Les corps s'évitent

Les regards se délaissent

Retrouvant sans suite

Son intime forteresse

Se dérobant aux autres

Croulant sous le poids

Dune solitude d'apôtres

Épris de leur Roi

Les êtres se mouvent

Emplis de tristesse

Tel qu'une Louve

Ayant perdue sa tendresse

Seulement, par instants

Courant les yeux clos

Un enfant errant

Dépose son chapeau

Le vent fait vriller

Ses pensées maladroites

Découvrant la beauté

D'un soleil écarlate.

samuel leuchter