Dès la descente, il faut vite se rendre au restaurant où nous sommes attendus pour le petit-déjeuner face au Colisée ; la fascination est à son comble. Tous nos regards extasiés cherchent à embrasser la gigantesque construction dont nos rêves (et les films américains) avaient donné une pâle mais alléchante image.

Notre guide nous fait voyager dans le temps, retrouver les ruines en strates, des témoignages de constructions multiples et des vestiges multiséculaires : l’intérieur du Colisée, qui évoque sa gloire d’autrefois ; les sept collines de Rome ; le forum où s’entassent des architectures de différents styles ; l’arc de Titus, qui célèbre la gloire de l’Empereur ; le mont Palatin, berceau du règne de Rome ; le miliarium aureum, point zéro des routes consulaires qui permet de dire « tous les chemins mènent à Rome » .

Tout au long du trajet, afin de tout voir dans les temps impartis, les accompagnateurs houspillent les élèves et les invitent à se dépêcher, vite, à toute vitesse, tout le temps. Une pause au Circus Maximus vient apaiser tout cela. Une dernière promenade dans la ville nous fait patienter jusqu’au retour du bus qui nous fait gagner enfin un hôtel à Fiuggi. Il nous offre plus de commodités que l’autocar.

N. THIMON