s'exprimer, partager, créer, échanger...au lycée Marie Curie de Versailles

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20 mai 2018

Une ligne qu'on trace...

Une ligne qu’on trace sur un papier jaune et vieilli,
Un trait sur une feuille, un mur dans la vie.
Des familles qui se déchirent à cause d’un rien,
L’amour qui n’est plus à cause de trop hauts confins.
 
Ce n’est rien, ce n’est qu’abstrait, juste de l’encre versée.
Alors pourquoi je sens partir ma liberté ?
Je me sentais voler et voilà que je tombe.
Ecrasée par la pierre, je vois une colombe.
 
Elle est en haut du mur figée sous le soleil,
Me regardant lutter contre ces chaines.
L’oiseau impuissant, malgré ses ailes vermeilles,
Désire fuir autant que moi ce monde empli de haine. 

 

TESS SADOWSKI - 1RE LITTERAIRE

The Truth, un poème traduit en anglais dans le cadre du projet FRONTIÈRES

The truth

If in some smothering dreams you could see a burial,
If in some smothering dreams you could see an innocent young boy killed by a man,
If you could hear the scornful jokes by your enemies,
If you are wounded with a gun, physically and in your head,
You can choose to stand up and not bend,
If you could chose to act to stay a civilised human,
The war is not for you.

by Raphaël Daubert. 1re L 1

El Extranjero

Poème de Remy Johnson traduit en espagnol :

 

El extranjero

 

Como un extranjero en un nuevo país,

Como la nieve en el Sahara,

No estoy en mi sitio,

Me siento muy pequeño,

En un mundo demasiado grande para mí,

Este mundo me cansa,

Yo me iré pronto,

Yo no puedo vivir así,

El tiempo pasa,

Todavía no me siento bien aquí,

No soy el único así,

Yo nadie se cansa,

La felicidad esta al final en mi vida.

 

Traduit par Camille Alvarez et Roxane Brocherieu

L’étranger

 

Comme un étranger dans un nouveau pays,

Comme de la neige au Sahara,

Je ne suis pas à ma place,

Je me sens tout petit,

Dans un monde trop grand pour moi,

Ce monde me lasse,

Je suis bientôt parti,

Je ne peux plus vivre comme ça,

Le temps passe,

Je ne suis toujours pas bien ici,

Je ne suis plus le seul comme ça,

Plus personne ne se lasse,

Le bonheur est finalement dans ma vie

Projet de Classe à PEAC 

 

Aucun homme n'est une île - CLARA LOPEZ 1re L1


 

Aucun homme n’est une île,

Aucun homme n’est un pays, un territoire, une contrée, une vallée, …

Aucun homme n’est pouvoir, loi, juge et jurés.

Tous les hommes sont différents,

Tous les hommes sont uniques mais pourtant similaires,

Tous les hommes sont égaux.

Ils ont tous le même droit d’aimer, de chérir,

Et de vivre la vie qu’ils veulent.

Les seules frontières que les hommes subissent sont l’indifférence et l’égoïsme.

L’espoir,

Seul l’espoir d’un monde meilleur,

Nous aidera à voir,

Qu’en chaque homme il y a une étincelle.

Et que toutes ces étincelles éblouiront un monde sans frontière.


 

Clara Lopez 1L1


 

Autrefois... TANIA KIS 1RE L1

Autrefois, je m’amusais avec un petit rayon bleu,

Il était chaleureux et joyeux.

Puis un jour, alors que je m’approchais de lui, il s’écarta violemment.

Sa lueur s’était ternie et était devenue froide et obscure.

De ses tranchantes épines, il me bouscula et me tourna le dos.

La fumée dissipée, les phares éteints je repris mes esprits.

Ne perdant pas espoir je lui dis :

« Je ne t’en veux pas mon petit rayon bleu,

Car je sais qu’un jour, nous nous reverrons tous deux. »

Un reflet argenté s’échappa d’une cavité,

Aussi, durant des années comme un doux secret,

 Je le gardai comme souvenir de notre belle complicité,

Aucunement entachée et conservée dans son écrin de volupté.

TANIA KIS - 1RE L1

Le doigt sur la gâchette... BILAL LACHAUX - 1RE L1

 

Le Rouge est mis.

 

Les mains sur le volant et le capot fumant, j'avance.

J'avance, vers là bas, là où la liberté me tend les bras.

J'avance, droit dans le mur.

 

Le doigt sur la gâchette et l’œil sur la cible, je vise.

Je vise ce chariot de traîtres prêt à renier leurs maîtres.

Je vise droit dans le pare-brise.

 

Du haut du mirador, le Rouge fait couler le rouge.

Sur le granit, la Liberté saigne.

 

Le poids-lourd n'est pas passé, ses occupants non plus,

Et c'est un poids lourd à porter pour le garde qui s'est tu..

 

BILAL LACHAUX, 1re L1

Comme la pluie...

 

Comme la pluie qui tombe sur la terre rouge

Comme un dérèglement de tous les sens

Les soupirs se taisent et plus rien ne bouge

Un court murmure et les cœurs dansent.

 

Les premiers rayons s'installent

Le silence qui prend place est de plomb.

Peu à peu la folie nous écrase

Comme tomber dans un puits sans fond.

 

JOHANNA GRELET-VALLON 1RE L1

Toutes les villes sont d'ambre - BILAL LACHAUX, 1re L1

 

Toutes les villes sont d'ambre.

 

Toutes les villes sont d'ambre.

Gardiennes d'un héritage unique et ancestral.

Embrassant les pieds d'un passé glorieux

D'un présent mouvant

Et d'un futur incertain.

 

Mais, toutes les les villes sont d'ambre.

Moulées dans une armure hors du temps.

Enfermant l'esprit de ses mondes

Dans l'or de la fierté et les rubis de l'orgueil,

Les coupant des autres mondes

Qui pleurent et rient de leur absence.

 

Toutes le villes sont d'ambre,

Et l'ambre se brise...

Brisez l'ambre !

BILAL LACHAUX - 1RE L 1

Le mur de Chagrin - Mathilde QUINTELA

Le Mur de chagrin

Très près, mais très loin,
Je suis si petite, il est si grand.
Ses pieds fortement attachés au sol,
Chaque oiseau s'envole.


A côté cette femme avec ses gestes demande aux étoiles un signe à ceux qu'elle aime.
On imagine la vie de l'autre côté, sont-ils tristes eux-aussi ?
Quand va-t-il nous laisser passer ? La femme, avec ses gestes essaie de le réveiller.
Il ne cède pas, reste fort et ne s’effondre pas, malgré les injures et les coups subis.
On prend exemple, on veut lui tenir tête,
Ne pas faiblir.
C'est un duel ; qui de nous ou de lui tiendra le plus longtemps ?

Debout, face à face.
Mais seulement a-t-il choisi d'être là ?
On ne sait pas, il ne nous parle pas.
Ne laissant rien paraître de ce qui se passe derrière,
Nous avons déjà oublié le paysage de l'autre côté.
Combien de temps encore faudra-t-il pour oublier nos amis assis là-bas à patienter ?

 

MATHILDE QUINTELA 1re L1

18 mai 2018

Résultat du concours photo Ma République

Le jury du concours photo s'est réuni cette semaine pour récompenser les meilleures productions. Voici le palmarès (cliquez sur les image pour les agrandir) :

meline-1STL2.jpg
1er prix - Méline - "Mon timbre"
tanguy-1ES3.jpg
2e prix - Tanguy -"Le chant du coq"
gabriel-2nde8_.jpg
3e prix - Gabriel - "Ma République pour tous
et tous pour ma République"
rose-2nde8.jpg
4e prix - Rose
candice-2nde4_.jpg
5e prix - Candice - "Drapeau de famille"

Encore bravo à tous les élèves qui ont participé au concours !

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