Par Lina WANG
Le journal de bord est tenu cette année par les élèves de l'option. Qu'ils en soient remerciés !
11 décembre 2016
10 octobre 2016
Au cours de cette séance, nous avons pu avoir plus d’informations sur la pièce que nous allons voir la semaine du mercredi 12 octobre : une adaptation du livre Anna Karénine de Léon Tolstoï. Après un cours sur le roman au théâtre fait par Madame Sourdillon, Madame Blettery a présenté ce grand (et long !) roman russe, et l'actrice iranienne Golshifteh Farahani, qui joue le rôle d'Anna dans la mise en scène de Gaëtan Vassart.
Une fois Natacha arrivée, nous avons travaillé notre « voix de tête » ainsi que notre « voix de gorge ». Pendant un instant, la rotonde s’est transformée en ruche. Ensuite, nous avons travaillé en improvisation sur des extraits d’une pièce choisie "totalement par hasard" (je me demande si l’ironie de cette remarque est aussi flagrante à l’écrit qu'à l'oral) ! Quelle est cette pièce ? Du Musset... A suivre !
Nous avons enfin pu voir les extraits de « Ariane où l’âge d’or » par Philippe Caubère promis par Madame Sourdillon (merci à Monsieur Moreau pour l’aide technique).
Nous avons tous hâte de revoir les acteurs du Théâtre Du Cristal qui nous avaient tant fait rire avec leur spectacle de cabaret. Le prochain article rendra compte des impressions des élèves sur la pièce précédemment citée.
Angélique et Claire B.
Nous avons pratiqué divers exercices d’improvisation. Le premier, intitulé le « répondeur » consistait à laisser un message sur le répondeur d’une certaine Mademoiselle Dupont. À chaque tour que nous faisions, l’anxiété de notre personnage devenait plus forte. Pour cet exercice, l’écoute était primordiale, afin d’éviter les incohérences de l’intrigue. C’est ainsi que Mademoiselle Dupont, à l’origine bonne sœur, a été chassée de son couvent, a abandonné son chien, est mère d’un enfant illégitime, a fait mourir sa mère de chagrin tout en étant activement recherché par la CIA. Je pense que cet exercice nous a permis de mieux nous connaître pour les prochaines improvisations.
Le deuxième exercice (que j’intitulerai personnellement : « le tableau en musique ») consistait à créer une situation mouvante sur un fond musical, puis petit à petit l’image devait se figer totalement. À la fin de la « mise sur pause », chacun des protagonistes devait faire part au public de sa pensée du moment. Encore une fois l’écoute mutuelle était de rigueur pour chacun des acteurs car sinon une incompréhension de la situation par le public (et quelquefois par certains acteurs) était à craindre. Ce fut d’ailleurs très divertissant d’entendre les différents points de vue des spectateurs sur nos créations : une grand-mère pouvait alors se changer en tyrannosaure Rex !
Angélique