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La révolution - 2e9

Nous étions, en avril 1945, les troupes françaises et l’Armée Rouge, encerclaient Berlin. Dans la ville, les Berlinois, se révoltaient.  Les voitures étaient au milieu de la rue, tout était bouché. J’étais dans la mienne en attendant que les gens dégagent la route.  Je ne pouvais même pas rentrer chez moi. Le peuple hurlait, brisait les vitrines des magasins et les vitres des voitures.

 Nous avions l’impression qu’Hitler nous abandonnait, qu’il nous laissait seuls face à cette  Armée Rouge, alors que ça faisait plus de dix ans qu’il nous gouvernait et que nous l’avions suivi toutes ces années. Nous avions peur pour notre vie car nous avions l’impression que les armées allaient nous tuer. Mais que faisait Hitler ? Ça faisait plus de deux semaines que nous l’avions pas vu sortir de la Villa Aurore. Qu’attendait-il pour renvoyer son armée à leur rencontre ? Les gens se dirigeaient vers la Villa pour demander qu’il sorte. Même les hommes de main de la ville manifestaient. Le Général  Müller était sorti pour calmer le peuple et lui dire que tout allait s’arranger. La foule commençait à se calmer, jusqu’à l’arrivée d’un certain Krüger qui provoqua une nouvelle fois sa rage. Des hommes commencèrent à casser les voitures. Je fus obligé de sortir de la mienne.

Tandis que je rentrais dans la foule de voitures et de camions, entre les hauts murs des immeubles, il me semblait que j’entendais très loin les cris sauvages des hommes de main de la ville, qui étaient en train de faire tomber l’une après l’autre les portes de la villa Aurore.  

 

 

M.G