Instruction de Dimanche avec Robinson selon les méthodes de Vendredi
Après que Vendredi soit parti sur le
Whitebird, Robinson décida d’appeler Jean, le matelot qui était resté sur
l’île, Dimanche. Robinson lui apprit
comment fabriquer des flèches. Il lui expliqua qu’il fallait prendre une
liane, tailler une pierre en forme de triangle et l’attacher à un bâton droit.
Il lui apprit aussi à fabriquer un arc avec une branche flexible et une liane
pour faire office de corde. Le but était de s’amuser en lançant les flèches le
plus haut possible malgré leurs poids.
Il lui
apprit aussi comment tresser un hamac pour leur moment de paresse pendant
lesquels ils regardaient les étoiles quand le ciel le permettait. Pour le
construire, ils tressaient des feuilles de palmiers entre elles. Un jour,
Robinson s’amusa à fabriquer un lit en hauteur pour y sauter dessus. Mais quand
il l’essaya, il tomba et le transperça. Quand Dimanche vu ce qui s’était passé,
il explosa de rire, Robinson se mit en colère puis à son tour, se mit à rire.
Tous deux avaient de bons moments de complicité. Robinson regretta de ne pas
avoir fait de même avec Vendredi dès les premiers jours.
Un jour, alors
que Robinson et Dimanche se promenaient sur l’île, ils rencontrèrent des
perroquets si bruyants qu’ils eurent du mal à communiquer entre eux. Robinson décida
donc d’enseigner à Dimanche le langage gestuel que Vendredi lui avait appris. Plus
tard, le premier habitant de l’île décida de faire une journée où Robinson
serait Dimanche et inversement. Tous les deux s’amusèrent tellement qu’ils en
oublièrent leur solitude.
Il lui
apprit aussi à cuisiner des plats typiquement indiens. Il lui montra comment attraper
du poisson et le faire cuire avec des épices. Dimanche apprit aussi comment
attraper un lapin à l’aide d’un collet et le préparer en le faisant tremper
dans de la graisse d’animal. Quand la
chasse avait été bonne, ils faisaient un bon festin. La fourrure des lapins
attrapaient leur permettait de fabriquer des couvertures pour les nuits froides.
Avec de la
peau de chèvres, ils s’amusaient à faire des cerfs-volants ce qui était le
passe-temps préféré de Robinson. Pour se distraire quand Robinson et Dimanche
s’ennuyaient, ils prenaient de la poudre à canon et il la faisait brûler, ils
avaient trouvaient le moyen de faire des flammes de différentes couleurs grâce
à des plantes ou à des peaux d’animaux. C’était leurs feux d’artifices.
Pour
Robinson, Dimanche était son seul et véritable ami car Vendredi l’avait
laissait tout seul. Au bout de plusieurs années passées ensemble, Dimanche tomba
gravement malade. Robinson fit tout son possible pour le guérir à l’aide de
plantes médicinales mais sans succès. Une nuit, juste avant de mourir Dimanche
appela Robinson et lui dit :
-Robinson, à
mon arrivée sur l’île, je pensais que j’allais m’ennuyer, mais grâce à toi,
j’ai vécu les meilleures années de ma
vie. Avec toi, sur cette île, j’ai appris à vivre avec la nature. J’ai aussi
appris à m’amuser et je me suis senti l’homme
le plus heureux du monde.
- Pour moi
aussi, répondit Robinson. Au début, j’ai pensé ne jamais oublier Vendredi mais
grâce à toi j’ai réussis. Je suis très attristé par ta mort proche. Passons ces
derniers moments ensemble.
-Je suis
d’accord. AH !!! Robinson, je sens que mon cœur ralentit. Adieux et je
te souhaite de te sentir heureux sur cette île.
-
Non !!!!! Ne me quitte pas !
Ainsi,
Dimanche était mort. Robinson savait qu’aucun bateau ne viendrait à sa
rescousse et qu’il resterait seul ici, il décida donc de se laisser mourir pour
rejoindre son ami.