J’endurcis, je carris mes épaules
Et j’assèche mes bras
C’est la force du haut qui traînera le bas
Et puis je tanne le tout
Il faut que meure la chair
Le moelleux et le blanc, le doux et le rosé
C’est l’avant-dernier âge, c’est celui du carré
Et c’est la salamandre sans queue et desséchée
Qui me l’a raconté dans un brûlant soleil
Je cultive désormais le sec et le brûlé
Le rugueux de ma peau
Les stries de mon passé
J’ai des bras qui propulsent et des pieds qui acquiescent
Les épaules adaptées
Pour gravir, ultime, le tout dernier sentier