• 1ère source : Esope :

« Un jour, un vieillard, portant du bois qu’il avait coupé, faisait une longue route. Succombant à la fatigue, il déposa quelque part son fardeau, et il appelait la mort. La mort arriva et lui demanda pourquoi il l'appelait. Alors le vieillard épouvanté lui dit: " Pour que tu soulèves mon fardeau ". Cette fable montre que tout homme aime la vie, même s'il est malheureux et pauvre. »

Ésope, "Le Vieillard et la Mort", trad. Nevelet.

  • 2nde source : Montaigne :

« Et Antishenes le Stoïcien, estant fort malade et s’escriant « Qui me délivrera de ces maux ? » Diogenes, qui l’ estoit venu voir, luy presentant un couteau « Cestuy-ci, si tu veux bientost. - Je ne dis pas de la vie, répliqua il, je dis des maux. »

Montaigne - Essais, II, XXXVII - Œuvres complètes », Textes établis par Albert Thibaudet et Maurice Rat, introduction et notes par Maurice Rat, Bibliothèque de La Pléiade, NRF, 1962, p. 738).