Comme au printemps ce premier rayon de soleil

Qui en un éclat traverse les nuages blancs

Honore la colère divine, foudre tu t’éveilles

Tu frappes ce navire, emporté par le vent

 

 

Sache qu’aujourd’hui, mes pensées ne sont plus tiennes

Lâche et méprisable, tu as noyé mon cœur

A présent je règne, ta vie peut être mienne

Ma haine est éternelle et sans regrets tu meurs

 

Ainsi je vois ce flot rouge versé sur ton torse

Tu hurles, tu luttes mais ton esprit s’en va

Je ris car te voir mourir ne m’affecte pas

 

Et tu ne bouges plus, tu as quitté ce corps

Enfin les nuages sont partis, l’aube est là

Que Dieu rappelle ton âme, à mes yeux tu es mort.

 

Lila Droussent