, la capitale de l’Egypte, ville des Pharaons. J’y parvenais après des jours de marche en logeant le Nil aux bords fertiles à cette époque de l’année. Je m’appelle Abdel Afif à cette époque où les statues à la gloire Ramsès II croulaient les rues.  J’étais venu au Caire pour venir voir les tombeaux de mes ancêtres et les pyramides. Une fois arrivé je retrouvais mon oncle spécialiste des tombeaux de Rois. Il m’emmena voir la fameuse vallée des rois et surtout la tombe de mon ancêtre, Toutankhamon.

              

               Nous y arrivâmes à la tombée de la nuit au moment ou les nuages recouvraient le ciel, chose étrange car le ciel était claire une heure avant, mon oncle, Mohammed, m’entraîna dans le long couloir qui menait au tombeau, il faisait chaud la nuit en été ici ; l’air était humide, moite et gluant. Je me recueillais sur son sarcophage  tout en regardant sa statue faite avec des yeux creux pour donner l’impression qu’elle vous suivait du regard. Soudain un bruit sourd retentit et un fort souffle de vent balaya le couloir, les torches s’éteignirent, mon oncle disparu de ma vision, je ne voyais plus que la statue qui était éclairée par un filet de lumière venant d’un trou à travers un nuage. J’appelais mon oncle et n’ayant aucune réponse voulut sortir du tombeau, je parcouru quelque mètre dans le noir total et tomba sur de la roche qui venait de s’écrouler. L’air commençait à devenir lourd je voulus retourner sur mes pas. Il me sembla marcher pendant des heures, des effets du manque d’air me disais-je. Je me retrouvai dans une salle qui m’était inconnu à part une chose : la statue.

 

               Des pas se firent entendre, je me retournai, mais ne vit rien. Cela devait être mon oncle qui me cherchait, je l’appelai, les pas s’éloignèrent je couru vers l’endroit ou je pensai ou il était je me retrouvai encore dans une salle inconnue avec la statue qui me regardait, cette fois je vis la trappe qui se trouvait à côté de la statue je l’ouvris et découvris un le réseau de souterrain qui servait sans-doute a la restauration des tombeaux, mon oncle devait savoir qu’ils existaient. Ma tête était devenu lourde et mes pas lent je tombai sur une salle et dans la quelle se trouvait la statue. Cette statue était partout à chaque fois identique. Mes mains devenaient moites et je commençai à trembler de froid, je revenais sur mes pas et je trouvai des affaires dont un sac de couchage, je me couchai dedans et m’endormit aussitôt. Je me réveillai et me trouva devant la statue, je sorti brusquement du sac et recula. Celle-ci était différente, je le sentais, je tournai autour d’elle et me rendis compte que des inscriptions indiquant une direction à prendre. C’est comme si elle m’indiquait le chemin de la sorti. Je me dis que ce devait être quelqu’un de pressé ou quelque chose comme cela qui l’avait marqué et n’avait trouvé d’autre solution que de mettre une statue devant moi. Je suivi ses instructions et entendit des bruits de piaillement et me dis que ce devait être les oiseaux de dehors et que j’étais arrivé, enfin. J’avançai vers le bruit, soudain une marée noire fonça vers moi en piaillant : des chauves-souris. Je me couchai d’un bond et elles me frôlèrent à toute vitesse. Une idée me vint soudain : les chauves-souris allaient vers la sortie, je me relevai aussi vite pour les poursuivre. Je les perdu de vue dans une salle, avec une statue a l’intérieur mais cette fois-ci je remarqua sur la statue une flèche qui indiquait un couloir, j’allai dans cette direction avec espoir, je retombai sur une autre salle avec encore une statue qui indiquait encore avec une flèche une direction. Cela se répéta de nombreuse fois, et, je compris le rôle de la statue dans ce dédale c’était une sauveuse. Enfin j’aperçu un léger rayon de soleil au bout du couloir je couru aussi vite que je pus, tout benoît, je sortis à l’air libre et inspirai un grand coup.