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Une affaire de confitures - 2e9

C’était un mardi, j’arrivai sur ce lieu sinistre. J’en ai vu tous les jours des biens plus horribles mais cette scène m’affecta plus particulièrement car je connaissais personnellement le défunt.  Je passais sous la bande de sécurité jaune en évitant  tous ces curieux du quartier bloqués derrière qui étaient venus voir l’horrible nouvelle de la  mort de ce vieil homme que tout le monde appréciait. Je vis sa femme  au loin qui n’avait  pas l’air si triste ce qui m’inquiéta. «  J’irai la voir après avoir examiné les lieux ».

J’entrai dans la maison. Une odeur de renfermé était présente vu l’ancienneté de cette demeure. Dans le salon le corps de cet homme était étendu sur le tapis. Autour de lui, un médecin légiste examinait  son corps, il n’y avait aucune trace de blessure, juste de la mousse dans sa bouche qui prouvait son empoisonnement. En attendant les résultats, sa femme me proposa un café dans la cuisine, ce que j’acceptais. Elle me raconta qu’en rentrant du marché, elle l’avait vu allongé dans son salon et qu’elle s’était effondrée. Mais après réflexions je me souvins que le marché était le mercredi. Je commençai à avoir des soupçons.

Après avoir fini son récit elle sembla d’un coup nerveuse, ce qui me mit la puce à l’oreille, elle se leva en s’excusant. Sur l’évier, elle prit quelques vieux pots à confiture, elle en avait un plein buffet. Elle prit également quelques torchons, un paquet de mort-aux-rats au trois-quarts vide, et s’en alla mettre le tout aux ordures. Il y avait bien vingt ans qu’on n’avait pas vu de rats dans cette maison.

Mélodie E.