Le lycée de l'Hautil : vers un éco-lycée...

Les activités humaines ont, depuis les années 1850, entrainé une hausse de la teneur en CO₂ atmosphérique. Cette hausse du CO₂ liée aux activités anthropiques est directement reliée au dérèglement climatique, qui se manifeste principalement par un réchauffement global de la planète de l’ordre de 1°C. Cela va rentrer en corrélation avec une perturbation de la biodiversité et donc de certaines espèces animales telles que les oiseaux. Tout d’abord, ce dernier va entrainer une perturbation des dates de migrations des oiseaux, et de reproduction qui sont fixées par rapport au climat et qui ont pendant longtemps été les mêmes. Le réchauffement climatique entraine donc des contraintes pour les oiseaux, l’arrivée précoce de périodes plus chaudes ou froides les pousse à changer leurs cycles de vie. Cela entraine un changement de répartition des différentes espèces volatiles dans le monde, car les oiseaux vont avoir tendance à migrer dans les territoires situés les plus au nord. De plus, les oiseaux tels que les mésanges sont des espèces dont le développement est étroitement lié avec le climat. En effet, on peut constater que le développement des mésanges est lié à l’éclosion d’un certain type de chenille. L’éclosion des oisillons se déroule en même temps que le bourgeonnement des feuilles et la sortie des chenilles. Dès lors, lorsque les chenilles sont jeunes elles sont parfaitement adaptées à l’alimentation des oisillons. Tout au long de leurs croissances les mésanges vont se nourrir des chenilles, qui elles aussi croient en parallèle. Lorsqu’il n’y aura plus de chenille, les mésanges auront atteint l’âge adulte et seront capables de se nourrir d’autres insectes. L’éclosion et la croissance des mésanges coïncident alors avec celles des chenilles.

Capture d'écran du cycle de croissance des chenilles et des mésanges issue d'une vidéo:

Le changement climatique peut exercer une influence sur ce cycle fragile car si les arbres bourgeonnent plus tôt que prévu, les larves de chenilles sortiront plus tôt pour débuter leur croissance. Une croissance précoce de cette dernière aurait un impact sur les mésanges dont les œufs éclosent à la même période. On pourrait alors observer une dé-synchronisation du cycle qui conduirait à une hausse de la mortalité de ces oiseaux. Le changement climatique peut ainsi avoir un impact majeurs sur les oiseaux (hausse de la mortalité, disparition d'espèces dans certaines zones du globe, disparition progressive de l'espèce en raison d'une perturbation des cycles de reproductions, etc...)

Capture d'écran du cycle perturbé de la croissance des chenilles et des mésanges d'une vidéo: 

Le protocole permet ainsi d'étudier les oiseaux présents dans certaines zones. De nombreuses observations à petites échelles permettront l'accumulation de données pour déterminer l'impact du réchauffement climatique sur les oiseaux. 

Ce protocole consiste à se placer dans un endroit tels qu’une cour de récréation pendant un certain temps donné afin d’observer la présence d’oiseaux. Dans le cas où des oiseaux sont observés, différentes photos doivent être prises afin de déterminer quels types d’oiseaux sont ces derniers.

Ainsi le mardi 30 avril 2024 à 14h50 nous nous sommes placés dans une salle près de deux mangeoires contenant des graines de tournesol pour observer quels types d’oiseaux s’y percheraient. Les conditions climatiques étaient adaptées, le ciel était nuageux, néanmoins la température était agréable (19°C), il y avait un vent très léger. 

Nous avons mis fin au protocole a 15h20. Le protocole nous a permis d’identifier au cours de notre observation la présence d’un oiseau, une mésange. En effet dans cette fenêtre de temps nous avons été capable de prendre en photo un seul oiseaux une mésange.

Photographie prise Sophia d'une mésange sur les branches d'un arbre de bouleau  - lycée de l'Hautil Jouy le Moutier :

Une fois nos observations terminées, nous avons transmis nos résultats aux sciences participatives. Nos observations et celles réalisées par nos camarades ont permis grâce aux sciences participatives, d'obtenir des données sur les oiseaux dans cette période de l’année en Ile-de-France et de faire avancer la science.

Ait-salah Sophia TG1.