Le blog du cours de français

Reste-t-il encore un espoir dans un MONDE TOTALITAIRE ? Où plus personne ne possède ni la liberté ni le droit de s'exprimer, de parler, ni même de PENSER ? Dans un monde où tous ce que vous dites et faites est surveillé en permanence, et où les moindres actions douteuses sont réprimées très sévèrement, que feriez VOUS ? : SUIVREZ- vous la majorité? Seriez-vous SOUMIS ? Ou prendrez vous des RISQUES afin de défendre ce qui est au DROIT DE TOUS ?

Critique littéraire: Corniche Kennedy

"Les petits cons de la corniche. La bande. On ne sait les nommer autrement."

       Première page de couverture

  Maylis de Kerangal est une toulonnaise née le 16 juin 1967 .Editrice, elle travaille successivement pour les éditions du Baron perché, aux Guides et au secteur jeunesse de Gallimard. Durant 2008, elle publie justement son roman pour les éditions Gallimard:Corniche Kennedy adapté au cinéma après son succès par la réalisatrice Dominique Cabrera.

              Dans un quartier de Marseille tel l'indique le titre,l'auteure raconte une histoire déjantée pleine de suspense et de doute. Une bande de jeunes âgés entre treize et dix-sept ans où à la « tête »on retrouve Eddy. Leurs but est simple, s'amuser autant que possible sur cette « plate » en se spécialisant dans des sauts à une hauteur impressionnante qui peut bien mettre leur vie en danger. Ainsi, entre ce goût de l'interdit et un fameux Sylvestre Opéra chargé de la surveillance du haut de son immeuble et grâce à ses jumelles il ne voudra rien laisser passer et appliquera la tolérance ZERO!Cependant aussi rude qu'il puisse paraître se cache t-il une partie plus sensible?Et ces « petits cons »de la Corniche surnommés de cette façon valent-ils la lecture ? À vous d'en juger ;)

            Il est vrai qu'il apparaît très surprenant le vocabulaire majoritairement familier employé même s'il on comprend bien que c'est pour montrer la personnalité de ces jeunes qui sont en âges de conquête...Néanmoins, ça peut être considéré comme une erreur de la part de l'auteur. Je m'explique, certes un vocabulaire soutenu n'aurait pas coïncider mais je pense que un langage courant aurait été plus adapté , de plus il aurait permis à tout type de catégories d'âges de le lire.
           Cependant, on ne peut pas lui retiré son beau jeu de suspense, de doute, cette envie de connaître une fin quand bien même que certains passages peuvent paraître long pour peu de contenu. En revanche, on s'accroche assez rapidement grâce à l'arrivée rapide d'un personnage emblématique qui pourrait bien rajouter un peu d'enjeu et de piment au roman...Et oui, il s'agit de ... 

Corniche Kennedy,Marseille                               Image de l'adaptation au cinéma                      âges limités ?

Je ne vous en dit pas plus ,j'en ait peut être déjà trop dit et si il vous tente ,
je n'ai que à vous dire :       

CRITIQUE

La servante écarlate  par Margaret Atwood, 520 pages,11,50 €

Roman de science fiction, dystopie

Avec ce roman féministe de Margaret Atwood, le lecteur est plongé au coeur d'un régime totalitaire dans laquelle les femmes, privées de liberté, n’ont plus d’accès à l'emploi, à  l'argent ou à l’éducation. Offred est l’une d’entre elles. Dans cette société, très peu de femmes sont encore fertiles. Or, Offred l'est encore et, pour cette raison, n’est même plus considérée comme une femme, un être humain. Elle devient un objet, une poupée. Sa seule utilité est donc de procréer afin de repeupler la république de Gilead.

Et si ce roman de science fiction était alors un roman visionnaire de notre vie future ?

★★★★★ Née en 1939, Margaret Atwood, l’une des plus célèbres écrivaines anglophones, a connu le succès avec l’indémodable « Servante écarlate » publié en 1985. Si vous avez déjà entendu parler de cette fameuse Offred, peut-être connaissez vous l’épatante série à succès tirée de ce roman. Durant notre lecture, nous suivons Offred dans sa vie quotidienne, dans ses pensées, vivons de nombreux retours en arrière, « flashbacks » dans sa vie d'avant. On y découvre un personnage attachant ayant un mari, une fille, une meilleure amie, un emploi et qui, du jour au lendemain, doit devenir servante et avoir des enfants avec un commandant. L’autrice veut montrer que nos libertés sont fragiles et peuvent s’effondrer à tous moments. Elle nous fait réfléchir sur celles-ci et sur la place des femmes dans la société actuelle. Cette dystopie fait froid dans le dos et permet au lecteur de se questionner sur le monde de demain. Nous pouvons comparer cette dystopie à celle d’Orwell (1984), toutes les deux étant des classiques de la littérature où les personnages principaux vivent dans un état autoritaire. De plus, ce roman n’a pas de faiblesse, certains passages descriptifs qui pourraient paraître répétitifs sont à l'image de la vie quotidienne d’Offred et de la longueur de ses journées qui se répètent.

Un livre que tout amateur de science fiction (mais pas seulement !) doit avoir obligatoirement dans sa bibliothèque !

                                                                                                                                 Cléa Pestipont

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La promesse de l'aube, Romain Gary, Autobiographie                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 

Aviateur, romancier, militaire, résistant, diplomate, scénariste et réalisateur, oui vous avez bien entendu... Romain Gary était un homme d'une très grande importance au XXème siècle. Il est né dans l'empire Russe et a beaucoup voyagé. Durant sa vie, ce talentueux auteur a écrit une cinquantaine de livres sous plusieurs noms comme Romain Kacew et Ajar.

 En 1960, La promesse de l'aube est publié. C'est un livre autobiographique. C'est l'histoire de l'amour fou qu'une mère russe et juive éprouve pour son  fils, accentué par tous les aléas de la vie. De la Lituanie, de Nice à la Pologne en passant par l'enfance, l'adolescence et la vie d'adulte. Pendant toute sa vie, sa mère veut faire de lui une grande personne française et riche. Entre ambassadeur, écrivain, diplomate.... Constamment il va être partagé entre ses désirs et ceux de sa maman.

Cette autobiographie est incroyable, un homme avec autant de facultés, le dévouement pour sa mère, l'amour maternel... Ce livre est un lot de plein d'émotions. Mais lesquelles? Moi lectrice, j'ai été très vite prise dans l'histoire et touchée.

Louise:

1984, George Orwell

Critique littéraire

" Un cauchemar devenu réalité" Méline LAPALUT 2019

Cette citation est de moi. Je l'ai écrite car c'est mon impression

en lisant ce roman, ma façon de voir l'histoire.

En lisant ce roman j'ai été plongé dans une histoire glauque mais, curieusement je m'y suis remise tous les jours avec une envie d'en savoir plus. Ce roman m'a marqué dans le sens ou l'on a l'impression que ce livre a été écrit aujourd'hui, comme si, George Orwell pouvait voir dans le futur. C'est un visionnaire qui a écrit un livre en 1948 qui ressemble à ce qui se passe aujourd'hui. Même si tout le monde n'a pas de télécran chez soi, nous sommes tous surveille et, certains réseaux nous espionnent et connaissent notre position à longueur de temps. 

Un roman intemporel que je ne suis pas prête d'oublier !