Le blog du cours de français

Dans la forêt, Jean Hegland, 1996, 2017(traduction française)

Deux soeurs agées de 17 et 18 ans vivent seules dans la forêt avec leurs parents. L'une est passionnée par la danse, l'autre par l'écriture. Elles perdent leur mère à cause d'un cancer puis par la suite, leur père. Avant la mort de leur père, les soeurs s'étaient rendues en ville avec lui et ils avaient remarqué qu'il n'y avait presque plus personne dans les rues de la ville, tous les magasins étaient fermés et il y'avait une pénurie d'essence. Ils sont donc allés dans l'hypermarché de la ville mais ce dernier était plongé dans la pénombre. Il y'avait seulement un caissier dans le magasin. Quelques semaines plus tard leur père vînt à mourir et elles n'avaient pas assez d'essence pour se rendre en ville. Les deux soeurs étaient donc orphelines et devaient continuer à vivre seules dans la forêt et trouver de la nourriture pour survivre. Un après midi, une personne inconnue a bouleversé leurs vies et à partir de là tout a changé...

/AUTEUR/ : Jean Hegland (Américaine née en novembre 1956).

/DATE/ : 1996  ;   2017 traduction française.

/PRIX DE VENTE/ : 9.90 euros.(309 pages).

J'ai bien aimé ce livre et l'histoire est très attachante et intéressante car c'est une histoire réaliste. Les deux soeurs n'ont pas du tout les même centres d'intérêts et réactions face aux différents obstacles qu'elles rencontrent tout au long de l'histoire. Le début du livre est ennuyant mais à partir du jour où ils se rendent en ville et qu'ils remarquent que les rues sont désertes, les magasins fermés l'histoire devient très captivante (p.100). En revanche, je trouve la fin du livre un peu décevante et étrange.  Je recommande ce livre à tous les lecteurs qui aiment les romans d'aventures, réalistes et qui ont un petit côté thriller.

GEORGE ORWELL: 1984

   Une société totalitaire (camp de concentration,caméras de surveillance,tortures) face à ça Winston Smith, employé au ministère de la justice contre des espions de la police de la pensée. Une seule mauvaise action et c'est la prison qui vous attend.Une société où la confiance ne règne pas. Une                                                        

société totalitaire où les libertés d'expressions et d'opinion sont supprimées.  

 Big Brother vous observes derrière des caméras de surveillance, qui est-il en réalité ? Nous découvrons l'histoire de Winston Smith au sein d'Océania dans une société totalitaire où le moindre mauvais geste ou action peut être puni. Ce type de régime nous rappelles le communisme.

 Ce livre est vraiment intéressant car il y a pas mal d'action et de rebondissements dans l'histoire. On arrive à se mettre dans l'histoire dès les premières pages. George Orwell nous décrit un monde en pleine guerre nucléaire. Ce qui est intéressant avec ce livre aussi c'est que

le fait de faire confiance à n'importe qui peut engendrer de graves conséquences. Tout le monde observe tout le monde et tout le monde dénonce tout le monde.  

George Orwell nous proposes ici, une oeuvre vraiment fascinante car nous sommes habituer à la démocratie alors le fait d'imaginer comment se passe la vie dans une société totalitaire est vraiment intéressant car imaginez que les enfants dénoncent leurs parents comment réagiriez vous ?

Si vous aimez l'action, les rebondissements et que vous voulez savoir comment se passe la vie dans les sociétés totalitaires alors ce livre est fait pour vous !

LE RAPPORT DE BRODECK de Philippe Claudel

Paru à Paris dans l'année 2000, Le rapport de Brodeck connaît un incroyable succès et gagne le prix Goncourt des lycéens. Fin de la seconde guerre mondiale, dans un village, un étranger est assassiné. Brodeck rédige des notices sur la nature pour son administration. Sollicité par les villageois, il accepte d'écrire un rapport sur les faits qui ont conduit à ce drame. Il y décrit la violence, la haine, le comportement inhumain et sauvage de la guerre, les flash-back de son emprisonnement dans les camps apparaissent souvent dans cette œuvre, comment il a été traité comme littéralement comme un chien. Il a obéi et c'est comme cela, dit-il, qu'il a survécu, en se prenant au jeu et à assouvir les envies saugrenues des gardes SS. La guerre lui a pris sa femme, son village natal et c'est pour cela qu'il cherche à y retourner. A sa libération, un gentil-homme propose généreusement d'aider cet homme a moitié nu, maigre comme un clou, des dents cassés et jaunis voir même noircit, il le nourrit, comme un roi (cite Brodeck), et petit à petit il retrouve la forme et pars pour retourner à son village. Il parle tout au long du récit de l'Anderer, l'autre en allemand. On ne connaîtra pas son identité, il restera une énigme pour tout le monde, un personnage sombre avec un regard perçant.

En ce qui es pour mon avis personnel, cet œuvre m'a beaucoup plu par son écriture simple et les faits marquant de ce personnage mettent des émotions dans la lecture qui reste agréable. L'auteur appui beaucoup sur les détails.

Reste-t-il encore un espoir dans un MONDE TOTALITAIRE ? Où plus personne ne possède ni la liberté ni le droit de s'exprimer, de parler, ni même de PENSER ? Dans un monde où tous ce que vous dites et faites est surveillé en permanence, et où les moindres actions douteuses sont réprimées très sévèrement, que feriez VOUS ? : SUIVREZ- vous la majorité? Seriez-vous SOUMIS ? Ou prendrez vous des RISQUES afin de défendre ce qui est au DROIT DE TOUS ?

Critique littéraire: Corniche Kennedy

"Les petits cons de la corniche. La bande. On ne sait les nommer autrement."

       Première page de couverture

  Maylis de Kerangal est une toulonnaise née le 16 juin 1967 .Editrice, elle travaille successivement pour les éditions du Baron perché, aux Guides et au secteur jeunesse de Gallimard. Durant 2008, elle publie justement son roman pour les éditions Gallimard:Corniche Kennedy adapté au cinéma après son succès par la réalisatrice Dominique Cabrera.

              Dans un quartier de Marseille tel l'indique le titre,l'auteure raconte une histoire déjantée pleine de suspense et de doute. Une bande de jeunes âgés entre treize et dix-sept ans où à la « tête »on retrouve Eddy. Leurs but est simple, s'amuser autant que possible sur cette « plate » en se spécialisant dans des sauts à une hauteur impressionnante qui peut bien mettre leur vie en danger. Ainsi, entre ce goût de l'interdit et un fameux Sylvestre Opéra chargé de la surveillance du haut de son immeuble et grâce à ses jumelles il ne voudra rien laisser passer et appliquera la tolérance ZERO!Cependant aussi rude qu'il puisse paraître se cache t-il une partie plus sensible?Et ces « petits cons »de la Corniche surnommés de cette façon valent-ils la lecture ? À vous d'en juger ;)

            Il est vrai qu'il apparaît très surprenant le vocabulaire majoritairement familier employé même s'il on comprend bien que c'est pour montrer la personnalité de ces jeunes qui sont en âges de conquête...Néanmoins, ça peut être considéré comme une erreur de la part de l'auteur. Je m'explique, certes un vocabulaire soutenu n'aurait pas coïncider mais je pense que un langage courant aurait été plus adapté , de plus il aurait permis à tout type de catégories d'âges de le lire.
           Cependant, on ne peut pas lui retiré son beau jeu de suspense, de doute, cette envie de connaître une fin quand bien même que certains passages peuvent paraître long pour peu de contenu. En revanche, on s'accroche assez rapidement grâce à l'arrivée rapide d'un personnage emblématique qui pourrait bien rajouter un peu d'enjeu et de piment au roman...Et oui, il s'agit de ... 

Corniche Kennedy,Marseille                               Image de l'adaptation au cinéma                      âges limités ?

Je ne vous en dit pas plus ,j'en ait peut être déjà trop dit et si il vous tente ,
je n'ai que à vous dire :