Nous arrivons à Turin où il tombe une pluie mêlée de neige fondue que l’on devine glaciale. Notre dernier chauffeur monte à bord et nous emmène jusqu’à Rome.
La nuit est inconfortable, les élèves peinent à trouver le sommeil. Lors d’un ralentissement à un virage, une élève pense que c’est un autre arrêt. Malgré des batteries en décharge, l’électronique tourne à plein, on pianote d’innombrables messages aux voisins qui se trouvent deux rangées plus loin, on se lance dans une nouvelle partie de jeu en réseau… Les accompagnateurs exténués tentent vainement de les forcer à dormir et à se calmer.
Ce n’est qu’à six heures du matin, lorsque le soleil se lève, à une centaine de kilomètres de Rome que le silence se fait… pour une demi-heure.
N. THIMON