s'exprimer, partager, créer, échanger...au lycée Marie Curie de Versailles

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

20 mai 2018

J'ai derrière le ciel

J'ai derrière le ciel un ciel pour revenir
Un nouveau monde, infini mais déjà révolu 
Des âmes m'y attendent, même si je ne les reverrai jamais
Il y fait jour et nuit à n'importe quelle heure
Le temps est long, suspendu et pourtant si lent
Ce monde m'attend, il m'appelle, je le sens en moi
Ma vision s'atténue, mes gestes sont ralentis, mon coeur ne bat plus
J'y suis.

 

Héloïse Hadsky
 

Soupçon de rêves


Soupçon de rêves
 
Comme la pluie qui tombe sur la terre rouge,
Comme la glace sur un tapis brulant
Voici des rêves volants.
 
Cette fleur dansante bousculée par la violente brise
Cette chaleur d’été qui nous méprise
Voici la réalité volée.
 
Nous voici devant cette réalité où nous demeurons prisonniers
Vaudrait-il mieux rêver ou subir ?
Ces questions me font souffrir.
C’est pour cela que je préfère vivre,
Dans un monde où règnent les sourires.
 
 Lucile HERVE  1L1

Euphorie

Euphorie

La peur tétanise mes pensées
Ai-je eu raison de venir ici ?
Le compte à rebours sera bientôt passé
J’entends ces murmures, quand cela sera-t-il fini ?
Quand, soudain me remonte une vive chaleur dans la peau,
Je ne pense plus, le temps semble être parti.
D’un coup des lumières blanches me dévisagent et m’éblouissent,
J’y suis, face à eux.
Les murmures deviennent des cris, et dans ma tête aussi
Cette euphorie solitaire serait-elle devenue populaire ?

 

Lucile Hervé, 1re Littéraire

VRAI AMOUR


                             Vrai amour


On s’aime, on saigne, mon amour que faire? 
J’ai essayé d’atteindre le paradis, j’ai atteint  l’enfer
J’ai fait en sorte de ne plus te quitter, de t’aimer à jamais
Grand amour que tu es, et que tu seras pour l’éternité 
Ô Roméo grand amour séparé par les cieux, vois-tu la lueur au fond de mes yeux? 
Attends-moi, regarde-moi et écoute-moi parler de toi comme jamais plus tu ne m’aimeras
Je n’ai jamais voulu te perdre, juste t’aimer
Entre remords et regrets, plus rien ne prône la paix
Et quand bien même je te rejoignais, j’espère que tu penseras et tu sauras, que seuls les vrais amours finissent pas se retrouver
Quelqu’un a dit que l’amour est magique, la magie n’est qu’illusion, Roméo...

Sophia OMRANE, 1re Littéraire
 

Une ligne qu'on trace...

Une ligne qu’on trace sur un papier jaune et vieilli,
Un trait sur une feuille, un mur dans la vie.
Des familles qui se déchirent à cause d’un rien,
L’amour qui n’est plus à cause de trop hauts confins.
 
Ce n’est rien, ce n’est qu’abstrait, juste de l’encre versée.
Alors pourquoi je sens partir ma liberté ?
Je me sentais voler et voilà que je tombe.
Ecrasée par la pierre, je vois une colombe.
 
Elle est en haut du mur figée sous le soleil,
Me regardant lutter contre ces chaines.
L’oiseau impuissant, malgré ses ailes vermeilles,
Désire fuir autant que moi ce monde empli de haine. 

 

TESS SADOWSKI - 1RE LITTERAIRE

The Truth, un poème traduit en anglais dans le cadre du projet FRONTIÈRES

The truth

If in some smothering dreams you could see a burial,
If in some smothering dreams you could see an innocent young boy killed by a man,
If you could hear the scornful jokes by your enemies,
If you are wounded with a gun, physically and in your head,
You can choose to stand up and not bend,
If you could chose to act to stay a civilised human,
The war is not for you.

by Raphaël Daubert. 1re L 1

El Extranjero

Poème de Remy Johnson traduit en espagnol :

 

El extranjero

 

Como un extranjero en un nuevo país,

Como la nieve en el Sahara,

No estoy en mi sitio,

Me siento muy pequeño,

En un mundo demasiado grande para mí,

Este mundo me cansa,

Yo me iré pronto,

Yo no puedo vivir así,

El tiempo pasa,

Todavía no me siento bien aquí,

No soy el único así,

Yo nadie se cansa,

La felicidad esta al final en mi vida.

 

Traduit par Camille Alvarez et Roxane Brocherieu

L’étranger

 

Comme un étranger dans un nouveau pays,

Comme de la neige au Sahara,

Je ne suis pas à ma place,

Je me sens tout petit,

Dans un monde trop grand pour moi,

Ce monde me lasse,

Je suis bientôt parti,

Je ne peux plus vivre comme ça,

Le temps passe,

Je ne suis toujours pas bien ici,

Je ne suis plus le seul comme ça,

Plus personne ne se lasse,

Le bonheur est finalement dans ma vie

Projet de Classe à PEAC 

 

Aucun homme n'est une île - CLARA LOPEZ 1re L1


 

Aucun homme n’est une île,

Aucun homme n’est un pays, un territoire, une contrée, une vallée, …

Aucun homme n’est pouvoir, loi, juge et jurés.

Tous les hommes sont différents,

Tous les hommes sont uniques mais pourtant similaires,

Tous les hommes sont égaux.

Ils ont tous le même droit d’aimer, de chérir,

Et de vivre la vie qu’ils veulent.

Les seules frontières que les hommes subissent sont l’indifférence et l’égoïsme.

L’espoir,

Seul l’espoir d’un monde meilleur,

Nous aidera à voir,

Qu’en chaque homme il y a une étincelle.

Et que toutes ces étincelles éblouiront un monde sans frontière.


 

Clara Lopez 1L1


 

Autrefois... TANIA KIS 1RE L1

Autrefois, je m’amusais avec un petit rayon bleu,

Il était chaleureux et joyeux.

Puis un jour, alors que je m’approchais de lui, il s’écarta violemment.

Sa lueur s’était ternie et était devenue froide et obscure.

De ses tranchantes épines, il me bouscula et me tourna le dos.

La fumée dissipée, les phares éteints je repris mes esprits.

Ne perdant pas espoir je lui dis :

« Je ne t’en veux pas mon petit rayon bleu,

Car je sais qu’un jour, nous nous reverrons tous deux. »

Un reflet argenté s’échappa d’une cavité,

Aussi, durant des années comme un doux secret,

 Je le gardai comme souvenir de notre belle complicité,

Aucunement entachée et conservée dans son écrin de volupté.

TANIA KIS - 1RE L1

Le doigt sur la gâchette... BILAL LACHAUX - 1RE L1

 

Le Rouge est mis.

 

Les mains sur le volant et le capot fumant, j'avance.

J'avance, vers là bas, là où la liberté me tend les bras.

J'avance, droit dans le mur.

 

Le doigt sur la gâchette et l’œil sur la cible, je vise.

Je vise ce chariot de traîtres prêt à renier leurs maîtres.

Je vise droit dans le pare-brise.

 

Du haut du mirador, le Rouge fait couler le rouge.

Sur le granit, la Liberté saigne.

 

Le poids-lourd n'est pas passé, ses occupants non plus,

Et c'est un poids lourd à porter pour le garde qui s'est tu..

 

BILAL LACHAUX, 1re L1

- page 8 de 32 -