Blog de Français de la seconde 3

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03 février 2009

Suite de "Nuit d'août" d'Alfred de Musset par Lorianne

Ce travail d'écriture d'invention est une suite suite du poème d'Alfred de Musset, "Nuit d'août", dont vous pouvez lire le texte ici.

Voici la réponse de la Muse au poète, inventée par Lorianne :


Nuit d'août

La Muse


Ô Poète! que m'importe l'amour ou la haine ?
Tu aimes et tu pâlis, tu souffres et tu aimes,
Sans génie tu n'aurais point de baiser,
Sans inspiration tu n'aurais point d'amour,
Toute source n'est pas impossible à tarir.

Ne chante pas seulement joie et paresse
Mais chante aussi tristesse et liberté,
Vis ta vie avec plus de raisons et d'inspiration,
Tout homme ne peut jurer de vivre sans maîtresse
Ainsi que de vivre et mourir d'amour.

Dépouille devant tous l'amour qui te dévore,
Cœur gonflé de joie qui t'es cru ouvert.
Aime et tu mourras; fais-toi fleur pour éclore.
Après avoir aimé, il faut oublier ;
Il faut souffrir, après avoir aimé.

To be or not to be. (transposition du monologue d'Hamlet par Déborah Vaillant)

                        Être ou ne pas être: telle est la question.

  Être quelqu'un dans une société où tout le monde se ressemble revient alors à être une personne parmi tant d'autres, donc ne pas être. Comment devenir une personne à part, une personne reconnue du monde entier ?! Alors que la société d'aujourd'hui nous incite à nous fondre dans la masse. Lorsque je marche dans les rues, je suis entourée de dizaines de personnes, je me sens petite, perdue dans ce monde si grand, hypocrite, blessant...

  Comment connaître le bonheur ? Lorsque l'on est prêt à l'atteindre, il nous échappe. Il est composé de tant de pièces, qu'il en manque toujours. Tant de fois nous avons envie de tout lâcher, de tout quitter, pour enfin être libéré de nos souffrances. Mais il reste toujours des personnes en qui on a placé un espoir, ce sont elles, qui nous raccrochent à la vie. Celles pour qui on avance, malgré tout. Alors on s'efforce de garder la tête haute, et on se dit que demain sera un jour meilleur, ou pas. Malheureusement, plus le temps passe, plus les problèmes s'accumulent et on ne sait plus s'en sortir. Mais la vie n'est jamais monotone, certains jours tous nos malheurs disparaissent, on croit enfin avoir atteint le bonheur, mais il s'en va, rattrapé par d'autres soucis. Le bonheur arrive lorsqu'on ne s'y attend pas, il se trouve dans les choses les plus simples de la vie. A nous de savoir les apprécier.

  Bien sûr, il arrive souvent des moments où je me sens bien, ceux que je passe en la compagnie de personnes qui me sont chères, alors là seulement, je ne pense qu'à rire et m'amuser. Mais dès que je me retrouve seule, la nostalgie m'envahit à nouveau. Mes souvenirs m'assaillent et je me noie dans une vague de questions et de remise en questions, de doutes et de peur, une vague qui ne cessera sûrement jamais de grandir. J'aimerais que le temps s'arrête, ne serait-ce qu'un court instant, une fraction de seconde, juste le temps de regarder en arrière et de me rendre compte du chemin que j'ai déjà parcouru. Ce chemin dur à accepter mais qui est bel et bien là. Il faut relativiser et se dire que même si le sourire n'est pas toujours là, il l'a déjà été.

  Au fond, je pense que ce qui nous fait avancer, c'est l'amour. L'amour, le seul, le vrai, celui qui ne s'explique pas. C'est l'amour qui donne un sens à notre vie. Aimer ou haïr ?  Sourire ou souffrir ? Le contraire de l'amour n'est pas la haine, c'est l'indifférence. Il n'y a qu'un pas entre ces deux sentiments, qui tout les deux, procurent une sensation qui dépasse la raison, proche de la folie. Pourquoi aimer alors que c'est ce qui nous fait souffrir ? Pourquoi haïr ceux qui nous ont fait sourire ? C'est bien là un problème de la société. On aime sans raison et on hait sans raison. Encore faut-il savoir ce que ces mots signifient, car ils sont à mon goût trop utilisés de nos jours. On parle d'amour alors que l'on apprécie tout juste la personne, on parle de haine alors que c'est seulement une faible colère. L'amour finit souvent en haine, mais la haine finit-elle souvent en amour...?

 

J'essaye de me construire, à travers mon passé et mes erreurs, mais aussi grâce à mes réussites et mes souvenirs. Ils sont les piliers de ma vie, des piliers solides, inébranlables, qui tiennent la route et restent droits quelque soit le vent qui s'abat sur eux. Ils permettent à ma vie de ne jamais s'écrouler, de toujours pouvoir rebondir et repartir de plus belle. Alors là seulement je deviens quelqu'un. Car ces piliers m'appartiennent, ils me sont propres.

 Pour lire le monologue d'Hamlet, cliquez ici.

Ecriture d'invention par Maissa.

 

                               TO BE OR NOT TO BE ... ÊTRE OU NE PAS ÊTRE

Réécriture du monologue d'Hamlet par une âme romantique d'aujourd'hui.

     La vie vaut-elle vraiment la peine d'étre vécu aujourd'hui ?
Dans la vie il n'y a que la peine, la tristesse, la mort, la souffrance, la solitude, les regrets, les malheurs, la déception  ...

     Vivre et mourir. Voilà comment finira notre vie,( ponctuation) ce que l'on peut se demander c'est comment allons-nous mourir et quand notre heure viendra de passer de vie à trépas.
Notre vie a beau être belle et joyeuse ce qui est rarement le cas de nos jours, elle ne le sera jamais vraiment car la mort est chaque jour à nos côtés, elle nous suit quoi que l'on fasse, où que l'on soit. La mort nous guette et nous prendra notre vie sans remords, sans rancune et sans explications. On pense toujours que nous avons le temps, que nous contrôlons notre vie, alors que nous ne contrôlons rien du tout àpar peut-être les choix que l'on fait.

La vie vaut-elle vraiment la peine d'être vécu, je ne sais pas. Mais pour répondre à cette question, il faut vivre la vie comme elle vient. Ne pas regarder nos erreurs du passé car elles sont passés et ne pas se demander que sera notre futur car il reste encore à écrire mais vivre notre présent comme il vient avec ses joies et ses souffrances.
Et quand notre heure viendra de dire adieu à ce monde, nous pourrons savoir si notre vie valait la peine d'être vécu ou non.  

Mais comment exprimer... ? Par Christine

Voici une réécriture du texte de René, de Chateaubriand, que vous pouvez lire en suivant ce lien :    

      Mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives, que j'éprouvais dans mes promenades ? J'étais à pied au bord de ces champs en Languedoc-Roussillon, ternis par l'arrivée de la saison d'hiver. Je marchais sur la route consacrée habituellement aux véhicules. C'est que j'aime marcher sur la route quand il n'y a pas de voitures, l'esprit léger. Un de mes petits plaisirs de la vie. J'étais dans le Languedoc, destination annuelle des vacances d'été depuis trois ans. Les champs avaient perdu leur éclat de l'été mais pas leur beauté.

      Une beauté naturelle, non artificielle. J'aurais voulu, des heures et des heures voire des jours et des jours, rester là, à m'asseoir sur l'herbe verte, ou m'allonger sur cette herbe verte, le corps en forme d'étoile, un énorme sourire sur la visage ou plutôt dans la tête, pleurant devant la beauté de la nature. Avec un grain de tristesse, cependant. La nature est si sage. Bien plus que nous, Hommes. Si pure, si honnête. Si généreuse.

      Dans ma tête, je m'évadais. J'étais parfois la fille aux cheveux coupés courts style années vingts, à la robe jaune beige à pois rouge orange type Mathilde dans "Un Long Dimanche de Fiançailles" de Jean-Pierre Jeunet, parfois la fille au t-shirt "Guns N' Roses" dans cet angle du couloir du lycée et parfois la fille dans ses bras, à Lui. L'image qui revenait le plus souvent et qui revient le plus souvent, c'était cette fille dans ses bras à Lui. Cette fille qui versaient des larmes silencieuses, invisibles dans ses yeux mais visibles dans son regard. Cette fille dont, la pensée, le soir, avant de dormir, allait pour lui. Se morfondant, le coeur brisé sous la couette. Cette fille qui, même le matin en se réveillant, pensait à lui, si ce ne fut déjà fait. Je pleurais, je pleurais, mais je ne voulais pas passer à autre chose, je ne voulais pas l'oublier.

      C'était des larmes lentes et silencieuses. Une mort lente et silencieuse.                       

      Il devait être dans les environs de dix-huit heures. Je levai les yeux vers le cime des arbres nus, vers le ciel ombragé. Il se mit à pleuvoir. L'eau salée me trempait le visage petit à petit. J'avais l'impression que le ciel pleurait avec moi. Je pensai à quitter et rentrer. Mais je ne puis. A ce moment précis, une sensation que je n'avais encore jamais ressentie me parcourut le corps, de la tête aux pieds. Comme une vague et ses va-et-vient. Ce va-et-vient ne se fit sentir qu'une seule fois. Quelle était donc cette foule de sensations fugitives, que j'éprouvais à cet instant précis ? De la peur, de la frustration ? Ou devais-je parler de mélancolie ? Je ressentais une sorte d'apaisement, pourtant. Egalement. Je pensais, à cet instant précis, que cette foule de sensations fugitives allait jouer un rôle important dans la suite.

Ecriture d'invention Hamlet (NAWELLE)

Transposition moderne du monologue d'Hamlet.

                                               La vie vaut-elle la peine d'être vécue ?

Y a t-il une heure où chaque individu est programmé pour mourir ? Personne ne le sait, ou peut être Le Tout Puissant. Nul n'est éternelle sur Terre, c'est pour cela qu'on doit vivre au jour et prendre des risques. Oui, prendre des risques, c'est surtout avoir ce sentiment si terrible, autrement dit la peur, lorqu'on a peur, c'est que l'on a peur de perdre quelque chose, ou quelqu'un. Ce quelque chose serait la vie, et ce quelqu'un serait un proche : de la famille, un ami, ou un amour ? Ah, l'amour, ce sentiment menant au bonheur, eh oui, c'est l'amour fou, mais un jour ou l'autre, à force de trop aimer on finit par souffrir, à force de rire avec la personne qu'on aime, nous finissons par pleurer à cause cette même personne. Cette personne ? C'est souvent un coup de coeur, qui tombe sur nous du jour au lendemain, malheureusement, elle ne s'oublie pas du jour au lendemain. Cet amour est enfouit dans notre coeur, et ne veut plus y sortir, on a beau être triste, cette personne est gravée dans le coeur, il est impossible d'oublier tous ces moments ancrés qui resteront gravés, mais il faut savoir changer puisque les gens changent. 

Aujourd'hui les ''je t'aime" s'expriment le plus souvent en chansons, que les jeunes écoutent en boucle, jusqu'à connaître les paroles par coeur, peut-être qu'on retient  que ce que l'on veut ?

Parfois, nous n'avons pas les bonnes réponses, mais est-ce qu'on s'est posé les bonnes questions?

Quoi qu'il arrive, il faut sécher les larmes, ne pas en faire un drame, et puisqu'il faut vivre, autant le faire avec le sourir et se dire que le meilleur est à venir : faire de sa vie le bonheur. Ah... le bonheur s'intègre moins souvent dans la vie que dans les rêves, et les rêves restent des rêves ?

24 janvier 2009

"Fonction du poète" de Victor Hugo

Pour lire le poème dans son intégralité, cliquez ici.

22 janvier 2009

"Le Lac" de Lamartine

Voici le texte de l'extrait du poème que nous étudions. 

Si vous souhaitez lire le poème dans son intégralité, cliquez ici.

19 janvier 2009

Un tableau romantique

Voici le tableau que nous avons étudié en classe.

Caspar David Friedrich, Voyageur contemplant une mer de nuages, 1818, huile sur toile, 98,4 X 74,8 cm (Kunsthalle, Hambourg).

11 décembre 2008

Prochaine lecture : "Pauline" d'Alexandre Dumas

Notre prochaine séquence, à le rentrée de janvier, portera sur un mouvement littéraire et culturel : le romantisme.
Vous pouvez d'ores et déjà vous documenter sur ce mouvement.
Le livre donné en lecture cursive sera le roman Pauline, d'Alexandre Dumas.
Est-il nécessaire de vous présenter ce prolifique romancier, auteur des Trois Mousquetaires ?
Le livre Pauline sera lu dans l'édition de Laure Humeau-Sermage, chez GF Etonnants classiques, dont vous pouvez voir la couverture sur ce billet.
Cette édition présente un dossier accessible sur le romantisme et propose une biographie de Dumas.
Les lignes du texte sont numérotées pour faciliter le repérage.


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