Je me trouvais au Canada. Nous étions le 3 septembre 1989. Moi, Mme de FILLOCHE, j’allais passer une semaine de vacances dans ma maison de campagne. En arrivant devant le portail je découvris, une demeure grande mais immonde, sa façade était recouverte d’un lierre sec, il était jauni par le temps. Je passais le portillon et je m’arrêtais devant la porte qui toute rouillée était déjà ouverte. J’entrais dans cette maison et quand je m’aperçus que le hall d’entrée avait été refait de fond en comble. Alors, avec empressement, je me rendis dans les autres pièces qui malheureusement n’avaient pas été rénovées. Je rejoignis le jardin. J’aperçus au loin un petit lac qui était éclairé par le soleil de midi. Celui-ci était entouré de quatre statues, toutes plus belles les unes que les autres. Je m’attardais devant chacune d’elle et je me rendis compte que chacune représentait les quatre saisons.

           

 

         Je retournais vers la maison et m’assis dans le fauteuil. Je m’endormis. Le matin, je décidais d’aller faire une promenade sur le lac mais il pleuvait, le ciel était couvert de gros nuages gris. Alors, je demandais à haute voix qu’il fasse beau. Puis, je suis allée déjeuner simplement avec du pain mou et humide et de la très bonne confiture à la myrtille. Quand j’ai eu terminé de manger, je sortis et alors je m’aperçus qu’il « pleuviotait » un tout petit peu et que les rayons du soleil arrivaient à percer les nuages.

            Un instant plus tard, j’arrivais au bord de l’eau avec la barque à la main et les rames dans l’autre. J’embarquai et l’eau se mit à tanguer. Je voguais doucement quand le brouillard envahit tout à coup le petit lac et je sentis l’angoisse monter en moi. Il se faisait tard. J’avais posé les rames dans le bateau et m’allongeais dedans. Comme je passai devant la statue d’automne, soudainement, les feuilles des arbres se mirent à tomber. Je me dis que cela était normal. Je me rallongeai et me mit à voguer de nouveau sur l’eau.

            Je dus m’assoupir quelques heures car la lune était presque déjà pleine lorsque je me réveillai. L’eau se mit à bouger violemment. Je voulus prendre les rames mais malheureusement elles étaient tombées à l’eau, l’ancre s’était fixée au fond de l’eau et je ne pouvais plus bouger. Le brouillard s’épaissit très vite, bientôt je ne pouvais plus rien voir. Les hiboux hululaient et moi j’étais folle d’angoisse car je crus en plus apercevoir les statues bouger. Plus je m’éloignais, plus j’avais l’impression qu’elles bougeaient.

     Tout à coup je vis un bateau venir vers moi. C’était un zodiaque. Une personne âgée le conduisait. C’était un vieux monsieur, il était plein de rides et il avait que des cheveux blancs. Je l’appelai plusieurs fois et il finit par m’entendre il se dirigeât vers moi et me demanda pourquoi je l’appelai je lui dis que mon ancre était sûrement coincée sous un rocher. On tira ensemble de toutes nos forces mais nous ne parvenions pas à soulever l’ancre. Nous essayâmes encore une fois et nous y sommes parvenus. Nous remontions l’ancre qui était plus lourde que d’habitude. Quand elle apparu à la surface, nous avons constaté que la statue du printemps y était accrochée. Je me retournais pour voir si cette statue était toujours sur son socle et je me rendis compte que non. L’effroi me fit perdre connaissance.