10 janvier 2013

A la manière de Valentine Goby : Mélanie S.

Le pavé au sol.

 

“ C’est la première fois! La première fois que je sens autant de jambes aussi flageolantes!

Mais le plus bizarre, c’est qu’il n'y a qu’une seule paire de jambes qui tremble, toutes les

autres sautent, se dandinent, courent, mais celle-ci est différente. J’essaye de regarder mais

je ne vois que des jambes et encore des jambes, il n’y a que ça!! Je calcule mais cela ne

correspond pas, ce n’est pas le jour du marché. Je réfléchis encore pendant quelques minutes

mais je ne trouve rien qui correspond. Le plus curieux c’est qu’il y a beaucoup de mèches de

cheveux par terre!! Curieux ! Puis je me rappelle comment j’ai été réveillé : "Tondons-les !

Elle nous ont trahis !!”

Je commence à me faire une idée, peut-être que :

- Ils répètent une scène de film.

Non en fait, je ne sais pas trop...

Mais attends! Imagine que ce soit vrai!? Mais oui, tout s’explique :

- les jambes qui tremblent

- les mèches de cheveux

- les petites gouttelettes... je pense que c’est de la sueur car il n’y en a pas assez pour

que ce soit de la pluie.

Mais c’est quand même étrange qu’il fasse subir cela à une femme ! C’EST HORRIBLE!!!

NON, NON je ne peux pas croire que les humains puissent faire preuve d’une telle cruauté !!

Personne n’oserait faire ça!!!!! Cela me brise le cœur!!”

 

Mélanie S.

A la manière de Valentine Goby : Carole P.

La jeune femme tondue.

Le 22 avril 1945, alors que je traverse cette foule pour aller à la tonte, je commence à avoir une boule dans le ventre. Une fois la foule traversée, je vais donc m'asseoir sur cette chaise pour que la tonte commence. À ce moment précis je sens tous les regards fixés sur moi. Je me sens donc humiliée et gênée.
Tout d'abord je me sens humiliée d'être là devant plein de gens qui sont heureux qu'on nous tonde. Ensuite je me sens gênée car tout le monde se moque de nous, les unes après les autres.  Ensuite, quand la tonte est enfin fini, tout le monde s' approche de moi, me touche comme si j'étais un objet. Ce moment restera toujours dans ma tête. Jamais je ne pourrais l'oublier.

J'ai aimé un homme et ça, jamais je ne le regretterai malgré ce qui vient de m'arriver.  Je ne sortirais plus, je me cacherais, j'ai honte d'eux. J'espère qu'un jour ils regretteront ce qu' ils nous ont fait endurer.
Carole P.

08 janvier 2013

Quelques propos d'Alain Blottière relevés par les élèves du lycée Alain

Lors de la rencontre avec Alain Blottière, les élèves ont été marqués par certains des propos de l'auteur du Tombeau de Tommy :

- Alain Blottière a rencontré les membres de la famille de Tommy.

- Il a des amis égyptiens.

- Il n'écrit que des romans sur l'adolescence car c'est la période qui l'intéresse le plus.

- Il s'identifie entièrement au réalisateur dans le roman.

- Alors qu'il était en route pour le Mont-Valérien, on l'a appelé pour lui dire qu'on avait retrouvé la dernière lettre de Tommy et on lui a lue.

- Il ne préfère aucun des romans dont il est l'auteur, à l'image d'un père qui ne préfère aucun de ses enfants.

 

 

07 janvier 2013

A la manière de Valentine Goby : Nicolas D.S.

Une passante.

Encore un rassemblement sur la place publique. Pourquoi suis-je la seule à me sentir exclue ? Encore des femmes... bientôt tondues. On peut voir la tristesse dans leurs yeux, tout se mal commis sur des femmes qui n'ont rien demandé. Tous ces hommes sont heureux. Ils font du mal et en sont conscients. Je pense qu'ils le font de leurs plein gré ou pour suivre les autres peut-être... Personne ne les y oblige. Pourquoi ? Vengent-ils la mort d'un frère, d'un père, d'amis, de fils sur ces femmes qui ont eu le malheur de tomber amoureuse de l'ennemi, des soldats ALLEMANDS.

Moi-même je suis tombée amoureuse d'un officier qui faisait des rondes près de mon petit commerce. Chaque matin, il venait me commander un café et un croissant. Il prétendait qu'il n'avait jamais bu de café aussi bon en Allemagne. Il restait 5-10minutes à me parler avec quelques difficultés de langage. Mais j'arrivais toujours à le comprendre. Il était blond aux yeux bleu. En Allemagne il était chasseur. Mais bien sûr, il ne sait jamais rien passé entre nous car je savais qu'au moindre faux pas, je serais à la place de cette femme, victime de l'amour, ce sentiment si agréable mais si dévastateur.

Cette jeune fille ne doit même pas avoir 16 ans et elle devra se cacher le reste de sa misérable vie. Elle semble dévorer par le remord, le remord d'avoir écouter son cœur, ce cœur qui deviendra à jamais dur comme une pierre. Plus jamais elle ne sourira, et pourtant, toute cette joie mélangée à toute cette haine qui s'exerce autour d'elle, ce photographe qui immortalise ce moment, ce moment qui sera à jamais gravé dans sa mémoire, et cet homme ! Je le reconnais, c'est le barbier ! Sa boutique est en face de la mienne ! Je le pensai honnête, mais il ne vaut pas mieux que les autres, il est même pire ! Il a comme violé l'intimité de cette jeune fille sans défense contre tous ! Ce n'est qu'une enfant avec, déjà, des problèmes d'adultes.

Je ne comprends pas, dans le public, il y a aussi des femmes qui pourraient être leurs mères ! Si elles étaient leurs filles, leurs propre chair, seraient-elles dans un tel état d'euphorie ? Elles acclament cet homme qui va certainement lui dessiner une croix gammée sur son front si frêle, une marque indélébile à ses yeux.

Nicolas D.S.

21 décembre 2012

Alain BLOTTIERE rencontre les élèves du lycée Alain

Rencontre avec l'auteur, le lundi 17 décembre 2012.

La seconde 5 de Mme Rio-Pispisa accueille M. Blottière de 15h30 à 17h15 pour échanger sur Le Tombeau de Tommy et sur le métier d'écrivain.

RENCONTRE avec Alain Blottière le 17/12/12

2nde 5 – Lundi 17 décembre  – Rencontre avec Alain Blottière

Questions posées

1.      Comment et pourquoi êtes-vous devenu écrivain ? (Adèle)

2.      Les livres que vous avez écrits ont-ils tous été publiés ? (Quentin)

3.      Parmi tous vos livres, quel est celui que vous préférez ? (Jules)

4.      Avez-vous une  autre activité professionnelle ? (Léa)

5.      Qu’est-ce qui vous a donné l’idée d’écrire Le Tombeau de Tommy et pourquoi avoir choisi le personnage de Thomas Elek, plutôt qu’un autre membre des FTP-MOI ou un autre jeune résistant ? (Noémie)

6.      Avez-vous eu des difficultés à rassembler toutes les informations nécessaires pour écrire l’histoire de Tommy et du groupe Manouchian ? (Julia)

7.      Combien de temps vous a-t-il fallu pour écrire ce roman ? (Clifford)

8.      Pourquoi les membres des FTP-MOI restent-ils moins connus aujourd’hui du grand public que d’autres figures de résistants tels que Jean Moulin ? (Anaïs)

9.      Vous écrivez p. 82 : «  L’héroïsme n’est pas nécessairement une chevalerie, encore moins une sainteté ». A quelles conditions est-on un héros, selon vous ? (Louis)

10.   Auriez-vous souhaité vivre à l’époque de Thomas Elek ? (Bertrand)

11.   Comment vous est venue l’idée de raconter l’histoire de Tommy à travers le récit du tournage d’un film fictif ? (Emma)

12.   Lors de l’écriture du roman, pensiez-vous tenter plus tard la réalisation du film qui y est décrit ou en proposer la réalisation à un cinéaste ? (Pierre)

13.   Pourquoi Gabriel est-il hanté par Thomas ? (Romane)

14.   Si vous aviez prolongé l’histoire de Gabriel après le tournage du film, qu’auriez-vous imaginé ? (Carla)

15.   A quel personnage du Tombeau de Tommy ressemblez-vous le plus ? (Romain O.)

16.   Quels sentiments avez-vous éprouvés durant l’écriture de ce roman ? (Joséphine)

17.   Quels sont les différents sens que vous donnez au titre Le Tombeau de Tommy ? (Kevin)

18.   Si vous deviez réécrire votre roman, changeriez-vous quelque chose ? (Karelle)

19.   A quelles critiques de votre roman, lors de sa publication,  avez-vous été le plus sensible ? (Margot)

20.   Vous écrivez p. 64 ( à propos de l’officier nazi qui commande une omelette à Hélène et lui serre la main alors que l’affiche « Entreprise juive » a été collée sur la porte du restaurant) « La vérité des hommes est toujours plus belle, plus mystérieuse que la fiction convenue  » : est-ce que cette phrase détermine votre travail de romancier ? (Lisa)

21.   Que pensez-vous du film de Guédiguian, L’Armée du crime ? (Thomas)

22.   En quoi consiste  le  film de Philippe Fréling On l’appelait Tommy et quel a été votre rôle dans la réalisation de ce film ? (Alexandre)

23.   On nous a dit que votre dernier roman, Les Rêveurs, confrontait à nouveau deux adolescents. Pourquoi ce choix et quel regard portez-vous sur notre génération d’adolescents ? (Justine)

24.   Comment vous êtes-vous intéressé au « jeu du foulard » ? Qu’est-ce que cette pratique révèle quant aux enfants et adolescents d’aujourd’hui, selon vous ? (Théo)

25.   Comment avez-vous découvert l’Egypte et pourquoi aimez-vous ce pays ? (Vincent)

26.   Certains de vos livres sont-ils publiés en Egypte ? (Paul)

27.   Avez-vous assisté aux événements du « Printemps arabe » ? (Robin)

28.   Comment les Egyptiens que vous connaissez vivent-ils l’évolution actuelle des événements (Gérémy) ?

29.   Préparez-vous un nouveau livre ? (Romain B. )

30.   Quels sont vos romanciers ou romans préférés ? Vous ont-ils influencé dans l’écriture de vos propres livres ? (Rayann)

31.   Quels romans aimiez-vous durant votre adolescence ? (Antoine)

32.   Quels romans pourriez-vous conseiller à un adolescent d’aujourd’hui qui n’aimerait pas beaucoup lire ? (Jean-Baptiste)

 

 

14 décembre 2012

Règlement du prix de la critique

Prix de la critique littéraire de l’Attrap’cœur 2013

 Règlement :

 Il est demandé à chaque classe d’écrire une critique sur le livre de son choix (parmi la sélection).

 

-      Cette critique ne doit pas dépasser trente lignes dactylographiées, longueur impérative (taille de police 12).  Les critiques plus longues seront écartées.

-   Chaque enseignant détermine pour sa classe les modalités d’écriture de la         critique     

-      La critique doit être envoyée par mail, jusqu’au 19 janvier, date limite, au CDI du lycée Jean-Baptiste Poquelin

           -       Un jury constitué d’enseignants et professionnels du livre élira la meilleure critique. Les cinq critiques seront adressées de manière anonyme aux membres du jury le 21 janvier. 

 -      Chaque membre du jury devra classer par ordre de préférence les cinq critiques reçues. Chaque critique recevra   5, 4, 3, 2, 1 points suivant son classement. La critique ayant le nombre de points le plus élevé sera élue Meilleure critique.

En cas d’ex-aequo, le jury votera, à nouveau, pour départager les deux critiques.

 -      Le classement de chaque jury devra être retourné pour le  30 janvier.   .

 L’annonce du prix de la critique aura lieu le jeudi 07 février, lors de la Rencontre finale. La classe – auteur de la critique recevra une récompense.

Le jury

    -      Ludivine Atagi, professeur documentaliste au Lycée Colbert de La

     Celles-Saint-Cloud.

 -   Magali Briou, bibliothécaire à la Maison pour tous du Pecq.

 -      Barbara Constantine, écrivain.

       -   Olivia de Lamberterie, journaliste, critique littéraire, rédactrice en chef adjointe au magazine Elle, responsable du service livres et chroniqueuse.

 -      Violette Wippler, professeur de Lettres modernes au Lycée Jeanne d’Albret à Saint-Germain-en-Laye.

 Les critiques pourront être éditées (publications et sites Internet des établissements scolaires, journaux locaux…) avec indication de l’établissement et de la classe – auteur.

 

29 novembre 2012

Les élèves de Poquelin ont écrit... à la manière de Valentine Goby...

Valentine Goby, auteur du roman L'échappée, est venue parler de son travail d'écrivain, lundi 12 novembre, aux élèves de Seconde 3, séduits par cette jeune femme vive et enthousiaste.

Puis, à l'occasion de deux ateliers, elle les a fait entrer en écriture. Ils ont pu écrire un texte à partir de la photographie qui a inspiré son roman L'échappée : une jeune femme, au crâne tondu, est exhibée par une foule en liesse. La scène se situe en 1944, en France, à la Libération.

Les élèves ont adopté le point de vue d'un personnage de cette scène et écrit à la manière de Valentine Goby : écrire à la première personne, au présent, en utilisant ses cinq sens.

En exemple, le texte de Sullivan Vimont.

"Mes pieds tremblent sur les pavés bruyants de ma rue. Mes yeux se baladaient quand la violence m'est apparue : des hommes manifestant inconsciemment leur vengeance, se défoulent sur ce qu'ils pensent être, le symbole de leur souffrance. Au milieu d'eux, une femme traitée comme un mouton, sa fourrure lui est enlevée pour faire des pulls à ses patrons.On peut lire sur son visage, son appel au secours, la tristesse d'une fille sage, que les convictions secouent. Elle a peur, elle tremble, se fait manger par son assiette, ne croyant plus en rien. La joie des autres a endormi la sienne mais elle ne regrette rien, elle a vécu de sa vie, sa plus belle année. On lui met du sang sur les mains, mais son plus grand crime c'est d'avoir aimé."

Sullivan Vimont

Rencontre avec Valentine Goby au lycée Poquelin

Lundi 12 novembre, les élèves de seconde 3 ont rencontré Valentine Goby pour un échange riche et passionnant sur son travail d'écrivain et sur son roman L'échappée.

A l'origine de ce roman, Valentine Goby avait envie de parler "du sentiment d'être étranger à soi, cette envie d'être ailleurs et pas là où l'on est". A partir d'une photographie représentant une jeune femme au crane tondu, entourée et exhibée par une foule en liesse, à la Libération en France en 1944, elle trouve son sujet car "cette femme est étrangère chez elle. Que lui est-il arrivé ? Amoureuse d'un Allemand, elle a transgressé les règles de cette époque où les Allemands occupaient la France. Elle a traversé la frontière entre le bien et le mal, fait quelque chose pour se sentir existé. Elle lâche le contrôle en n’obéissant plus à la Loi mais à son cœur."

Pour donner de la force à son roman, Valentine Goby a fait des recherches, pendant un an, sur la vie sous l'Occupation, sur les femmes tondues. Comme Emile Zola, elle  "va sur le terrain", enquête, prend des notes, lit des archives, des témoignages... Elle tombe sur une photographie : c'est un choc. Son roman partira de cette photo.

Elle puise aussi son inspiration dans sa propre histoire. Non que dans sa famille, cette situation ait été vécue. Mais elle pense que "pour toucher les autres, il faut aller chercher dans ses histoires à soi." Ainsi, elle a ressenti l'envie d'être ailleurs. Enfant et adolescente, Valentine Goby a vécu à la campagne, loin de tout. Il était alors pour elle difficile de se sentir à sa place et elle rêvait d'un ailleurs. Elle appartient à une lignée de femmes qui ont fait des choix qui les engageaient indépendamment de la morale de leur époque. Elle leur rend hommage en dédicaçant L'échappée à son arrière-grand-mère, à sa grand-mère et à sa mère. "La littérature permet de défendre ce à quoi l'on croit."

Valentine Goby n'est pas née dans les livres. "Chez moi, on ne lisait pas. C'est l'ennui qui m'a fait lire." Avec les livres, elle rêve d'ailleurs, voyage sans bouger. Elle commence à lire à 13/14 ans ; son coup de cœur, Le grand Meaulnes d'Alain-Fournier. Elle se découvre une passion pour Zola. Aujourd'hui, la lecture la nourrit ainsi que son oeuvre : "les livres travaillent en moi sans que je le sache."

L'écriture a toujours fait partie de sa vie. Petite, elle écrivait dans sa tête et apprenait de petits poèmes. A 26 ans, elle envoie son premier roman à un éditeur. A l'époque, elle travaille comme professeur de Français dans un collège. Aujourd'hui, elle n'enseigne plus : sa vie est structurée autour de l'écriture. Pour gagner sa vie, elle fait des conférences, anime des rencontres et des ateliers d'écriture.

Après cette rencontre, les seconde 3 du lycée ont eu la chance de participer à l'un de ses ateliers d'écriture. Ils y ont expérimenté la technique d'écriture de Valentine Goby : entrer dans le personnage en empathie, trouver en soi ses sentiments et ses émotions, faire ressentir au lecteur ce que le personnage vit et ressent, pour en donner sens, en expliquer le comportement. En partant de la photographie qui l'a inspirée, elle demande à chaque élève d'adopter le point de vue de l'un des personnages ou objets de cette scène : le tondeur, la tondue, un personnage de la foule ou extérieur à cette foule, un oiseau, les cheveux, un pavé...

Ces textes seront bientôt disponibles sur ce blog.

16 novembre 2012

Quatrièmes de couverture Danbé


Les élèves de la Seconde 2 du lycée Evariste Galois ont écrit des quatrièmes de couverture pour le roman Danbé

« Le respect que je me porte impose aux autres de me respecter ».

 

A chaque épreuve donnée par la vie, Aya se relève. La volonté, la force, la courage et le respect que lui enseigne sa mère malienne rejetée par sa famille font d’elle ce qu’elle est : une petite fille forte face à la mort, insolente envers l’autorité, une jeune femme persévérante au combat n’ignorant rien du racisme et de l’injustice. Autant de qualités qu’il faut pour devenir une championne digne du Danbé. ( Adeline.)

 

«  Je suis en larmes, moi qui n’ai jamais pleuré ».

Pourtant aya aurait eu bien des occasions. Depuis son enfance, les problèmes, les injustices et les tragédies s’amoncèlent. Mais comment réussir lorsque la vie devient si chaotique ? Entre la mort de son père dans un incendie et sa famille malienne qui rappelle les mœurs du pays à sa mère, pas facile pour Aya de tourner a page et d’avancer. Le Danbé, la dignité en malinké va l’aider à s’en sortir. Peut-être un jour pourra t -elle vivre pleinement , sans les fantômes de son enfance ? Ce petit récit attachant raconte comment d’une existence aussi fragile on peut s’élever et devenir quelqu’un de fort. ( Alice)

 

« nous sommes condamnés à filer droit. Ma mère nous le rappelle sans cesse : nous sommes seuls, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. L’échec n’est pas envisageable. »

Normalement l’enfance est une période sans heurt… Pour Aya c’est un combat quotidien : sa mère en est l’arbitre, sa famille , les spectateurs et les divers maux qui la rongent, les adversaires . entre victoires et défaites, Aya s’endurcit. La boxe sera son refuge contre l’adversité : un loisir qui fera d’elle une championne, une habituée du ring ! Jusqu’au dénouement…

Danbé est un livre fort qui retrace le parcours d’Aya, de Ménilmontant  aux projets d’études et d’avenir.  ‘( Eléonore)

 

« Boxer me prouve, à longueur d’entrainements, que j’existe. »

Championne du monde de boxe, Aya Cissoko nous raconte de manière émouvante son parcours de boxeuse et son parcours de femme. A travers les morts successives de ses proches, elle s’accroche au  danbé, à la dignité et à la détermination. Sa mère et la boxe lui apprennent un idéal de vie qui devient un combat contre l’injustice : toujours se relever après la chute.  ( Quentin)

 

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