-sans titre-
2mars
Seul point à l’horizon
C'est la folie qui s'en vient
Combler l'amour d'une prison
Mes pensées sont brûlantes
Mon corps repoussant
Et seul ceux qui s'y tentent
S'en détournent pesamment
A pleine mains je déchire
Ma vie, mon corps, mes désirs
C'est sans fin que j'aspire
La tenace envie de détruire
Alors je lui parle
Raconte mes déboires
Agissant avec hargne
Elle répond ma mémoire
Follement accompli
Son rôle a perduré
Car c'est dans son abri
Que je me suis détourné.
samuel leuchter