Auteurs › Valentine Goby

Fil des billets

22 janvier 2013

Valentine Goby par Margaux et Emma

Son lien avec la musique ?

 

Valentine Goby est très attachée à la musique car c’est grâce au piano qu’elle a retrouvé l’usage de sa main droite, gravement blessée pendant son enfance, elle avait reçu un gros morceau de verre. Le chirurgien qui s’occupait d’elle, conseilla à sa mère de lui faire jouer du piano. Au départ, c’était difficile pour elle car elle ne jouait que quelques notes, qui n’étaient pas mélodieuses. Elle s’est ensuite perfectionnée et a retrouvé l’usage complet de sa main.

 

Pour Valentine Goby, la musique est un système de communication universel car que nous parlions français, anglais, chinois, … nous la comprenons tous. C’est pour cela que la musique est omniprésente dans ses récits.

Dans L’Echappée, la musique est le lien symbolisant l’amour entre Madeleine et Joseph.

Valentine Goby par Elise et Juliette

Valentine Goby à un lien très fort avec la musique. Depuis son plus jeune âge, elle entretient une relation particulière avec la musique.

Lorsqu'elle était enfant, une baie vitrée s'est brisée sur elle. Son médecin lui a alors conseillé de se mettre au piano car les muscles de sa main étaient très endommagés. Même si cela était douloureux au début de sa convalescence, jouer du piano lui a permis de reprendre possession de sa main. Valentine Goby ressent toujours quelque chose de puissant par rapport à la musique depuis cet incident. Pour elle la musique est plus qu'un son, c'est un language. C'est aussi une manière d'exprimer ses sentiments. C'est très sûrement à cause de cette relation que la musique est très présente dans ses romans.

Valentine Goby par Aurore et Hoda

Après avoir lu l'Échappée, un roman de Valentine Goby, celle-ci a gentiment accepté de nous rencontrer. Durant tout le cours, Valentine Goby a été très ouverte et elle a répondu à nos questions du mieux que possible. En faisant cela, elle nous a montré une facette de sa personnalité, qui a fait le lien entre ses intentions d'écrivain et qui nous a permis de mieux comprendre le personnage de Madeleine ainsi que le livre entier. Grâce à cela, nous avons pu voir ce roman sous un angle différent et ainsi s'en imprégner plus facilement.

Valentine Goby est imaginative, agréable et sans doute passionnée par ce qu'elle fait. De plus, dû au fait qu'elle fut professeur, elle nous a, grâce à son expérience, plus touché par ses propos que ne l'aurait fait quelqu'un d'autre. Avec sa bonne humeur et sa gentillesse, nous avons eu une très bonne impression de cette auteur.

Valentine Goby, par Gabriel

Suite à l’intervention de Valentine GOBY, j’ai découvert une  femme dynamique qui n’hésite pas à utiliser l’humour.

Malgré le fait qu’elle soit devenue une personne « célèbre », elle garde les pieds sur terre et elle « n’a pas pris la grosse tête ». Elle a un excellent  rapport avec les élèves, sûrement grâce à son passé de professeur. Mais cette  femme est quand même une personne sensible qui a été touchée pas la vie des femmes  tondues. Elle a aussi participé à des œuvres caritatives notamment au Vietnam. Elle touche également un large public avec d’autres œuvres destinées aux  enfants.

On voit donc qu’elle souhaite à la fois distraire et instruire les lecteurs, de  toutes générations, ce qui est important et essentiel dans le monde actuel.

Valentine Goby par Eloi et Augustin

Lors de notre rencontre avec elle, Valentine Goby nous a expliqué comment elle choisit ses titres et ses couvertures.

Lors de ses débuts, elle laissait sa maison d'édition (Gallimard) choisir pour elle ses couvertures, mais pour L'Echappée, la maison d'édition lui proposa plusieurs couvertures différentes qui ne correspondait pas à l'image qu'elle voulait donner de son livre. A partir de ce moment, Valentine Goby a décidé de toujours participer au choix des couvertures de ses romans.

Pour L'Echappée, elle souhaitait que la couverture représente un chemin sans fin.

Pour le titre, elle a hésité à appeler son livre la fugue car ce mot est aussi un terme musical, mais elle trouvait que cela faisait trop penser à une fuite elle choisit donc de l'appeler L'Echappée.

Valentine Goby par Philippe et Aina

Etant jeune (à cinq ans) Valentine Goby a eu un accident, une vitre s’est brisée et un morceau de verre s’est planté dans sa main. Le médecin n’ayant pas de solution particulière pour une rééducation plus rapide a eu malgré tout une idée : mettre Valentine au piano. Celle-ci commença, au début, la douleur se faisait ressentir et les notes répétitives qu’on lui faisait jouer ne lui donnaient guère d’émotion.

Mais, au fur et à mesure, sa main guérissait grâce à cet instrument et elle commençait à prendre goût au piano en jouant des morceaux qui lui plaisaient. Elle reprit l’usage de sa main en ayant pratiqué le piano : la musique lui a permis de vivre de sa plume, vu que désormais sa main est son outil de prédilection. On peut observer l’influence de la musique dans sa vie en constatant la place que celle-ci prend dans la plupart de ses romans.

Valentine Goby par Pricila et Kahina

L’auteur à un lien très fort avec la musique car étant petite elle a eu un accident : une baie vitrée a explosé et un bout de verre lui a sectionné les tendons. Elle a été opérée, elle aurai  pu ne jamais pouvoir s’en resservir sans l’aide de la musique. Son chirurgien avait conseillé à ses parents de la mettre au piano. Elle a eu du mal à commencer car au début le piano ne lui plaisait pas. Cette activité lui a permis de retrouver l’usage de sa main.

Cette écrivaine a une approche de la musique très variée, elle écoute tout genre de musique. Elle a aidé des jeunes en difficulté à s’ouvrir grâce a la musique classique.

Dans la plupart de ses romans elle évoque la musique. Dans L’échappée la musique a un rôle très important car Joseph est pianiste et c’est grâce à la musique qu’ils se  rencontrent et qu’une histoire d’amour naît.      

29 novembre 2012

Rencontre avec Valentine Goby au lycée Poquelin

Lundi 12 novembre, les élèves de seconde 3 ont rencontré Valentine Goby pour un échange riche et passionnant sur son travail d'écrivain et sur son roman L'échappée.

A l'origine de ce roman, Valentine Goby avait envie de parler "du sentiment d'être étranger à soi, cette envie d'être ailleurs et pas là où l'on est". A partir d'une photographie représentant une jeune femme au crane tondu, entourée et exhibée par une foule en liesse, à la Libération en France en 1944, elle trouve son sujet car "cette femme est étrangère chez elle. Que lui est-il arrivé ? Amoureuse d'un Allemand, elle a transgressé les règles de cette époque où les Allemands occupaient la France. Elle a traversé la frontière entre le bien et le mal, fait quelque chose pour se sentir existé. Elle lâche le contrôle en n’obéissant plus à la Loi mais à son cœur."

Pour donner de la force à son roman, Valentine Goby a fait des recherches, pendant un an, sur la vie sous l'Occupation, sur les femmes tondues. Comme Emile Zola, elle  "va sur le terrain", enquête, prend des notes, lit des archives, des témoignages... Elle tombe sur une photographie : c'est un choc. Son roman partira de cette photo.

Elle puise aussi son inspiration dans sa propre histoire. Non que dans sa famille, cette situation ait été vécue. Mais elle pense que "pour toucher les autres, il faut aller chercher dans ses histoires à soi." Ainsi, elle a ressenti l'envie d'être ailleurs. Enfant et adolescente, Valentine Goby a vécu à la campagne, loin de tout. Il était alors pour elle difficile de se sentir à sa place et elle rêvait d'un ailleurs. Elle appartient à une lignée de femmes qui ont fait des choix qui les engageaient indépendamment de la morale de leur époque. Elle leur rend hommage en dédicaçant L'échappée à son arrière-grand-mère, à sa grand-mère et à sa mère. "La littérature permet de défendre ce à quoi l'on croit."

Valentine Goby n'est pas née dans les livres. "Chez moi, on ne lisait pas. C'est l'ennui qui m'a fait lire." Avec les livres, elle rêve d'ailleurs, voyage sans bouger. Elle commence à lire à 13/14 ans ; son coup de cœur, Le grand Meaulnes d'Alain-Fournier. Elle se découvre une passion pour Zola. Aujourd'hui, la lecture la nourrit ainsi que son oeuvre : "les livres travaillent en moi sans que je le sache."

L'écriture a toujours fait partie de sa vie. Petite, elle écrivait dans sa tête et apprenait de petits poèmes. A 26 ans, elle envoie son premier roman à un éditeur. A l'époque, elle travaille comme professeur de Français dans un collège. Aujourd'hui, elle n'enseigne plus : sa vie est structurée autour de l'écriture. Pour gagner sa vie, elle fait des conférences, anime des rencontres et des ateliers d'écriture.

Après cette rencontre, les seconde 3 du lycée ont eu la chance de participer à l'un de ses ateliers d'écriture. Ils y ont expérimenté la technique d'écriture de Valentine Goby : entrer dans le personnage en empathie, trouver en soi ses sentiments et ses émotions, faire ressentir au lecteur ce que le personnage vit et ressent, pour en donner sens, en expliquer le comportement. En partant de la photographie qui l'a inspirée, elle demande à chaque élève d'adopter le point de vue de l'un des personnages ou objets de cette scène : le tondeur, la tondue, un personnage de la foule ou extérieur à cette foule, un oiseau, les cheveux, un pavé...

Ces textes seront bientôt disponibles sur ce blog.

06 novembre 2012

Valentine Goby : photographie

Valentine Goby en dédicace dans le cadre du "Livre sur la Place", Nancy, septembre 2011

                         Auteur : Ji-Elle