Récit ou dialogue reposant sur une expression prise au pied de la lettre

  • Raphaël

Deux amis jouent aux échecs en attendant le début de leur cours d'équitation.
– Échec et mat ! C'est pas ton fort, les échecs, à ce que je vois.
- Oui, bon, ça va ! Tu fais toujours les mêmes coup imparables aussi !
– Oh ça va, calme toi. Pas la peine de monter sur tes grands chevaux !
- Non je ne monte pas sur mes grands chevaux !

Il se lève et part, pour réapparaître quelques minutes plus tard en équilibre sur deux chevaux.
– Là, je le fais ! 

  • Patricia

Deux jeunes gens se promenaient dans la rue, ils s'arrêtèrent devant une maison et ils décidèrent de sonner à la porte et de partir en courant.
Maxime - Bon, à trois, tu prends des gens à ton pour d'accord ?
Adrien - D'accord !
Maxime - Un, deux, trois !
Alors que Maxime partait en courant, Adrien essaya de prendre ses jambes à son cou mais sans succès car il était aussi souple que du béton. 

  • Dany

- Alors dites-moi ce que vous avez.
- Depuis un certain temps j'ai un chat dans la gorge, est-ce grave docteur ?
- Laissez-moi voir cela.
Il introduisit sa main dans la bouche du patient, attrapa un chat au pelage noir et le lança par la fenêtre.
– Comment vous sentez-vous ?
– Très bien Docteur, merci. 

  • Jérémy

Mon cher apprenti, au lieu de les laisser au comptoir alors qu'il n'y a aucun client, mettez donc la main à la pâte !
– Mais, comment puis-je mettre la main à la pâte alors que nous travaillons avec de la farine ?

  • Maëva

- Bonjour, je viens pour un renseignement, je voudrais acheter ce modèle-ci.
–Cela vous coûtera un bras ! dit le vendeur.

Stuart saisit une scie qui se trouvait sur l'étalage puis il se mit à couper en dessous son épaule et tendit son bras vers le vendeur. 

  • Pierre

Son fils n'arrêtait pas de tousser depuis hier après-midi où il s'amuser avec son ami dans le bac à sable. Il se demanda pourquoi en interrogeant sa femme, et ne trouva rien ; puis, pendant le dîner, il aperçut quelque chose d'étrange chez son fils, il décida enfin de lui tirer les vers du nez en espérant obtenir quelque chose. Il réussit mais ces vers qui sortaient de ce nez étaient énormes !

  • Hanna

Une dispute éclata entre Cédric et Julia.

« Tu m'exaspères ! J'en ai vraiment marre de toi !

- Et moi j'en ai vraiment marre de tes sautes d'humeur.

- Eh bien si tu n'es pas content, prends la porte !

- D'accord, mais qu'est-ce que j'en fais ? » 

  • Joana

Colin ne cessait de pleurer. Ses imposantes larmes retombaient sur un morceau de tissu offert par Chloé.
Isis et Nicolas était auprès de lui, désespérés.
« Il est vrai que c'est une dure épreuve, Colin, cependant il faudrait que tu noies ton chagrin » affirma Isis.
Colin se leva de sa chaise et se dirigea vers la piscine, il saisit son morceau de tissu, le submergea d'eau puis le poussa au fond et attendit pour être sûr qu'il ne remonterait pas à la surface. 

  • Gwenegan

- Vous êtes sûre que vous voulez en finir avec la vie ?
- Oui, monsieur, j'en suis certaine. J'ai tout essayé. Tout ! J'ai même essayé de fondre en larmes mais j'ai échoué et depuis ce jour, cette maudite flaque me suit partout. Je ne suis qu'une grosse goutte. Alors allons-y !
– Bien, bien. Quelle formule voulez-vous ?
– Une blague sans queue ni tête.
– D'accord, je ne garderai que les arêtes.
La jeune fille sourit et pensa que c'était un bon dieu de signe.
– Je vous règle d'avance, j'imagine ?
– Oui, Mademoiselle, en liquide !
Le dernier bruit émis par la jeune fille fut son rire en cascade… 

  • Lucie

La machine demandait d'insérer un jeton pour démarrer la partie. Pourtant, Nicolas hésitait. Il lança un regard angoissé à son ami et lui confia : « je crois que ce sont des faux jetons ». 

Les spectateurs s'installaient peu à peu dans la salle. Marie était en coulisses, un peu stressée. Depuis plus de deux heures, elle était prête à épater la foule avec son numéro de dompteuse, et afin qu'il ne panique pas, elle réchauffait le serpent dans son sein. (Lucie)

  • Amélie

Une jeune femme va rejoindre un homme sur un ponton.
–Bonjour, mon amour, qu'y a-t-il ? Pourquoi m'as-tu fait venir ici ?
–J'ai quelque chose à te dire…
–Je t'écoute.

- J'ai bien réfléchi et je pense que c'est mieux que l'on en reste là.
–Mais… mais…
La jeune femme, dépitée, poussa un cri et fondit en larmes qui ruisselaient le long du ponton. 

  • Gaélane

« Monsieur, votre comportement est inadmissible, prenez la porte immédiatement ! » cria le patron, énervé.
Le jeune homme se leva, décrocha la porte à coups de pied, et s'en alla avec cette porte sous le regard surpris de ses collègues. 

  • Noam

Écoute moi ! Si je te dis que j'ai les numéros gagnants du loto de cette semaine !
–Arrête de mentir, tu te mens à toi-même ! Il n'y a que les autres qui gagnent à ce jeu.
–Mais je te l'assure ! Tu verras ce soir à la télé si je n'ai pas les bons résultats.
–N'importe quoi, j'en mettrais ma main à couper , Tu n'as pas pu gagner au loto, tu n'es pas né sous une bonne étoile, regarde notre vie misérable !
Il était dix-neuf heures, les numéros annoncés étaient en effet ceux cochés par la femme d'Eddy. Ce dernier sauta de joie de son fauteuil, les bras déployés puis sectionnés au niveau des poignets par le ventilateur du plafond. 

  • Marie-Sarah

Commissaire ! Commissaire ! Ça y est, on a Boris sous la main !
–Enfin… pas trop tôt… deux mois que vous êtes dessus. Je ne vous laisse pas le choix, vous allez le cuisiner !
L'inspecteur Poilàfrire se réjouit. Enfin une bonne recette ! Il choisit ses épices, jeta dans le faitout un trait d'huile d'olive, et il y ajouta ce que Boris avait livré : le nom de ses complices, l'heure du cambriolage et l'adresse de la banque. Il touilla, goûta, assaisonna, ajouta du thym et livra, sur un plateau, au commissaire, un véritable délice. 

  • Malo

Le chef d'orchestre était mécontent. Samedi, la première avait lieu à l'opéra Garnier, au centre de Paris. Ainsi il entendait bien mener à la baguette cette dernière répétition de l'orchestre. Mais comment toucher leur corde sensible ? Le chef d'orchestre tenta d'expliquer sa demande : « Je veux plus de grâce, de musicalité et de nuances, Et je désire surtout, cette fois-ci, qu'au lieu de jouer la tonique à la fin de la première phrase, vous jouiez la sensible afin de clore avec brio ce premier mouvement ».
Faisant le constat d'une incompréhension totale de la part de l'orchestre, le maestro demanda aux musiciens de poser leurs instruments et d'écouter le soliste interpréter cette partie de l'oeuvre. Dès que le musicien pinça la première note, le silence se fit. L'orchestre était stupéfait de la performance de ce dernier. Les nuances étaient simples et précises. Le musicien proposait des crescendo et decrescendo d'une grâce infinie. L'orchestre était muet d'admiration tant le soliste avait su toucher la corde sensible.
Tous les musiciens reprirent en chœur sous la direction du chef, et jouèrent avec une sensibilité jamais égalée. Ils étaient prêts à se produire à l'opéra. 

  • Noémie

Elles étaient toutes les deux assises à une table, concentrées à la fois sur le jeu de société mais aussi sur une conversation très importante qui allait peut-être changer leur vie.
–Il faut absolument être prise, dit Amélia.
–Oui, mais il y a tellement de concurrents ! Il répondit sa sœur.
–C'est pour cela qu'il faut absolument tirer son épingle du jeu.
Amélia regardeale jeu, puis observa sa sœur tirer une épingle qui était plantée dans le jeu.