Soleil

 

A cheval sur ton dard une épée à la main

Comme un nouvel Icare je transperce les airs

Le soleil fait de l’œil et caresse mes seins

Mes cuisses sont humides, j’ai oublié la terre.

 

 

 

Je ne tomberai pas, je sais bien m’accrocher

Le soleil me sourit et me verse l’oubli

Des anges décapités pleuvent de tous côtés

Mais ils ne peuvent rien lorsque je cours vers Lui.

 

 

 

Sa chaleur m’éblouit, je n’ai plus de regard

Je ne suis pas phalène moi c’est plutôt l’hybris

Je sais que j’y arrive et qu’il n’est pas trop tard

J’y ai planté mon glaive quand j’ai entendu : « peace ».