Au programme : les deux chapitres de géo sur la mondialisation, les chapitres d'histoires sur la guerre froide, la colonisation et la décolonisation ...
Bon courage !
03 janvier 2012
Par sg le 03 janvier 2012, - année 2011 2012
Au programme : les deux chapitres de géo sur la mondialisation, les chapitres d'histoires sur la guerre froide, la colonisation et la décolonisation ...
Bon courage !
02 janvier 2012
Par sg le 02 janvier 2012, - année 2011 2012
Je reprends ici les commentaires publiés par Claire, Camille et Rebecca ici et qui faisaient la synthèse de ce que nous avions vu en classe ; j'en ai fait la synthèse :
Le 25 septembre 2011, pour la première fois depuis la Vème République le
Sénat est passé à gauche, c'est une situation inédite. En effet c'est la
première fois que le Sénat a une majorité de sénateur de gauche, et qu'en plus
ceci se déroule sous un gouvernement de droite.
Nous nous sommes demandé en classe si cela pouvait créer un blocage
institutionnel, comme une « cohabitation ». En réalité, le Sénat n’a
pas ce pouvoir. Lorsqu'un projet de loi est proposé et qu'il ne convient pas à
l'une des chambres elle peut effectuer des amendements, c'est-à-dire suggérer
des changements dans le texte de loi pour que la loi lui convienne. Si, malgré
les amendements les 2 chambres n'arrivent pas à un accord, une Commission mixte
paritaire, constituée de 6 membres de chaque chambre désignés par le Président
de chacune, est créée. Si la Commission n'arrive à aucun compromis, c'est
l'Assemblée Nationale qui a le dernier mot. Le Sénat ne peut donc pas créer de
blocage institutionnel. Seul cas possible : si le Président veut modifier la
Constitution : il a alors besoin de la majorité des deux tiers du Congrès,
c'est-à-dire des deux chambres assemblées. Alors à quoi sert le Sénat, et à quoi cela sert-il aux
socialistes d’avoir la majorité ? Cette situation permet aux socialistes de remettre en
cause le bilan de la droite, et de promouvoir en même temps leur programme pour
2012 grâce à cette majorité sénatoriale. Effectivement, la gauche se sert de sa majorité au
Sénat pour remettre en cause le bilan de la droite ; comme par exemple le
mercredi 2 novembre, en rejetant en commission le projet de loi de financement
de la Sécurité sociale 2012, le jugeant «indigent, irresponsable et irréaliste»
et déclarant que ce projet n’apporte pas « les solutions nécessaires à la
sauvegarde du système de protection sociale ». Autre exemple : la gauche lance une
commission d'enquête le même mercredi 2 Novembre 2011 sur le nombre de sondage commandé par l'Elysée, cela oblige
l'Elysée à justifier sa demande de sondage. La requête du PS a été finalement refusée
parce que "la cour estime que l'immunité pénale du président de la
République empêche toute investigation sur ses actes." Deuxième arme du Ps dominant au Sénat, promouvoir sa campagne en vue des
élections à venir. Ainsi, le Sénat s’oppose à
la loi de droite qui était contre le vote des étrangers. Ainsi, les sénateurs,
de gauche, eux, laissent la possibilité aux étrangers de voter. Nous pouvons donc conclure que la gauche profite de sa
majorité sénatoriale pour remettre en cause le bilan de la droite, et
promouvoir son programme pour les futures élections présidentielles.
Par sg le 02 janvier 2012, - année 2011 2012
Voici les liens dont nous aurons besoin pour préparer notre visite à l'Assemblée Nationale le 17 janvier :
pour la page d'accueil du site : http://www.assemblee-nationale.fr/index.asp
pour les vidéos : http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html
pour connaître l'ordre du jour : http://www.assemblee-nationale.fr/agendas/conference-blanc.asp
18 décembre 2011
Par sg le 18 décembre 2011, - année 2011 2012
Pour étudier la propagande dans les régimes totalitaires, nous avons étudié deux films, de nature très différente :
Le premier était un extrait du cuirassé Potemkine, réalisé en 1925 par Eisenstein, et qui est un film de propagande pour le régime soviétique. Ce film est une commande du comité du parti communiste qui propose un retour sur les évènements de 1905, pendant lesquels des soldats du cuirassé Potemkine se révoltent contre le tsar Nicolas II. Dans l'extrait que nous avons vu, la population d'Odessa accueille avec enthousiasme les mutins, jusqu'au moment où l'armée tire sur la foule, qui se disperse affolée. Dans cette scène, Eisenstein veut montrer la cruauté du star et ses soldats, et la vulnérabilité du peuple, formé du prolétariat et de la bourgoisie. Pour cela, Eisenstein utiise différents moyens :
- des moyens narratifs : les soldats tirent sur des civils désarmés, et notamment sur des femmes et des enfants innocents.
- des moyens visuels : le montage tout d'abord, qu'on a qualifié de "montage poing" et qu'on pourrait presque appeler montage "coup de poing" : certaines images surgissent en effet devant nos yeux en très gros plan, comme un poing qui se dirigerait vers nos yeux. Ces images en gros plan sont celles des victimes ... les bourreaux eux apparaissent toujours en plan large, leurs visages sont anonymes, on ne les distingue pas l'un de l'autre :


On observe aussi dans la composition un jeu d'opposition entre des lignes verticales (celles des soldats qui descendent) et des lignes horizontales (celles des marches d'escaliers), coupées par des lignes obliques (celles des fusils des soldats, celles des corps des victimes), créant ainsi un conflit visuel.

La scène du landau accentue la tension dramatique
![]()
Cette scène est une véritable scène culte, et a fait l'objet de nombreuses reprises par les réalisateurs, comme dans les Incorruptibles de Brian de Palma :
Voilà le landau qui s'apprête à tomber :

et le landau qui tombe ...

Par ce film, Eisenstein cherche à créer chez le téléspectateur un sentiment d'empathie pour le peuple russe, formé ici des bourgeois et des prolétaires, unis contre la répression du tsar. Dans un autre film, dont nous avons vu des extraits à la cinémathèque (http://blog.crdp-versailles.fr/histargeo/index.php/post/18/12/2011/La-visite-%C3%A0-la-cin%C3%A9math%C3%A8que-en-classe-de-Premi%C3%A8re) Octobre, réalisé deux plus tard, en 1927, on retrouve des principes identiques : jeu sur les oppositions de lignes (la scène du pont notamment), montage "poing" ... sauf que cette fois-ci, les bourgeois et les prolétaires ne sont plus unis : les bourgeois tentent d'empêcher les prolétaires de prendre le pouvoir, le film se situe en octobre 1917 ...
- le deuxième film dont nous avons vu un extrait était le Dictateur de Ch.Chaplin, réalisé en 1940, et diffusé uniquement aux Etats-Unis, et interdit en Europe. C'est une parodie du régime nazi. Charlie Chaplin y joue alternativement deux rôles, celui de Hinkel (Hitler) et celui d'un barbier juif, et dans l'extrait que nous avons vu, il caricature Hitler en train de prononcer un discours devant la foule.
Dabs ce discours, Charlite Chaplin a recours à des effets théatraux. En effet, il a beaucoup étudié la gestuelle de Hitler qui lui même l'a beaucoup travaillée, comme le montrent les images ci-dessous, où on voit d'une part Charlie Chaplin dans son rôle de Hinkel, et d'autre part Hitler répètant des attitudes qui veut combattive pour l'une, impérative pour l'autre, visionnaire enfin.

![]()
(photos trouvées sur Wikipédia, prises par Heinrich Hoffman en 1925)
Quand à la foule qui l'écoute,elle est totalement domestiquée, réduite à un volume sonore d'acclamations qu'un simple geste de la main déclenche et interrompt. La scène pour tout aussi bien se passer à Nuremberg, qui accueillait les grandes parades du régime. Sauf que Charlie Chaplin en retient essentiellement l'aspect clownesque, et son discours se termine par une musique de parade de cirque, et comme un clown, il fait sortir de l'eau par ses oreilles. Dans une autre scène on le voit jouer avec un globe terrestre :

Enfin, le discours qu'il tient parodie celui de Hitler : comme lui, il harangue la foule et tient des discours passionnés dans lesquels il refuse toute discussion, et fait appel aux sentiments, en proposant des alternatives simplistes.
C'est donc un film d'une autre nature que celui d'Eisenstein, puisque ce n'est pas un film de propagande mais un film sur la propagande. Hilter avait lui aussi ses propagandistes, comme Leni Riefenstahl, qui présente, en 1934, le triomphe de la volonté, montrant les grandes parades ordonnées de Nuremberg, ou encore en 1938, les Dieux du stade, montrant la foule en liesse venue célébrer les athlètes allemands lors des JO de Berlin. Mais allez savoir pourquoi, je ne vous en pas montré d'extraits ...
Par sg le 18 décembre 2011, - année 2011 2012



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