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Si La Fontaine m'était joué le chien et le loup


SCENE 1 :

Un homme maigre et pauvre assis par terre dans le rue voit un bel homme riche quoique un peu dodu avec un sac de courses passer devant lui.

Homme Pauvre en aparté : Oh ! Comme j’aimerais être un homme comme ça !

(L’autre homme, en l’entendant, sourit et continue sa route.)

 Bonjour Monsieur, vous savez, vous avez de la chance d’être comme ça ?! J’aimerais tellement être comme vous.

Homme Riche : Merci beaucoup vous êtes très gentil.

Homme Pauvre : Vous pensez qu’un jour, je pourrais  être comme vous ? Oh ! S’il vous plaît, montrez-moi comment on fait pour être quelqu'un comme vous !

Homme Riche : Eh bien, si cela vous fait plaisir, je vous invite chez moi pour le reste du mois !

Homme Pauvre : Vous feriez cela ?

Homme Riche : Oui, pourquoi pas ?

Homme Pauvre : Ca alors ! Bon, ben accordez-moi dix minutes, je vais faire mes bagages !

Homme Riche : Bien, prenez tout le temps qu’il vous faudra.

Homme Pauvre : Oui, Oui et je me dépêche.

( L’homme pauvre plie bagages; tous deux partent vers la magnifique demeure de l’homme riche.)

SCENE 2 : les mêmes, la femme

Les deux individus arrivent chez l’homme riche.

Homme Pauvre :Oh ! Quelle magnifique demeure, quelle chance vous avez de vivre ici ! J’ai tellement hâte d’y habiter aussi.

Homme Riche embarrassé : Oui, heu… D’ailleurs, en parlant de votre hébergement… Il faut que je demande à ma femme.

Homme Pauvre : Pardon ? 

A ce moment-là, une femme de forte corpulence sort de la maison et, avance vers les deux hommes

Femme énervée : Henri ! C’est à cette heure-ci que tu rentres ? Je t’avais demandé d’acheter des œufs et de la laitue ! Et là, je vois que tu as de la laitue certes, mais tu as oublié les œufs ! Et par-dessus le marché tu as amené un inconnu à la   maison !

Homme Riche se faisant petit, avec une voix basse : Mais ma chérie…

Femme coupant son mari : Rentre à la maison et va faire la vaisselle ! 

Homme Riche se faisant petit, avec une voix très basse : Oui ma chérie…

Homme Pauvre embarrassé : Bon, ben moi je m’en vais, hein !

Femme toujours énervée : Ne m’appelle pas « chérie », tu n’es qu’un bon à rien, je ne sais d’ailleurs même pas pourquoi je t’ai épousé, tu me dégoûtes.

Homme Pauvre embarrassé : Au revoir ! Bonne continuation.

Femme agacée : C’est ça, toi va-t-en ! 

Homme Pauvre : Rien ne vaut la liberté

Alice J