Une maquette réalisée dans les années 50 donne un aperçu de ce qu’aurait pu être l’ensemble durant l’Antiquité.

L’empereur romain, célébré par Marguerite Yourcenar, s’est fait construire une somptueuse résidence, isolée du reste du monde et qui s’étend à perte de vue. La pierre taillée y épouse la végétation pour le plus magnifique des résultats. Là encore, des pans entiers de l’ancienne structure témoignent d’un passé prestigieux qui nous émerveille encore : les thermes, la salle des philosophes, les bassins, les sculptures, les colonnes… Comment ne pas tomber sous le charme ? Même un canard dans le bassin intrigue la plupart des élèves.

Nous regagnons le centre de Rome le midi, un déjeuner près du Castellangelo sera une des occasions de s’acheter des souvenirs en tous genres, comme un ballon de foot par exemple. Par la suite, nous nous rendons au Vatican, face à la Basilique Saint-Pierre. Il faut insister auprès des élèves sur l’importance de cet illustre endroit, l’un des plus fameux au monde à plus forte raison dans une période si particulière. La Pape a officiellement démissionné la veille, mais aujourd’hui encore, de nombreux journalistes sont présents, à l’affût de la moindre nouvelle sur le nouveau résident de la ville-Etat. Conscients de l’imposante architecture, les élèves restent surpris de voir un tracteur rouler sur la place pour récupérer des barrières.

Le temps dont nous disposons nous permet de continuer notre tour de Rome et d’apercevoir d’innombrables bâtiments anciens et modernes qui contribuent au charme de la ville. Nous passons par la Piazza Navona, où s’accumulent les résidences de nombreux papes d’autrefois. Entre les pièces d’art baroque, des artistes de rue font montre de leur talent. Puis, nous nous arrêtons au Panthéon dont le dôme percé, vu de l’intérieur, s’avère un miracle d’architecture et une merveille artistique. Plus tard, la fontaine de Trévi, malgré l’incroyable foule qui s’y masse n’empêchera pas certains de jeter une pièce en faisant un vœu ni à tous de prendre des photos.

Cette longue journée de marche, rythmée par les injonctions fermes des accompagnateurs, se termine fort heureusement dans une pizzeria. L’un des élèves tentera sans succès une partie de foot dans la salle. Après un copieux repas, les élèves nous offrent un poème très joli et très amusant dans lequel ils nous disent tout le bien qu’ils ont pensé du séjour. Par la suite, il faut regagner l’autocar qui nous ramènera chez nous.

N. THIMON