La photographie dans les années 1950
Par F. Huard le 16 novembre 2019, 22h18 - Les années 1950 - Arts, ville, politique et société - Lien permanent
Henri Cartier-Bresson, Bouchers, Les Halles de Paris, 1952,
épreuve gélatino-argentique, 23.8 x 17.6 cm
« Dans un monde marqué par le traumatisme de la Seconde Guerre mondiale, les photographes apparaissent partagés entre la volonté de fonder un nouvel humanisme documentaire et une tentation de retrait vis-à-vis du réel »
« La fin des années 1950 voit donc l’émergence de diverses sensibilités remettant en cause une tradition humaniste ou une pratique devenue classique du reportage au profit de nouvelles approches. Plus critiques vis-à-vis de leur outil comme de leur sujets, moins attachés que leurs aînés à la recherche d’une perfection, les photographes bousculent les valeurs établies annonçant une évolution appelée à s’amplifier dans les années 1960 ».
D’après Quentin Bajac, La photographie, L’époque moderne, Chap. 6, Les incertitudes de l’après-guerre, Découverte Gallimard, 2005.
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