Poésie

Fil des billets

08 novembre 2013

Les collaborations entre artistes

8 11 2013

Vous trouverez en annexe le document comportant les questions sur les collaborations entre artistes.

Pour l'ouvrir, il vous faut un mot de passe que vous me demanderez par mail. Ensuite, il suffit de copier-coller les questions dans votre traitement de textes.

Bon travail !

05 novembre 2013

Ondine de Maurice Ravel

5 11 2013

Le musicien Maurice Ravel a écrit une adaptation musicale de Gaspard de la nuit : trois pièces pour piano.

Dans la vidéo ci-dessous (accessible en suivant ce lien si la vidéo n'apparaît pas à la fin de ce billet), c'est Martha Argerich qui joue au piano.

Vous pouvez trouver des éléments d'analyse de l'oeuvre en suivant ce lien.

13 octobre 2013

Descriptif de la séquence sur les filles de l'eau

13 10 2013

Vous trouverez au fil de l'avancée de la séquence les textes et documents étudiés. 

21 septembre 2012

Descriptif de la séquence sur la poésie

21 09 2012

Vous trouverez au fil de l'avancée de notre travail les textes et le descriptif provisoire du travail sur la poésie.

  1. Le groupement de textes sur les figures du poète

  • second corpus sur les arts poétiques



  1. La séquence sur les Illuminations
  • Mariléa Ishak Boushaki, ancienne élève du lycée, a écrit sur le blog un billet qui contient une fiche sur le thème suivant : "Trouver une langue", dans le recueil Poésies. Cela peut vous aider à réfléchir à la poésie de Rimbaud, à condition d'appliquer cette réflexion aux Illuminations. Vous trouverez ce billet ici.

18 septembre 2012

Le symbole du poète animal

18 09 2012

Pour compléter le corpus de poèmes étudiés en classe, vous pouvez lire ces quelques poèmes du XIXe siècle qui développent le motif du poète oiseau pour la plupart, sauf celui de Corbière où le poète est transformé en crapaud.

Leconte de Lisle, « Le Sommeil du Condor », Poèmes barbares, 1862

 


Par-delà l’escalier des roides Cordillières,


Par-delà les brouillards hantés des aigles noirs,


Plus haut que les sommets creusés en entonnoirs


Où bout le flux sanglant des laves familières,


L’envergure pendante et rouge par endroits,


Le vaste Oiseau, tout plein d’une morne indolence,


Regarde l’Amérique et l’espace en silence,


Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids.


 

La nuit roule de l’est, où les pampas sauvages


Sous les monts étagés s’élargissent sans fin ;


Elle endort le Chili, les villes, les rivages,


Et la mer Pacifique, et l’horizon divin ;


Du continent muet elle s’est emparée :


Des sables aux coteaux, des gorges aux versants,

De cime en cime, elle enfle, en tourbillons croissants,


Le lourd débordement de sa haute marée.


Lui, comme un spectre, seul, au front du pic altier,


Baigné d’une lueur qui saigne sur la neige,


Il attend cette mer sinistre qui l’assiège :


Elle arrive, déferle, et le couvre en entier.


Dans l’abîme sans fond la Croix australe allume


Sur les côtes du ciel son phare constellé.


 

Il râle de plaisir, il agite sa plume,


Il érige son cou musculeux et pelé,


Il s’enlève en fouettant l’âpre neige des Andes,


Dans un cri rauque il monte où n’atteint pas le vent,


Et, loin du globe noir, loin de l’astre vivant,


Il dort dans l’air glacé, les ailes toutes grandes.

Question : quelle image du poète et de la poésie apparaît dans ces textes ?

 

Paul Verlaine, « Je ne sais pourquoi… », Sagesse, 1881

 

Je ne sais pourquoi


Mon esprit amer


D’une aile inquiète et folle, vole sur la mer,


Tout ce qui m’est cher,


D’une aile d’effroi


Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ?


 

Mouette à l’essor mélancolique.


Elle suit la vague, ma pensée,


À tous les vents du ciel balancée


Et biaisant quand la marée oblique,


Mouette à l’essor mélancolique.


 

Ivre de soleil


Et de liberté,


Un instinct la guide à travers cette immensité.


La brise d’été


Sur le flot vermeil


Doucement la porte en un tiède demi-sommeil.


 

Parfois si tristement elle crie


Qu’elle alarme au lointain le pilote


Puis au gré du vent se livre et flotte


Et plonge, et l’aile toute meurtrie


Revole, et puis si tristement crie !


 

Je ne sais pourquoi


Mon esprit amer


D’une aile inquiète et folle vole sur la mer.


Tout ce qui m’est cher,


D’une aile d’effroi


Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ?

 

Tristan Corbière, « Le Crapaud », Les Amours jaunes, 1873

Un chant dans une nuit sans air…


La lune plaque en métal clair


Les découpures du vert sombre.


 

… Un chant ; comme un écho, tout vif


Enterré, là, sous le massif…


– Ça se tait : Viens, c’est là, dans l’ombre…


 

– Un crapaud ! – Pourquoi cette peur,


Près de moi, ton soldat fidèle !


Vois-le, poète tondu, sans aile,


Rossignol de la boue… – Horreur ! –


 

… Il chante. – Horreur !! – Horreur pourquoi ?


Vois-tu pas son œil de lumière…


Non : il s’en va, froid, sous sa pierre.


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Bonsoir – ce crapaud-là c’est moi.


Ce soir, 20 Juillet.


Stéphane Mallarmé, poème appelé communément le « Sonnet du cygne », Poésies, 1899 (1887 pour la première publication)


Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n’ont pas fui !

Un cygne d’autrefois se souvient que c’est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n’avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l’ennui.

Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l’espace infligée à l’oiseau qui le nie,
Mais non l’horreur du sol où le plumage est pris.

Fantôme qu’à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s’immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l’exil inutile le Cygne.

17 septembre 2012

A propos de "L'Atelier du peintre" de Courbet

17 09 2012

Vous pouvez consulter les sites l'Histoire par l'image et Wikipédia qui proposent une analyse de l'oeuvre.

20 octobre 2011

Le descriptif de la séquence sur la poésie

20 10 2011

Vous trouverez dans ce billet le descriptif de la séquence sur la poésie :

- pour les 1ère L2, c'est par ici

- pour les 1ère ES2, c'est par

19 octobre 2011

Un tableau surréaliste

19 10 2011

Voici un tableau surréaliste qui représente la femme, et que vous pouvez comparer à la vision de la femme de Robert Desnos. 

Max Ernst, Le Jardin de la France, 1962, huile sur bois, 144x168cm, Paris, Centre Georges Pompidou

05 octobre 2011

Les documents et textes du groupement sur la poésie amoureuse

5 10 2011

Vous pouvez trouver ici les textes et documents relatifs à la séquence sur la poésie amoureuse.

  • documents :
- la poésie amoureuse dans l'Antiquité gréco-romaine et dans la Bible

- la poésie amoureuse au XVIe siècle

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