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06 décembre 2011

La fiche de révision colonisation / décolonisation

Voici ci-dessous les grands axes du chapitre ...

Je vous joins également des fiches de révision trouvées dans le manuel histoire tale Hatier p. 149 et p.177 que je trouve très bien faites ...

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05 décembre 2011

Le schéma sur la ville coloniale étudié en classe

Suite à l'étude diachronique de la ville de Constantine (avant la colonisation, après la colonisation), et de la ville d'Alger (étude de paysage), voici un schéma de synthèse ...

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04 décembre 2011

Tintin au Congo

Suite à l'étude en classe de Tintin au Congo : le procès contre la bande-dessinée "Tintin au Congo" jugée comme raciste par certains, représentés par un étudiant congolais. Mais n'oublions pas que cette oeuvre a été rédigée en 1930, sous l'influence des pensées de l'époque. C'est pourquoi le procès a d'abord été repoussé suivi par deux ans de silence juridique. Pour plus d'explications, vous trouverez des articles et reportages sur cette affaire ci-dessous :

http://www.afrik.com/article12251.html (article)

http://www.youtube.com/watch?v=VYROmQaEpd8 (débat TV)

http://www.youtube.com/watch?v=pqxy7PppkE4 (Jour J, le procès)

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28 novembre 2011

Quelques précisions concernant le cours sur la colonisation

La définition de Casbah dans Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Casbah) : "dans les pays d'Afrique du Nord, une casbah (variantes : kasbahkasba ou qasba) désigne une citadelle, telle la casbah marocaine des Oudaïa, à Rabat. Par extension, le mot désigne également le cœur historique – fortifié ou non – d'une ville d'Afrique du Nord.Dans cette seconde acception, le mot est plus ou moins synonyme de « médina ». Populairement, « casbah » se rapporte à une maison, et parfois péjorativement à une baraque."

Et pour l'origine du mot "pied noir », j'ai trouvé cette explication sur le site http://www.francparler.com/syntagme.php?id=337 : " Il existe plusieurs origines possibles à cette expression mais le principe initial en reste le même, comme vous allez le voir… :

-          Le Trésor de la langue française fait remonter la plus ancienne signification de « pied-noir » à 1917. Ce mot désignait en fait les Arabes d’Algérie et rappelait le travail des chauffeurs de bateaux à vapeur algériens qui oeuvraient alors pieds nus dans la soute à charbon. Par la suite seulement, de manière plus usuelle, l’expression s’est transposée aux européens d’Algérie et d’Afrique du nord.

-          Le site pieds-noirs.org, nous évoque trois autres origines possibles :

o    Les fonctionnaires et cadres français avait adopté à leur arrivée la tenue coloniale : casque blanc, veste et pantalons blancs et … bottes noires ! Impressionnés ou par dérision, on a retenu ce dernier détail.

o    Les colons, dès le début de leur installation, se concentraient sur le défrichage de vastes étendues au sud d’Alger. Il s’agissait de marécages dont la boue noirâtre leur collait au pied et faisait un vrai contraste avec la blancheur de leurs jambes sous les pantalons remontés.

o    Les colons avaient également entrepris de planter des vignes et, à la récolte du raisin, ils foulaient les cuves à pieds nus comme d’usage. Une pratique qui surprenait les autochtones d’autant que les pieds en ressortaient rouge très foncé, tirant sur le noir.

o    L’origine de cette expression tient donc, quelque soit l'origine invoquée, au travail des hommes et plus précisément au travail de leurs pieds.

On ne peut s’empêcher de penser que coloniser un territoire, c’est aussi se déplacer pour aller mettre le pied sur une nouvelle terre. Il n’est donc pas si étonnant qu’une expression ayant trait à l’histoire coloniale soit en rapport direct avec l’image du « pied »."

Meryem apporte une précision

Dans ce pays (Algérie), il fallait vivre ou mourir. Le seul moyen était de dessécher ces marais par des canaux. Pour cela, il fallut percer toute la chaîne côtière. Après avoir passé la journée sous un soleil de plomb, 50 à 60 degrés l'été, les hommes sortaient du marais avec de la fange noire jusqu'à mi-mollets. Les Arabes qui contemplaient ce spectacle les appelèrent les « Pieds Noirs ». http://alger-roi.fr/Alger/doc_alger/pages/alger_armoiries.htm

 Concernant l'exposition coloniale, j'ai parlé de 30 millions de visiteurs ... mais je n'ai pas précisé que certains visiteurs sont venus plusieurs fois ; il s'agit donc plus exactement de 30 millions de billets vendus ... et de 8 millions de visiteurs ...

Enfin, concernant l'organisation des lycées français et l'école obligatoire jusqu'à 13 ans à la fin du XIXème s: 

- l'école est rendue obligatoire jusqu'à 13 ans par les lois Ferry 1881/ 1882 ; les élèves passent leur certificat d'étude

- après le certificat d'étude, trois possibilités s'offrent aux élèves : aller travailler, ou aller dans les écoles primaires supérieures, pendant 4 ans, ce qui permet d'obtenir son brevet général ou aller, quand on appartient à l'élite, dans l'enseignement secondaire, qui est coûteux. L'élève fera alors une 11è, puis, 10è, puis 9è, puis 8è, puis 7ème, jusqu'à la terminale. C'est un enseignement diffusé par un corps spécial d'enseignant. 

14 novembre 2011

La colonisation vue par la culture populaire ...

En classe, nous avons vu comment la culture populaire mettait en scène la colonisation :

- à travers des chansons :

(cf http://blog.crdp-versailles.fr/histargeo/index.php/post/14/11/2011/Les-chansons-coloniales-écoutées-en-classe-...)

- à travers la littérature enfantine : ex Babar de Jean de Brunhoff, paru en 1931 au moment de l'exposition coloniale (comme la chanson Nénuphar) : Babar est un petit éléphant qui se civilise au contact de la vieille dame et de la ville ... il revient dans la jungle habillé et civilisé, il est alors élu roi des éléphants

"Babar est sorti de la grande forêt et arrive près d'une ville ..."

... c'est la vieille dame qui fait l'école : 

- à travers la Bande Dessinée : Tintin au Congo, qui parait lui aussi en 1931 ... après avoir été au pays des soviets en 1930, le reporter part au Congo, l'unique colonie belge. Sa représentation de l'Afrique est caractéristique de la représentation que se font alors les Européens des colonies et des populations colonisés. Les noirs ont des visages stéréotypés, et ils parlent "petit nègre". Ils voient Tintin comme un Dieu ... se trouve ainsi justifiée la prétendue mission civilisatrice ...Hergé déclarera ainsi à propos de l'album : « Pour le Congo tout comme pour Tintin au pays des Soviets, il se fait que j’étais nourri des préjugés du milieu dans lequel je vivais… C’était en 1930. Je ne connaissais de ce pays que ce que les gens en racontaient à l’époque : "Les nègres sont de grands enfants, heureusement que nous sommes là !", etc. Et je les ai dessinés, ces Africains, d’après ces critères-là, dans le pur esprit paternaliste qui était celui de l’époque en Belgique". 

Tintin fait l'école ... comme la vieille dame dans Babar ... la mission civilisatrice ... sauf que le cours d'histoire dans la version 1931 se transforme en cours d'arithmétique dans la version 1946 ...

http://mondomix.com/blogs/samarra.php/2009/11/28/tintin-au-congo-ou-la-mission-civilisatr

- à travers la publicité comme celle de Banania et son slogan "Y'a bon banania" : on retrouve ici la représentation d'un noir aux traits stéréotypés, qui parle "petit nègre". Il est en uniforme de tirailleur sénégalais car la pub date de 1915. La marque participe à l'exposition coloniale de 1931. Le slogan n'est remplacé qu'en 1977.

Fichier:Banania.jpg

- enfin, nous avons évoqué le « fardeau de l’homme blanc », qui est un poème écrit par le britannique R.Kipling en 1899, et dans lequel il évoque le poids que représente pour l’homme blanc la nécessité de civiliser les peuples dits primitifs. Ce poème est autant un soutien à la colonisation des Philippines par les E-Unis, qu’un avertissement du coup que cette colonisation pourrait représenter. Il a également écrit le livre de la jungle, en 1894.

 

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