06 mars 2016

Liens vers les trois contes d'Andersen sur la page Wikipédia de la pièce

6 03 2016

Le Roi nu

Le Roi nu est une pièce en deux actes d'Evgueni Schwartz écrite en 1934 et dont l'intrigue est inspirée et adaptée de trois contes de Hans Christian Andersen, Les Habits neufs de l'empereur, Le Porcher (en) et La Princesse au petit pois.

La pièce de Schwartz, comportant des allusions dangereuses sur Staline d'après les autorités soviétiques, a été publiée pour la première en 1960 seulement et n'a donc jamais été mise en scène au cours de la vie du dramaturge, mais lui a apporté une gloire posthume.

Sommaire

Intrigue

Le porcher Henry est amoureux de la princesse Henriette. Cependant le roi, père de la princesse, n'est pas content du choix et désire que sa fille épouse le roi d'un royaume voisin, un dictateur sot. Henry tente de contrecarrer ce projet par un subterfuge. Avec son ami Christian, ils se font passer pour des tisserands capables de confectionner un habit de prestige qui n'est visible que par des personnes intelligentes. Et ainsi le roi se présente complètement nu devant ses sujets.

Personnages

Le texte de Schwartz compte 48 personnages, les comédiens interprétant chacun plusieurs personnages.

  • Henriette, princesse, fille du roi
  • Henry, le porcher
  • Le roi, le père de Henriette
  • Christian, un ami de Henry
  • Le roi d'un royaume voisin
  • La gouvernante
  • Les gendarmes
  • Les militaires
  • Le public

Commentaires

Sous une apparence de conte féerique — un des personnages est le « ministre des tendres sentiments machiavéliques » —, la pièce cache un pamphlet et tient un propos politique. Le roi nu est un tyran qui représente Hitler — le régime soviétique y a reconnu Staline — et l'intrigue veut représenter la montée du totalitarisme et du régime nazi.

Mise en scène du "Roi nu" par Laurent Pelly au théâtre de La Croix Rousse en 2005

6 03 2016

         Présentation du spectacle sur le site "art russe" :

Avec Le Roi nu, Evguéni Schwartz s’attire en effet les foudres de la censure. C’est un inconscient, un insolent qui ne voit pas, ou feint de ne pas voir, que sous les traits du roi nu pourraient apparaître ceux de Joseph Staline. Le Roi nu ne sera créé que vingt-trois ans après avoir été écrit. Cette pièce qui était une charge vengeresse contre l’hitlérisme restera près d’un quart de siècle aux enfers.

Evguéni Schwartz est un auteur original au regard de la littérature russe, puisqu’il y introduisit un genre : la fable fantastique.

Un anticonformiste qui refusait la terreur des polices staliniennes contre lesquelles le genre fantastique le prémunissait.

Mais bien loin d’endormir la vigilance des censeurs, l’œuvre de cet auteur épris de liberté allait au contraire porter tous les soupçons sur sa personne : le roi nu, n’est-ce pas Josef Staline lui-même ?...

Le Roi nu restera ainsi en Enfer (interdit) près d’un quart de siècle avant de pouvoir être joué.

Un spectacle enchanteur pour toute la famille

Laurent Pelly, qui dirige le centre dramatique des Alpes, nous transporte dans la féerie féroce d’un royaume tyrannique, où une jeune princesse doit épouser un vieux barbon couronné, cruel et coquet. Heureusement, le porcher Henri et son compère Christian se déguisent en tisserands pour proposer au roi une étoffe merveilleuse, invisible aux yeux des imbéciles et des traïtres. Aussitôt, celui-ci leur commande un vêtement pour sa noce. Vous imaginez la suite...et vous la connaissez puisque Schwartz emprunte à un conte d’Andersen l’argument de sa pièce. Le recours au fabuleux lui permet de contourner la censure- l’écrivain soviétique vise ici rien moins que Staline, dont il eut à subir la dictature-et lui autorise toutes les libertés de ton, d’invention, de provocation...

Mise en scène du "Roi nu" au théâtre de La Tempête en 2010 par Philippe Awat

6 03 2016

LE ROI NU de Evguéni Schwartz
mise en scène Philippe Awat

traduction de André Markowicz
(Éditions Les Solitaires Intempestifs)

Écrit en 1934, Le Roi nu est une fable librement adaptée de trois contes d’Andersen : un jeune porcher tombe amoureux d’une princesse, mais le père de la jeune fille s’oppose farouchement à leur union et décide de la marier à un roi voisin, un dictateur tyrannique et fanatique. Le jeune porcher, aidé de son meilleur ami, va monter un incroyable stratagème pour déjouer le dessein du père. Sous les aspects du conte, l’auteur russe E. Schwartz (1896-1958) dénonce le conformisme et la terreur que suscite un pouvoir politique implacable. Il choisit pour héros ceux qui ont su résister et lutter. Schwartz a le goût du gag et les trouvailles fourmillent : mélange de styles, d’expressions, accumulations verbales, onomatopées, c’est une véritable délectation du verbe. « Je n’écris pas un conte pour dissimuler une signification, mais pour dévoiler, pour dire à pleine voix, de toutes ses forces, ce que je pense. »

Vidéo avec des captations du spectacle et un entretien avec Philippe Awat ICI !

Une autre vidéo d'une durée de 3:08 mn : https://www.youtube.com/watch?v=dl-fCCAI5m4

"Le Roi nu" d'Evguéni Schwartz

6 03 2016

Cette année, les élèves de 1ère et de Terminale de l'option théâtre travaillent sur une adaptation de la pièce Le Roi nu d'Evguéni Schwartz.

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10 mai 2015

"Orphelins" de Dennis Kelly - Mise en scène Arnaud Anckaert au Théâtre de Suresnes

10 05 2015

Orphelins au Théâtre Jean Vilar

mercredi 8 avril à 21:00

Un soir ordinaire dans une famille ordinaire. Helen et son mari Danny dînent en tête-à-tête quand Liam, le frère d’Helen, débarque couvert de sang. Et la vie ordinaire va virer au cauchemar.

Le jeune homme, élevé par sa sœur à la mort des parents, prétend avoir aidé l’étranger blessé qui se tient dehors. Mais son histoire ne tient pas debout.
Très vite, elle éveille les soupçons. Dans le quartier miné par l’insécurité, la peur de l’étranger se vit comme une menace et les agressions se multiplient. Le couple doit-il hurler avec les loups et appeler la police ou garder le silence ?
C’est le cas de conscience que soulève ce huis clos où le crime raciste s’invite à la table familiale. L’auteur, Dennis Kelly, livre là un thriller psychologique, qui maintient la tension jusqu’au bout. Quant à Arnaud Anckaert, qui en met en scène la création française, il renoue avec le théâtre brut et direct qu’il affectionne.

Voir ICI la vidéo proposée sur le site du Théâtre de Suresnes pour présenter cette pièce.

Interview de la comédienne Agnès Sourdillon par Benoîte Augère de Terminale L

10 05 2015

Comment sans le langage des gestes du corps, le jeu peut-il être retransmis par le visage ?


 

Benoîte Augère : Vous est-il arrivé de jouer un personnage particulier qui ne demandait pas de recours aux gestes mais se jouait uniquement avec le visage ? Si oui, quel a été votre ressenti ?

Agnès Sourdillon : Je n’ai jamais eu l’occasion de jouer tout au long d’une pièce un personnage dont seul le visage aurait été actif. Il m’est arrivé, par contre, au cours d’une pièce, de jouer des scènes où, effectivement, seule la mobilité de mon visage était perceptible par les spectateurs…

…mais alors, bien évidemment, la disparition du reste du corps fait tout autant sens pour le public que l’expression du visage lui-même. Car tout « parle » au théâtre : ce qui est en lumière tout autant que ce qui peut demeurer dans l’ombre, un accessoire abandonné en fond de scène raconte encore quelque chose même si l’action se déroule à l’avant-scène, la coulisse par laquelle un acteur vient de sortir continue également par sa béance même à produire une émotion : tout l’espace inter-agit, y compris l’espace « salle » où sont assis les spectateurs. Autrement dit, jamais un visage n’est seul à s’exprimer sur un plateau, il fait corps avec l’espace, corps avec l’immobilité de son corps, avec la dissimulation de son corps si celui-ci est caché, corps avec l’obscurité même qui pourrait l’entourer… L’émotion que peut susciter le visage d’un comédien est donc aussi prise en charge par tout ce qui l’entoure, ce visage n’est jamais une page blanche isolée où tout s’écrirait… et c’est donc la première chose qui me vient à l’esprit : la conscience qu’un acteur a de cette inter-activité de tout ce qui se donne à voir.

Je pourrais dire aussi, dans la même idée, que ce que l’on cache est visible au théâtre. Sur un plateau tout est offert, frontalement, il n’y a pas de « cachoterie » ! Même le magicien le sait qui devine que le public s’intéresse tout autant au lapin qui sort de son chapeau qu’à tenter d’élucider quelles sont les « ficelles », les explications, de son tour ! Paul Claudel disait qu’un acteur est visible sur scène « comme un pou entre les deux lames de verre d’un microscope ! ». Alors, même si seul mon visage a la possibilité de s’exprimer, tout le reste parle, c’est comme une loi au théâtre qui ne connaît pas, contrairement au cinéma, le « gros plan »…

C’est pour cela que les rares pièces qui, à ma connaissance, ne mettent en jeu « que » le visage des comédiens sont très lourdes de sens : c’est ce qui arrive avec un auteur comme Samuel Beckett. Il a écrit une pièce (Pas moi) où seule une bouche parle, les spectateurs ne voient que les lèvres de l’acteur… Il a aussi écrit des pièces où les didascalies indiquent que le corps de l’acteur est assis dans un fauteuil roulant (le personnage de Hamm dans Fin de partie) ou englué dans un tas de terre (dans Oh les beaux jours) ou caché dans une poubelle (les personnages de Nagg et Nell dans Fin de partie) : là, effectivement le visage a un rôle prépondérant mais la contrainte en elle-même est extrêmement signifiante, lourde de sens : l’entrave du corps est alors métaphorique (elle exprime une certaine privation de liberté que l’humanité subit ou s’impose à elle-même). Mais Beckett, en privant de corps ses comédiens, sait aussi qu’il peut compter sur l’expression de leur visage et l’humour noir de son texte pour apporter de l’humanité, voire même de la drôlerie aux situations inextricables dans lesquelles il plonge ses personnages.

 

Benoîte Augère : Selon vous serait-il possible de jouer n’importe quel personnage sans recourir aux gestes, juste avec le visage ?

Agnès Sourdillon : C’est ce qu’on a appelé le « théâtre de l’absurde » et c’est un cas un peu particulier. Il part en lutte contre un certain théâtre formaté où le corps de l’acteur est toujours beau et athlétique, conforme aux idées toutes faites. J’ai bien deviné que ton questionnement porte sur autre chose et j’espère pouvoir y répondre de façon plus ouverte et positive par la suite, en te disant que justement la force d’un comédien est de n’avoir rien de formaté, que sa liberté est d’être autre, de nous donner à voir l’humanité avec un regard neuf, débarrassé de tout cliché et que, dans ce cadre, bien sûr, tout est possible, quelles que soient les aptitudes physiques de l’interprète, son âge, sa couleur de peau, de cheveux, sa corpulence et que sais-je !

Avant de repréciser un peu cette idée, je reviens à mes expériences de comédienne où mon corps était entravé et où mon expressivité reposait sur mon visage et ma voix.

La voix est un chapitre à part entière et je ne vais pas trop le développer. Ceci pourtant d’essentiel : la voix et le langage qu’elle porte, qui la traverse, sont mouvements, cela se diffuse dans l’espace, un phrasé particulier est une arabesque dans l’espace, déjà presque comme un chant même s’il s’agit de voix parlée, cela bouge, danse au rythme des répliques, des silences et des accélérations de paroles, un mot peut se lancer dans l’espace comme un véritable projectile ou comme une onde caressante, et, effectivement, très concrètement, les sons sont des ondes, quelque chose d’invisible mais qui, dans les lois de la physique, met en mouvement l’air et se propage jusqu’aux spectateurs. Même si seul le visage peut bouger, la parole, elle, est capable d’infinis mouvements, bref de déplacer des montagnes !

J’ai un exemple très précis de cela à te raconter où mon visage et ma voix, sans l’aide de la mobilité de mon corps, étaient mes seuls instruments pour exprimer tout un numéro de cirque : c’était dans un spectacle qui s’appelait La Chair de l’homme, écrit et mis en scène par Valère Novarina (création Festival d’Avignon 1995). Dans une scène, j’étais debout sur un cube en bois, je portais un manteau de clown très lourd, un manteau de clown très ancien prêté par le cirque Bouglione, tout brodé de perles et de paillettes, je prenais une pause unique les bras en croix et, les yeux fermés presque tout le long du monologue, je racontais un numéro de trapèzes volants : ma voix énumérant la succession des figures acrobatiques des voltigeurs et mon visage offert devaient évoquer à eux seuls le « ciel » d’un chapiteau de cirque où 9 trapézistes voltigeaient  (il y a quelque chose d’un sentiment de vulnérabilité qui se lit au théâtre quand un acteur ferme les yeux, il donne l’impression de s’abandonner, un état de douce passivité, de confiance qui permet au spectateur de le rejoindre dans ce qu’il dit, dans son rêve, c’est du moins l’impression que j’avais à ce moment-là mais je ne m’interdisais pas d’ouvrir parfois les yeux pour ne rien figer, pour que cela reste simple et vivant). Ce qui agissait, c’était le don de mon visage en lumière (aidé dans sa transfiguration par les reflets des paillettes du manteau de clown !) et ma voix disant le texte, le rythme de mes paroles. Peu importe mon immobilité, je donnais à voir tout le numéro de trapèze, tout cela en ayant un peu peur de me tromper dans le texte (la peur du trou de mémoire ! Mais dans les grandes tirades comme celle-là le public a peur aussi pour la mémoire du comédien et cela fait partie du plaisir ! Sinon on serait des robots qui récitent !) Mais sans courir le risque autrement plus dangereux de chuter dans le filet comme les vrais trapézistes ! Voilà un exemple où, au théâtre, un visage et une voix peuvent beaucoup : convoquer à eux seuls l’émerveillement et l’émotion à la fois exaltante et fragile, existentielle, que procure un numéro de trapèzes volants. Je crois que cet exemple peut répondre déjà un peu à ton questionnement : la force d’évocation qu’un comédien privé de la mobilité du corps peut avoir sur la scène.

Parmi mes autres expériences où le visage était mon principal instrument pour m’exprimer, il y a effectivement ces scènes de L’Origine rouge et de L’Acte inconnu de ce même auteur : Valère Novarina. Nos visages apparaissaient dans certaines scènes dans des cadres, comme des portraits, des tableaux accrochés au mur d’une petite maison peinte en rouge que l’on apportait sur le plateau comme un accessoire, un élément du décor. Le visage s’offre alors comme un portrait peint ou une photographie épinglée (il y aurait beaucoup à dire sur l’art du portrait ! Comme une blague, Romain Gary disait qu’il était très reconnaissant au visage humain pour le service qu’il a rendu à la peinture de la Renaissance !). Dans ces scènes où notre visage seul apparaissait encadré, le but était plutôt comique : il visait une certaine remise en cause des lourdeurs que peut parfois représenter un héritage familial, avec la figures des ancêtres épinglées aux murs qui semblent nous surveiller, le poids de la généalogie ou des idoles omniprésentes … Dans certaines foires et fêtes foraines on retrouve ce principe : un tableau, une toile peinte, où est prévu un trou où passer la tête, une façon de se caricaturer soi-même, d’apprendre à rire de soi et là, toutes les grimaces sont bienvenues ! C’est vieux comme le monde, cela passe par les carnavals du Moyen-Age, se retrouve dans l’esprit des farces de Molière, jusqu’à l’art des caricaturistes d’aujourd’hui (qu’ils soient humoristes sur scène ou dessinateurs comme dans « Charlie Hebdo » dont tu as sûrement entendu parler ce mois de janvier 2015). Apprendre à rire de soi, à rire joyeusement de notre condition, est une chose saine qu’offre la scène !

08 mars 2015

Le processus de création théâtrale dans "Les Acteurs de bonne foi" de Marivaux

8 03 2015

Par Marie SOURDILLON

La pièce de Marivaux pose la question de la représentation théâtrale de manière très concrète. On peut suivre le processus qui va du projet à sa réalisation. Même si celle-ci n’a finalement pas lieu, on en suit les diverses étapes. Il faut penser à tout, et Marivaux parle en connaissance de cause. On observe dans la pièce comment se répartissent les tâches, les responsabilités de chacun. Bien qu’il s’agisse d’amateurs et non de professionnels, on retrouve des éléments incontournables de la réalité d’une production théâtrale. Et on peut faire des liens avec les problèmes concrets qui se posent aujourd’hui encore dans la création théâtrale.

     

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28 février 2015

La mise en scène de Jean-Pierre Vincent au Théâtre Nanterre-Amandiers en 2010

28 02 2015
Le dossier pédagogique sur la mise en scène de Jean-Pierre Vincent en 2010,  ici ! Et les photos et vidéos en lien, !

Extrait des réflexions de Jean-Pierre Vincent :

"On reste à chaque lecture frappé par la cruauté des manipulations marivaudiennes (c’est-à-dire celles de l’humanité...). Il faudra passer par cette phase cruelle avant d’y retrouver la comédie. Car il y a évidemment comédie dans tout cela, comme il pourrait y avoir tragédie. Ces deux versants du théâtre inventé par les Grecs ontau fond le même sujet, le même ressort, mais vu d'un angle différent. Ils avaient inventé en même temps la tragédie pour dire aux « mortels » que leurs ennuis c’était bien plus grave qu’ils ne le pensaient ; et la comédie pour leur dire que c’était beaucoup moins grave qu’ils ne le pensaient ; et c’est dans le voyage entre ces deux extrêmes que nous menons notre barque, individuelle et collective, inclinant tantôt d’un côté, tantôt de l’autre."

27 février 2015

EXERCICES SUR LE PLATEAU

27 02 2015

La montagne

Imaginer que l'on s'adresse à quelqu'un qui se trouve derrière une montagne devant soi.  L'atteindre par la voix sans crier, simplement en visualisant la trajectoire de la voix jusqu'à cette personne imaginée.

Le mur réflecteur

Placer les élèves face à un mur imaginaire, à plus ou moins longue distance. Toujours avec l'imagination, leur demander de visualiser le trajet de la voix qui va vers le mur en s'intensifiant, voix qui rebondit et revient vers soi en diminuant. Utiliser une phrase plus ou moins longue selon la capacité respiratoire. Commencer par le court et aller vers le long.

Le rire, les rires

Déambulation, marche simple et régulière, allure modérée en fauteuil roulant. Lorsque vous croisez un partenaire, lui adresser un "bonjour" en riant : soit un début de rire, soit en cachant ce rire, soit en se moquant, soit en ne pouvant pas parler à cause de lui, soit en explosant de rire. La phrase ou l'adresse peut varier : "comment vas-tu ?", "je vais mal /bien", "au revoir"...

Le souffle

La main devant la bouche disposée comme pour siffler, le souffle se dirige en petites impulsions sur le centre de la paume que l'on met d'abord près de la bouche, puis de plus en plus loin. Prendre garde à ce que la respiration soit bien ventrale.

Contrôler sa respiration : commencer par se vider de son air puis... inspiration en trois temps, apnée trois temps, expiration trois temps, apnée trois temps, ...puis cinq/sept pour inspirer, expirer;...L'apnée peut aller jusqu'à cinq temps. Prendre garde à la tête qui tourne. Respiration ventrale bien entendu.

Approche du théâtre par l'image

27 02 2015

Oeuvres-sources :

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