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10 avril 2015

"L'Adolescentologie", par le Professeur du Platane

Voilà des centaines années que je suis ici, au milieu de cet îlot de verdure qu'est ce petit parc bordé de murets de pierres. Tout au long de ma vie, j'ai vu défiler un nombre incalculable de personnes ; toutes différentes, mais toutes appartenant à cette étrange communauté qui serait apparemment nommée : adolescents. Du haut de mes cimes, je les ai vus grandir, évoluer, changer... certains m'ont sûrement marqué plus que d'autres; surtout ceux, qui, par exemple, venait graver leurs initiales dans mon tronc pour se jurer je ne sais quels serments. Mais d'autres, au sortir de ce cloître qu'ils nomment "lycée", où ils passent leurs journées, sans savoir pourquoi, venaient s'allonger sous mes branches. Certains venaient converser, se reposer, profiter du soleil ; d'autres s'exerçaient à l'école buissonnière... dans les deux sens du terme. J'en ai entendu, des secrets inavouables. Des chagrins d'amours. Des disputes. Des réconciliations. Des regrets. Tant de vies qui se croisent et s'éloignent...  Je me souviens de quelques histoires qui sortaient de l'ordinaire... comme par exemple...
"Ivan ? Ils sont là...
- Je... Je vois..."
Les deux lycéens s'approchaient de moi. Sous mes branches, trois autres adolescents s'adossaient à mon tronc. Ils regardaient les deux autres s'approcher avec un léger sourire. Le plus grand d'entre eux portait une capuche rabattue sur son visage aquilin. Comme toujours, à la même heure, cette scène se répétait. Et toujours, impuissant... Ah! Si seulement je pouvais coller une bonne correction (1 terme manquant)... un coup de branche sur leurs petites têtes totalement dénuées de toute forme d'intelligence. Mais, malheureusement, je ne peux rien faire... encore une fois, sous mes yeux, le jeune Ivan dut céder et leur donner son argent de poche, sous les yeux de sa soeur... Mais parfois, je suis aussi le témoin muet d'un début de flamme naissante entre deux jeunes gens. Je me souviens de ce jour d'été... Où un jeune homme avait attendu tout l'après-midi l'arrivée d'une personne très spéciale....
"Lucy ! Attends  moi !
- Benjamin ? Qu'est ce que tu fais là ?" (traits d'union)
Un peu de couleur pointa sous la pâleur des joues du lycéen.
"Euh...  en fait... Non, laisse tomber... Je suis trop... trop... moi.
-  Laisser tomber ? Mais je n'ai rien porter..." (1 faute)
Benjamin ouvrit une bouche un peu hébétée. J'aurais sûrement souris si la nature m'avait dotée d'une bouche (1 faute). La blonde Lucy reprit :
"Enfin... tu veux faire un bout de chemin avec moi ?
- Oui... pourquoi pas ?"
Et je les vit s'éloigner vers la sortie du parc... main dans la main... (conjugaison)
Ce genre de scènes restent très courantes (accord)... les générations changent, tournent, se succèdent, mais se ressemblent par leurs moeurs. Malgré ce qu'on peut dire, sur les nouvelles technologies et la "décadence" de la jeunesse (ponctuation), la psychologie des adolescents reste la même, et j'ai toujours le déplaisir de voir, sous mes branches, se dérouler des scènes de rackets, de dispute sans véritables motifs, des déclarations d'amitiés, d'amours (accord) ou parfois (cela arrive) de haine. Les adolescents sont d'étranges créatures, complexes, perdues entre les frontières du monde de l'enfance et celui des adultes... Constamment à la recherche de ce qu'ils sont, ceux qu'ils étaient et ceux qu'ils essayent de devenir...  Ce sont des êtres à la fois tendres et dures (accord), cruels et sincères, colériques et paisibles, paresseux et dynamiques, enflammés dans l'amour et la haine, ternes dans la solitude et l'abandon. Ils préfèrent la solitude ; mais ne peuvent la supporter.

Initiation à l'écriture d'invention

                            Un nouveau regard

 

      Les plus grands n'étaient pas capables de commencer une journée de bon matin 


                                       Ils ne se réveillaient jamais à l'heure du chant du coq 

                                   

                                                                     Ils ne comprenaient rien et ne se cultivaient pas assez !

 

                                                                                                  Ils partaient à l'école sans être de bonne humeur

                                                                     

                                                                                                                                               Tous n'aiment pas tellement travailler à l'école,

 

                                                                                              ils ne sont pas très motivé et on plein d'heures de colles ! (1 faute)

                                                    Tous ont peut-être la chance d'apprendre mais cela ne les intéresse pas

                                                                    

    Parce que ce sont des bons vivants et la seule chose qu'ils souhaitent plus que tout c'est de rentrer chez soi (préposition)

                                                                         Mais ce jour est venu où ils seront capables d'être responsable et d'accomplir de grandes choses en faveur du peuple et de soi-même(accord)

                          

                                                                                                                     Ils seront enfin libre d'accomplir leur destinée pour le bien de l'humanité ! (accord)

       

                                                                                              Ce ne sera pas une facilité mais de multiples dilemmes

                       

                                                                   Mais resteront humbles et courageux face aux difficultés (sujet)

                  

poème sur les habitudes des adolescents par Fatima-Zohra et Camille

                                                           

  LE PARESSEUX

                                                    1.le téléphone

                               Le paresseux lancé à la découverte

                               De ce qui ne ressemble pas à des lettres

                               Mais à un objet hostile et futile bien qu'il soit tactile

                               L'amour qu'il lui porte n'est pas si docile

                               Il passe des heures à abuser de sa gentillesse à en oublier sa vie

                                Et l'amour, sa famille, ses amis n'en sont pas assouvis 

                               Mais lorsqu'il revient à la réalité, ses yeux tout ébahis

                               Remarque qu'il est seul et affaibli. (accord)

                             


                                                   2.Le sommeil

                               Le paresseux qui n'est pas très athlète

                               Est lancé à n'importe quelle heure de la journée

                               Dans les bras de Morphée

                               Il adore Hypnos, ce redoutable

                              Qui le rend tous les jours un peu moins appréciable

                               Impossible de le réveiller

                               Car si vous osez, il va s'exaspérer

                               Hélas ! cela pourrait causer sa perte.




Sujet d'invention Anaïs et Pauline G

39 Quai du Président Roosevelt, 92130 Issy-les-Moulineaux

                                                                            John Smith

                                                                                                                         

                                                                           1 Microsoft Way

                                                                           Redmond, WA 98052



                                                                                                                          Bordeaux
,
                                                                                                                          Le 16 Avril 2015

Cher John,

Après mon arrivée à Bordeaux, en France, j'ai été accueilli par le PDG de l'entreprise qui m'a contacté. C'est une personne sûre d'elle et certaine de ses ambitions. Elle m'a paru très intéressée par son travail. Pour ce qui est de la ville, elle regorge d'activités culturelles et commerciales avec ses nombreux châteaux, et ses divers magasins. L'entreprise qui représente notre marque en France est très rigoureuse et favorise l'insertion des jeunes dans le monde du travail, en prenant régulièrement des stagiaires. Cette semaine j'ai pu faire la rencontre d'Alexandre, dix-sept ans, le jeune stagiaire du moment. Je ne sais pas si tous les jeunes lui ressemble (accord), mais celui-ci m'a donné une impression négative des adolescents. Il est assez insolent et possède un vocabulaire relâché tel que leur fameux mot wesh. Il passe son temps à râler et ne s'investit pas au sein de l'entreprise. Il ne pense qu'à s'amuser, et sortir avec ses amis, en bref, faire la fête ce qui est synonyme de boire, et de se droguer. Il passe la plupart de son temps les yeux rivés sur son smartphone et je ne te parles pas de ses écouteurs qu'il a également toute la journée dans ses oreilles (conjugaison ; maladresse d'expression) ! Tout comme nos adolescents américains, Alexandre ne pense qu'à manger et se rend régulièrement dans les fast food. Je le voit tout les midis avec ses frites à emporter (2 fautes). Je pense que la génération actuelle des adolescents européens ressemble beaucoup à celle des adolescents américains à travers leurs sorties entre amis, leurs nouvelles technologies, leur égoïsme, leurs nourritures, et leurs langages (accord). Il me tarde de revenir en Amérique. Bien que la France soit un très beau pays, Washington me manque beaucoup.

Cordialement, ton collègue de bureau.





11 décembre 2014

Andromaque, Oreste Selen & Pauline

Oreste dans la mythologie Grecque :

Dans la mythologie Grecque (majuscule), Oreste est le fils du roi Agamemnon, roi légendaire très puissant de Mycènes, et de Clytemnestre, fille de Tyndare, le roi mythique de Sparte, et fille de Léda (répétitions).

Oreste est également un Atride.

Dans la mythologie Grecque les Atrides sont une famille qui sont les descendants d'Atrée. Ils étaient fondée dans le sang de Thyeste, le frère jumeau d'Atrée (majuscule ; accord ; ambiguïté).

Cette famille était donc maudite par les dieux, elle fut marqué par les meurtres, les parricides, les infanticides et les incestes (entraînant la prohibition du mariage, c'est-à-dire l'interdiction) (temps).

Selon le mythe, dès l'enfance, et avant la guerre de Troie, Oreste fut fiancé avec Hermione, sa cousine.

D'après Homère, Oreste était adolescent lorsque son père fut assassiné par l'amant de Clytemnestre, Egisthe. Étant adolescent, Oreste ne pouvait malheureusement rien faire, il décida d'atteindre l'âge d'Homme, pour pouvoir enfin venger son père en tuant Egisthe, et également Clytemnestre, sa mère.

Dans la mythologie Grecque ceci est une conduite exemplaire, c'est également un code moral de l'âge héroïque (mal compris ; variez l’expression ; majuscule).

Lorsque Agamemnon fut tué (élision), Oreste se serait rendu chez Strophios et Anaxibie, sa tante, la sœur d'Agamemnon. C'est à ce moment-là que Oreste se serait lié d'amitié avec son cousin Pylade (élision), fils de Strophios et Anaxibie, ce qui est devenu par la suite de très bons amis (construction de la phrase).


En conclusion dans la mythologie Grecque Oreste est présenté en tant que héros (majuscule ; variez l’expression).

 

Oreste dans la pièce de Racine:

Dans la pièce de Racine, Oreste n’est plus présenté comme un héros prêt à tout pour se venger, mais il est plutôt présenté comme une personne qui se soumet aux autres.

On peut voir qu’il est énormément soumis à Hermione comme au vers 104 (édition Magnard) où Hermione demande « Je veux savoir, Seigneur, si vous m’aimez. » et où ce dernier lui dévoue tous ces sentiments (verbe).

Après qu’Oreste lui ai dévoué ses sentiments (verbe ; mode), Hermione (en lui coupant la parole) dit à ce dernier au vers 109 : « Vengez-moi je crois tout. » Hermione ne cherche pas réellement à savoir si ce dernier dit vrai ou dit faux, elle veut juste que ce dernier la venge contre Pyrrhus (répétition ; construction verbale), et Oreste, lui, est content de ce qu’il va faire, car tout ce qui l’intéresse c’est Hermione (mal dit) ; alors il va tout faire pour lui prouver son amour envers elle.

Il va tuer Pyrrhus à la demande d'Hermione.

Pour finir Oreste est l’incarnation de la fatalité, parfois ce n’est pas lui qui contrôle son destin comme dans V ; 5 (abréviation) où ce dernier fait plusieurs monologue (accord ; expliquez).

On voit bien qu’il n’est pas maître de son destin.

On a l’impression qu’Oreste est tout d’un coup un homme plus charmant (un terme mal choisi), avec un cœur plus fragile que dans la mythologie Grecque (majuscule).  

 

Nous sommes d’accord avec le portrait d’Oreste vu par Muriel Mayette (présentez le point de vue de Mayette), car Oreste est effectivement très amoureux de ce passé volé qui est Hermione, comme précisé dans notre texte, il est prêt à tout pour lui prouver son amour.

Muriel Mayette précise que les héros sont jeunes, et refusent de choisir entre la raison et la passion ce qui est tout à fait le cas pour Oreste. On ne sait pas tellement ce qu’il veut réellement (mal dit).

Les sentiments que éprouvent Oreste à Hermione: (IV ; 3) (v.105-108)     (syntaxe ! Prase incomplète)                                                                     

« Si je vous aime ? ô Dieux ! mes serments, mes parjures,

Ma fuite, mon retour, mes respects, mes injures,

Mon désespoir, mes yeux de pleurs toujours noyés,

Quels témoins croirez-vous, si vous ne les croyez pas ? »

Nous pouvons donc bien voir que Oreste est complètement amoureux (élision), et donc confirmer le commentaire de Muriel Mayette .

Analyse de la mise en scene d' "Andromaque" de Daniel Mesguich

A l'occasion du tricentenaire de la mort de Racine, les pièces "Andromaque" et "Mithridate", écrite par le dramaturge (titres ; accord), furent données en son honneur. Elles furent jouées au théâtre du vieux Colombier, interprétées par les mêmes comédiens et le même metteur en scène : Daniel Mesguich.

  D'après le metteur en scène, le vrai travail se faisait sur l'expression des sentiments (comme les fuites, les errances des personnages), les gestes et le travail des vers, la façon de les interpréter (une maladresse d’expression ; temps). Il faut savoir vivre le texte pour transmettre les émotions intactes au spectateur. Même si la mise en scène est parfois surprenante, comme nous allons le démontrer (construction de la phrase).

  Dans la représentation de la scène 6 de l'Acte III, par exemple, les costumes sont tous noirs, ainsi que le décor. Cela permet de centrer l'attention du spectateur sur le visage des personnages, où défilent tout les sentiments des personnages (1 faute ; répétition). En effet, le corps des acteurs se font dans le décor, et les seules touches de couleurs claires se trouvent sur le visage (1 faute). De plus, Andromaque porte des brassards de faire, symbolisant ses menottes d'esclave (1 faute). Pyrrhus porte un costume militaire, rappel au soldat qu'il a été durant la guerre de Troie, ce qui est donc un rappel à l'intrigue (choix de la préposition ; répétition) : sans la guerre de Troie, rien de tout cela ne serait arriver (1 faute). Quelques personnages restent sur le côtés, entièrement voilé par le noir (2 fautes).  Les projecteurs sont centrés sur le couple. Andromaque, a genoux, est dominée par Pyrrhus, rappel a sa condition d'esclave (2 fautes ; préposition). Les deux acteurs sur jouent les sentiments (1 faute) : Pyrrhus hurle et s'arrache les cheveux, tandis qu'Andromaque est effondrée à ses pieds. Le décor possède peu d'éléments, parmi lesquels un miroir et un lit.

  Ensuite, dans la scène 1 de l'Acte V, nous retrouvons les mêmes éléments. Cependant, leurs utilisations sur surprenantes (accord ; verbe ; 1 faute). Hermione, couchée sous le lit renversé, agrippe les barreaux du lit. Une femme, toute de blanc vêtue, est allongée sur le dessus du meuble. Les barreaux peuvent être le symbole de la prison qui emprisonne la conscience d'Hermione, qui vient d'ordonner à Oreste de tuer Pyrrhus. La femme allongée pourrait être une Erynie, femme représentant la folie ou la justice, selon la couleur de son vêtement.

Enfin, dans la dernière scène du dernier acte, nous retrouvons une mise en scène surprenante. Deux femmes aux longs voiles blanc traversent la scène et se postent chacune d'un côté (accord). Elles représentent les Erynies, les Bienveillantes, qui emprisonnenjt les personnages dans leurs folies (symbolisé par les voiles) (accord). Hermione doit expié ses fautes (1 faute) ; le sang se paye par le sang (citez Macbeth !). Les Erynies sont liées entre elles : le destin d'Andromaque et d'Hermione sont liés. L'une des Bienveillantes se penchent pour refermer un livre ouvert : l'histoire est achevée (accord).

  Personnellement, nous trouvons la mise en scène très ingénieuse et bien pensée. En effet, les sentiments transpirent a travers l'histoire et les acteurs (1 faute). Les jeux de lumières sont très intéressants, et les acteurs plutôt doués. Il y a de la recherche dans la mise en scène (mal dit) : par exemple, le lit est détourné en prison. Les costumes, soit noirs, soit blanc, représente les errances des personnages, confrontés à leurs destins (accord).

Conclusion ?

05 décembre 2014

Une création orageuse

Le 17 novembre 1667, Racine, âgé de 28 ans représente sa pièce, il a déjà écrit deux tragédies « La Thébaïde » et « Alexandre le Grand » (titre ; ponctuation). Mais avec Andromaque, il impose un nouveau système dramaturgique en combinant les deux modèles dominant : la tragédie cornélienne ( de Corneille ) et la tragédie romanesque ( de Quinault ) (expliquez ; 1 faute).

Reprise à l'Hôtel de Bourgogne, elle a un grand succès auprès du public mais est très vite critiquée (sujet ?) : d'une part, à cause de Pyrrhus qu'ils trouvent trop amoureux (sujet), et d'autre part car ils ne supportent pas le chantage sur la vie d'Astyanax, car ils ne veulent pas que Pyrrhus soit le héros sanglant (expliquez). Il est rajouté que la version de Racine est trop infidèle par rapport aux sources de la tragédie. Racine répond rapidement à ces critiques, divulguant deux épigrammes anonymes et cinglantes contre les seigneurs qui s’opposent à sa pièce, dont voici un extrait :

« Créqui dit que Pyrrhus aime trop sa maîtresse
D’Olonne, qu’Andromaque aime trop son mari »  (expliquez)

Puis il continue en affirmant que sa pièce respecte les règles classiques. Dans la préface de 1668, il ironise le passage dans lequel Pyrrhus est violent envers le fils d'Andromaque : « encore s’est-il trouvé des gens qui se sont plaints qu’il s’emportât contre Andromaque, et qu’il voulût épouser une captive à quelque prix que ce fût. J’avoue qu’il n’est pas assez résigné à la volonté de sa maîtresse et que Céladon a mieux connu que lui le parfait amour ». Puis en 1676, dans une nouvelle préface, il assure qu'il présente des héros conformes au public contemporain :

« Andromaque, dans Euripide, craint pour la vie de Molossus, qui est un fils qu’elle a eu de Pyrrhus et qu’Hermione veut faire mourir avec sa mère. Mais ici, il ne s’agit point de Molossus: Andromaque ne connaît point d’autre mari qu’Hector, ni d’autre fils qu’Astyanax. J’ai cru en cela me conformer à l’idée que nous avons maintenant de cette princesse. »

Puis ses détracteurs tentèrent une dernière fois de le critiquer : Subligny rassemble les critiques adressés à la pièce de Racine et en Fait une comédie (2 fautes) "La Folle Querelle ou la Critique d'Andromaque". Molière, quant à lui, n'a pas oublié la querelle d'Alexandre – pièce que Racine avait "volée" à Molière - , et s'empare du texte de Subligny le 25 mai 1668 mais n'a pas le succès auquel il s'attendait.

La tragédie d'un lendemain de guerre

La Comédie Française
La Comédie Française est crée par le roi en 1680 qui ordonne à deux troupes de comédiens de jouer ensemble (1 faute) : la troupe de l'hôtel Génégaud (les comédiens de Molière) et celle de l'hôtel de Bourgogne. Le 25 août, ils donnent leur première représentation commune. Le 21 octobre, une lettre provenant de Versailles consacre la fondation d'une troupe unique, composée de comédiens et comédiennes sélectionnés par le roi pour leur excellence. Cette unique troupe est la seule à jouer des représentations en français à Paris et aux alentours dans les années 1680. Son répertoire est composé par exemple de Molière, Racine ou encore Corneille.

« La tragédie d'un lendemain de guerre »

Racine s'éloigne complètement des idéaux de la guerre : ici, plus question de valeurs guerrières, mais plutôt de barbarie (cf Corneille) (pas d’abréviation dans les devoirs ; expliquez la parenthèse).
La guerre de Troie a changé les plus grands soldats en véritables machines de guerre, programmées pour tuer. Ils se battent, mais sans but particulier, sans savoir pourquoi (nuancez : dans la légende ou selon Racine ?). La guerre perds ainsi tout son coté héroïque, mythique, et toutes ses valeurs (1 faute ; nuancez).
Dans Andromaque, les exploits guerriers sont vus comme des crimes, commis par des soldats avides de sang. Racine ne voit que de l'amour propre, de la violence et de la folie, la ou on voyait avant du courage, de la force et de la grandeur d'âme (2 fautes). Ici, Andromaque fait office de représentation de toute cette violence guerrière (peu clair), en faisant de nombreuses fois allusion au sort d'Hector, son époux décédé, traîné autour des murailles de Troie par Achille.
Racine voit ainsi la guerre de Troie comme une rupture historique (expliquez), représentée par les héros de la tragédie, Andromaque, Hermione, Oreste, Pyrrhus et Pylade. En effet, ils son très souvent désignés par des expressions telles que "fils de....." ou "fille de.....", en partucilier pour Oreste, fils d'Agamemnon, Hermione, fille d'Hélène, et Pyrrhus, fils d'Achille. La guerre que ce sont livrée leurs parents est donc suivie d'une guerre des sentiments amoureux (2 fautes), encore plus violente et irraisonnée. Coupés de leur passé, à l'exception d'Andromaque qui est reliée à Troie par Astyanax, son fils, les héros de cette tragédie doivent affronter leur destin et régler leurs comptes avec le passé, à travers leurs différents sentiments amoureux.

Andromaque, Racine (titre)

Cette pièce ne se résume pas qu'à une histoire de sentiments non-partagés mais plutôt à une lutte intérieure que doit affronter chaque personnage, une guerre sentimentale (maladresse d’expression ; construction de la phrase).

Cette pièce raconte le destin de plusieurs personnages « survivants » de la Guerre de Troie.
Racine a su transcrire toute la complexité des relations amoureuses : passions, jalousies, haines, souffrances...
Il a su sublimer la mythologie grecque. L'atmosphère tragique allant plus ou moins crescendo (temps et mode ?). Le tragique naît d'une « guerre » entre le pouvoir royal et la passion amoureuse dont doit faire face Pyrrhus.

Comme on peut le voir à l'acte III à la scène 7, Pyrrhus, fils d'Achille qui incarnait dans la mythologie un guerrier presque invincible, qui après la mort de son père a du prendre place dans l'armée grecque et mené le combat avec une grande violence (construction de la phrase ; ponctuation ; 2 fautes)).

Il veut arracher à Andromaque son lien de mariage et de fidelité avec son époux décédé (mal dit).
Il paraît donc comme un personnage violent emporté par sa passion.

Au vers 972  « Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j'attends », dans cette citation (syntaxe) on peut constater l'affection que Pyrrhus détient à l'égard d'Andromaque (verbe mal choisi), il dit clairement qu'il pourrait mourir pour elle.

Mais on peut observer au vers 976  « Vous couronner, Madame, ou le perdre à vos yeux. » qu'il est prêt à lui faire du mal (introduction de la citation).

On peut constater que Pyrrhus à plusieurs facettes.

Néanmoins, Il n'est pas seul à être dans ce cas. On peut aussi dire qu'Andromaque possède des multiple facettes (accord). Elle est la protectrice de son enfant, la prisonnière de Pyrrhus, proie des désirs d'un homme et victime d'un chantage et des malheurs de la guerre.

Elle représente la fidelité à un homme mort.
Pyrrhus meurt pour avoir trahi la loi des Grecs, alors qu'Andromaque, elle, triomphe comme Troie, le triomphe de la foi (confusion ; peu clair). Elle est survivante à « cette nouvelle guerre ».
Mais elle entreprend la vengeance de Troie en voulant venger Pyrrhus (confusion).
L'histoire que relate Andromaque est entièrement marquée par la guerre de Troie (titre), achevée un an plus tôt.
Son fils, Astyanax, est le symbole vivant la guerre troyenne.
Ce passé est représenté par la fatalité, car les personnages sont comme contrôlés par les dieux. Racine peut ainsi plus facilement évoqué le monde mythologique et ses puissances surhumaines (1 faute).

Andromaque:le personnage d'Oreste

Le personnage d'Oreste est représenté de manières différentes.

Dans la mythologie grecque  Oreste est frappé par la malédiction des Atrides car il est le fils d'Agamemnon et de Clytemnestre (peu clair). Il était jeune lorsque son père fut assassiné par sa mère et son amant. Il alla se réfugié chez son oncle (temps ; 1 faute), Strophios, et se lia d'une grande amitié avec son cousin, Pylade. Ce dernier sera le compagnon des malheurs d'Oreste. Quand il atteignit l'âge adulte, il vengea la mort de son père en tuant sa mère et son amant. Le fait qu'il commit un matricide scella son destin à la violence (construction verbale) ; mais de ce fait aussi, il devint un paria pour sa cité et fut tourmenter par les Érinyes (1 faute). Plus tard, il fut acquitter de son meurtre (1 faute), en partie, grâce à la plaidoirie d’Apollon et l’intervention d'Athéna (ponctuation). Il tua aussi Pyrrhus qui aura profité de sa démence pour enlever Hermione (temps). Tous ces meurtres qu'il a commit, le font apparaître comme un personnage d'une extrême violence (déterminant ; 1 faute ; ponctuation)

Dans la pièce de Racine, Oreste est représenté comme une victime de la fatalité car il embrasse son funeste destin que lui on promit les dieux et qui lui ai aussi promit par la malédiction des Atrides (conjugaison). Mais aussi, on peut lui attribuer l'image d'un amant aveuglé par ses sentiments, il devient alors un jouet dans les mains d'Hermione (expliquez). Oreste accepte et ouvre les bras à son malheur ; c'est la seule chose qui lui reste après avoir perdu son honneur et l'amour d'Hermione en tuant Pyrrhus. Du fait qu'il ait tué Pyrrhus et que Hermione l'abandonne pour rejoindre Pyrrhus dans la mort, on peut décerner  à Oreste une solitude plus importante (expression maladroite), sans précédent dans la pièce.

Murielle Mayette présente Oreste de cette façon : "Oreste matricide , à qui l’on a retiré Hermione auparavant promise, amoureux de ce passé volé, souffre d’une malédiction familiale et cherche à sortir de sa vie maudite, à rejoindre les serpents de l’enfer". Dans cet extrait :"Hé bien! filles d'enfer, vos mains sont-elles prêtes? Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?", filles d'enfer" sont les Érinyes , son exclamation "Hé bien!" et cette question " Vos mains sont-elles prêtes? " montre qu'il est décidé d'en finir avec sa vie de maudit (accord ; expression maladroite) ; il n'aspire plus qu'à une chose : le suicide. A travers cet extrait nous montrons que nous sommes d'accord avec la représentation d'Oreste faite par Murielle Mayette. Car les Érinyes démontrent qu'il souffre d'une malédiction (construction de la phrase), et le fait qu'il veuille se suicider rejoins le fait qu'il "cherche à sortir de sa vie maudite, à rejoindre les serpents de l'Enfer" (conjugaison).

Pour conclure, Oreste bien que représenté de différentes façons, reste tout de même quelqu'un de violent.

Des héros "ni tout à fait bons, ni tout à fait méchants"

Comédie Française:

À Paris en 1670, trois troupes de théâtre rivales coexistent : celle du Marais, celle de l’Hôtel de Bourgogne et celle du Palais-Royal, dirigée par Molière. Après la mort de Molière en 1673, les comédiens du Marais rejoignent sur ordre royal la troupe des comédiens de Molière, (ponctuation)

Le 18 août 1680, un ordre du roi, qui demande de rassembler les deux dernières troupes de comédiens français établis dans Paris et de jouer ensemble (construction de la phrase).

Le 25 août les comédiens de Molière, dont le chef est La Grange donnent leur première représentation commune (ponctuation).

Le 21 octobre, le roi ordonne de fonder une troupe unique, composée de vingt-sept comédiens et comédiennes choisis par le roi pour leur excellence. La troupe est alors la plus réputée de Paris et qui dans leur répertoire figurent Corneille, Molière et Racine, mais aussi Rotrou, Scarron (construction de la phrase).

Mise en scène Andromaque:

Muriel Mayette entre à la Comédie Française en tant que comédienne en 1985 puis elle en devient la 477ème sociétaire en 1988. En 2011 elle introduit la pièce de Racine « Andromaque » à la comédie-française en étant la metteuse en scène (titre ; majuscules).

Dans cette pièce, Muriel Mayette a choisi des personnalités pour servir le rôle des personnages principaux comme Cécile Brune qui joue le rôle d'Andromaque ou Clément Hervieu-Léger pour le rôle d'Oreste, Éric Ruf pour Pyrrhus et pour finir Léonie Simaga qui joue Hermione. Cette pièce est d'ordre classique car les costumes ainsi que les décors sont d'époque.

Des héros "ni tout à fait bon, ni tout a fait méchants":

Andromaque fit scandale au moment de sa création car Racine crée une autre version sur les modèles « typiques » d'héros tragique, en effet il propose 3 critères de George Forestier qui sont d'etre un héros (mal compris ; chiffre ; titre ; temps ; construction de la phrase ; peu clair) :

- convenable : rapport au type humain ou social (rédigez !)

- généreux : comme dans l'histoire ou la tradition, les rois sont tous généreux (mal compris)

- un caractère constant : c'est a dire un caractère égal tout le long de la pièce (2 fautes)

La Passion amoureuse décrite par Racine est un fondement de la nature humaine.

contrairement aux poètes qui traduit par des sentiments exacerbé, violent, imprévisible (accord ; phrase incomplète).

Les Héros changent d'avis (caractère en somme) ( ?) :

exemples: Oreste hésite au dernier acte à tuer Pyrrhus (rédigez).

               Hermione (furieuse et vindicative) regrette in fine la mort du Roi d'Epire.

               Andromaque endosse le statut de Reine d'Epire après l'assasinat de Pyrrhus.

Ces sentiments amoureux leurs font perdre la raison et leur volonté, ce qui se traduit par les actes imprévisibles.

Selon la tradition a laquelle seuls les criminels "patentés"  (aillant reçu une lettre, commission, diplôme accordés par le roi ou par une corporation) ont le pouvoir de tuer (construction de la phrase ; 1 faute), le héros racinien peut être amené à commettre l'irréparable sans que rien dans son caractère ne le laisse présager.

Andromaque présente des criminels en puissance, si ce n'est en actes, parce que dévorés par une passion aveuglante et exacerbée (titre).

 

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