Le ciel pleure notre départ - en tout cas, des gouttes sillonnent le ciel. C’est une compagnie bien calme qui se laisse transporter et qui ne tarde pas à tomber dans les bras de Morphée.

Au matin, le ciel présente un meilleur jour. Le soleil éclaire les monts enneigés vers lesquels se dirigent de nombreux touristes. La route se prolonge, nous changeons de chauffeur à Turin puis à Avallon.

A mesure que nous avançons entre les embouteillages ponctuels, l’excitation monte. Enfin après 23 heures de route, 1500 kilomètres, à 21h, nous revenons à Auvers et chacun montre sa joie de rentrer et de retrouver les siens.

Nous espérons que ce voyage aura plu aux élèves et qu’il leur donnera envie de recommencer. L’intérêt pour les langues et les civilisations latines se trouve confirmé.Nous imaginons cette douce nostalgie qui s’empare des uns et des autres après un séjour à ce point exceptionnel.

Laissons à Du Bellay le mot de la fin, car c’est lui qui traduit le mieux ce sentiment : « heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage… »

N. THIMON