D'abord parlante

Je m'accroche à tes mots

Devenues sanglantes

Dans la fourche du faux

La tentation m'appelle

Et dévoué je rejette

Les dernier battements d'ailes

D'une morale bien abjecte

Toujours entrouvertes

C'est tel une fleure

Que j'adore et accepte

Le dévot de ton cœur

Dessinées dans la pulpe

Elles sont le réconfort

De l'ardeur d'un culte

Éreinté par l'effort

A tes pieds je me jette

Et sur tes lèvres j'appose

Le désir sans précepte

D'embrasser notre osmose.

samuel leuchter