Seul point à l’horizon

C'est la folie qui s'en vient

Combler l'amour d'une prison

Mes pensées sont brûlantes

Mon corps repoussant

Et seul ceux qui s'y tentent

S'en détournent pesamment

A pleine mains je déchire

Ma vie, mon corps, mes désirs

C'est sans fin que j'aspire

La tenace envie de détruire

Alors je lui parle

Raconte mes déboires

Agissant avec hargne

Elle répond ma mémoire

Follement accompli

Son rôle a perduré

Car c'est dans son abri

Que je me suis détourné.

samuel leuchter