EXPRESSIONS

En juin 2009, les partenaires du centre dramatique de Sartrouville qui pilotent Odyssées en Yvelines ont décidé de créer un projet théâtre dans le collège Louis Pergaud à Maurepas. Dominique Bérody a ensuite proposé le projet au Prisme.

« Notre but est d’attirer les jeunes vers le théâtre » affirme la directrice du Prisme, Sabine Cossin.

Les artistes ont aussi décidé de faire participer un collège à Oran en Algérie et deux collèges à Vire en Normandie.

« Pauline Sales doit écrire sa pièce selon trois contraintes : elle doit durer une heure, être jouée par un seul comédien et dans une salle de classe », nous explique Mme Monroy.

Patrice Leterrier, photographe du projet, assiste à toutes nos séances de journalisme avec Hubert Artus, journaliste, le lundi de 15 heures à 17 heures.

« Je suis ravi de prendre des photos dans ce collège pour montrer ma vision du monde », nous dit-il.

Il nous confie aussi avoir eu une fille dans ce collège il y a 4 ou 5 ans, ce projet lui permet donc de voir une certaine évolution.

« Le plus important est que, grâce à ce contact avec les artistes, une prise de conscience de ce qu'est le théâtre se fasse pour les jeunes,» ajoute Mme Penin.

La représentation aura lieu la semaine du 25 Janvier 2011.

« J’ai hâte de voir le résultat », affirme une élève.

 Margot Molès 3^e4

Lundi 10 janvier, plusieurs élèves sont allés interviewer Pauline Sales, l’auteure de la pièce de théâtre « De la salive comme oxygène », alors qu’elle assistait aux répétitions avec le metteur en scène Kheïreddine Lardjam et Philippe Baronnet, le comédien, dans la salle 34 du collège Louis Pergaud à Maurepas (Yvelines).

Pauline Sales, auteure et comédienne, codirige le Préau, centre dramatique régional de Vire (Calvados) trouve ça intéressant de travailler dans un collège pour pouvoir expérimenter certaines parties du texte avec les élèves d’autant que la pièce se jouera dans une classe en présence d’élèves d’une classe. Elle a choisi ce sujet qui porte sur la mythomanie car on lui a fait la demande d’un sujet à la portée des adolescents. A leur âge, elle-même s’inventait une vie car elle trouvait la sienne trop monotone. Les élèves du collège, eux, participent à différents ateliers autour de ce projet en fonction des classes de 3^e où ils se trouvent. Les élèves participant aux ateliers multiples se font photographier par Patrice LETERRIER.

Mais qui est Patrice LETERRIER ?

Patrice LETERRIER, photographe depuis 1981, travaille dans des institutions, notamment dans le théâtre « Le Prisme » où on lui a demandé de travailler sur ce projet. Il a publié plusieurs livres comme « le prisme en coulisse, « danse à l’école », et « la douleur des arbres ». Il préfère la photographie argentique à la photographie numérique pour ne pas utiliser  la couleur qui est agressive d’après lui.

Il trouve ça original de travailler dans un collège, cela permet d’avoir une vision de la vie au collège et de voir les élèves dans leur vie de tous les jours.

Qu’en pensent les élèves ?

« Je trouve ça intéressant que l’on nous fasse participer à l’écriture d’une pièce de théâtre autour de différents ateliers avec les représentants  du projet, et le sujet nous concerne directement, « le mensonge » qui est présent dans notre génération »,affirma une élève de 3^e4 , A.M dont la classe participe à l’atelier de journalisme où les élèves doivent écrire le journal de la résidence de théâtre et pour cela suivent des interventions du journaliste , Hubert ARTUS.

   M’SADDAK Anissa 3^e4

 Au printemps 2010 la résidence théâtrale s’invite au collège Louis Pergaud, à Maurepas (Yvelines). Kheiredine Lardjam metteur en scène, Philippe Baronnet comédien, Pauline Sales l’auteur de la pièce, montent un spectacle intitulé « De la salive comme oxygène », depuis le début de mois d’avril. Les élèves pouvaient assister aux répétitions. Le trio est revenu en Janvier 2011 pour finaliser la création le 27 janvier en salle 312 à 14h pour la 3°4.

  « Le texte de Pauline Sales est un monologue d’une durée d’une heure », dit Mme Monroy. Un jeune homme fait irruption dans une salle. Il dit chercher sa sœur.

  « Moi élève, je ne comprends pas trop les questions ni la rapidité des paroles du comédien », exprime une élève de 3°2.

  Un photographe, Philippe Leterrier est présent pour mettre en valeur tout le projet. Il est présent lors des séances avec le journaliste Hubert Artus mais aussi lors des autres ateliers. Ses réalisations sont exposées dans le hall du collège.

  Les activités du projet sont répartis dans cinq classes. La 3°1 apprend les métiers du théâtre. La 3°2 est la classe « Collidram », les élèves devront lire quatre pièces et en choisir une seule à la fin pour lui décerner un prix. La 3°3 travaille avec un comédien sur le jeu du théâtre, les mensonges, le pouvoir… La 3°4 est la classe « Presse », c’est eux qui travaillent sur le journal de la résidence. La 3°5 est la classe « Sculptrice ». Les élèves travaillent avec Sophie Juan, sculpteur sur une œuvre en terre cuite représentant le théâtre.

Anaïs T’mobisai 3°4