12 mai 2010

Zola : le roi des porcs

                                      Zola : Le roi des porcs 





Le roi des porcs, caricature grossière représentant Émile Zola,  réalisé par Lenepveu Victor.
Cette caricature provient du Musée des Horreurs, datant entre 1899 et 1900 qui visent à démontrer  la débauche de la cause dreyfusarde. Cette représentation n’est pas traditionnelle de l’époque car le visage a été dessiné avec une épatante exactitude. En revanche le corps est associé à celui d’un porc. Il a été représenté  ainsi car Zola aborde la réalité telle qu’elle est, sans artifice, sans idéalisation et donc sans l’embellir. Zola est représenté tel un goret car il  a trahit sa patrie en exprimant des revendications socialistes par ces publications à caractère social et par son alliance dans la cause dreyfusarde.
Dans la caricature il est inscrit « Kabosch d’âne», le « K »  représente ici l'antisémitisme. On peut constater que Zola a une position scatologique et qu'il est assis sur plusieurs exemplaire de ses roman dans une auge, et qu'il souille la carte de la patrie avec de l'excrément. Ce qui laisse prétendre que Zola n'écrit pas ses ouvrages mais qu'il les confectionne de façon beaucoup moins distingué.
Nous pouvons observer que sur le récipient tenu par Zola il est inscrit « caca international » ce qui invoque la théorie du complot car à cette époque les juifs sont traité comme des apatrides. Ils sont donc pratiquement tous considérés comme des traîtres. Ainsi le terme « international » signifie que les étrangers sont d'influences néfastes. Sur la carte on peut  apercevoir que l'Alsace qui a été perdue depuis 1871 après le Traité de Francfort,  est mis en relief. Le message passé signifie que par la faute de personne comme Zola  la nation a été affaiblie.

10 mai 2010

Les Funérailles d'Atala (extrait du roman)

extrait de texte:Les Funérailles d'Atala

"Le religieux ne cessa de prier toute la nuit. J’étais assis en silence au chevet du lit funèbre de mon Atala. Que de fois, durant son sommeil, j’avais supporté sur mes genoux cette tête charmante ! Que de fois je m’étais penché sur elle, pour entendre et pour respirer son souffle ! Mais à présent aucun bruit ne sortait de ce sein immobile, et c’était en vain que j’attendais le réveil de la beauté !

La lune prêta son pâle flambeau à cette veillée funèbre. Elle se leva au milieu de la nuit, comme une blanche vestale qui vient pleurer sur le cercueil d’une compagne. Bientôt elle répandit dans les bois ce grand secret de mélancolie, qu’elle aime à raconter aux vieux chênes et aux rivages antiques des mers. De temps en temps, le religieux plongeait un rameau fleuri dans une eau consacrée, puis secouant la branche humide, il parfumait la nuit des baumes du ciel. Parfois il répétait sur un air antique quelques vers d’un vieux poète nommé Job ; il disait :

J’ai passé comme une fleur ; j’ai séché comme l’herbe des champs.

Pourquoi la lumière a-t-elle été donnée à un misérable, et la vie à ceux qui sont dans l’amertume du cœur ?

Ainsi chantait l’ancien des hommes. Sa voix grave et un peu cadencée, allait roulant dans le silence des déserts. Le nom de Dieu et du tombeau sortait de tous les échos, de tous les torrents, de toutes les forêts. Les roucoulements de la colombe de Virginie, la chute d’un torrent dans la montagne, les tintements de la cloche qui appelait les voyageurs, se mêlaient à ces chants funèbres, et l’on croyait entendre dans les Bocages de la mort le chœur lointain des décédés, qui répondait à la voix du Solitaire.

Cependant une barre d’or se forma dans l’Orient. Les éperviers criaient sur les rochers, et les martres rentraient dans le creux des ormes : c’était le signal du convoi d’Atala. Je chargeai le corps sur mes épaules ; l’ermite marchait devant moi, une bêche à la main. Nous commençâmes à descendre de rochers en rochers ; la vieillesse et la mort ralentissaient également nos pas. À la vue du chien qui nous avait trouvés dans la forêt, et qui maintenant, bondissant de joie, nous traçait une autre route, je me mis à fondre en larmes. Souvent la longue chevelure d’Atala, jouet des brises matinales, étendait son voile d’or sur mes yeux ; souvent pliant sous le fardeau, j’étais obligé de le déposer sur la mousse, et de m’asseoir auprès, pour reprendre des forces. Enfin, nous arrivâmes au lieu marqué par ma douleur ; nous descendîmes sous l’arche du pont. Ô mon fils, il eût fallu voir un jeune Sauvage et un vieil ermite, à genoux l’un vis-à-vis de l’autre dans un désert, creusant avec leurs mains un tombeau pour une pauvre fille dont le corps était étendu près de là, dans la ravine desséchée d’un torrent !

Quand notre ouvrage fut achevé, nous transportâmes la beauté dans son lit d’argile. Hélas, j’avais espéré de préparer une autre couche pour elle ! Prenant alors un peu de poussière dans ma main, et gardant un silence effroyable, j’attachai, pour la dernière fois, mes yeux sur le visage d’Atala. Ensuite je répandis la terre du sommeil sur un front de dix-huit printemps ; je vis graduellement disparaître les traits de ma sœur, et ses grâces se cacher sous le rideau de l’éternité ; son sein surmonta quelque temps le sol noirci, comme un lis blanc s’élève du milieu d’une sombre argile : Lopez, m’écriai-je alors, vois ton fils inhumer ta fille ! et j’achevai de couvrir Atala de la terre du sommeil.

Nous retournâmes à la grotte, et je fis part au missionnaire du projet que j’avais formé de me fixer près de lui. Le saint, qui connaissait merveilleusement le cœur de l’homme, découvrit ma pensée et la ruse de ma douleur. Il me dit : Chactas, fils d’Outalissi, tandis qu’Atala a vécu, je vous ai sollicité moi-même de demeurer auprès de moi ; mais à présent votre sort est changé : vous vous devez à votre patrie. Croyez-moi, mon fils, les douleurs ne sont point éternelles ; il faut tôt ou tard qu’elles finissent, parce que le cœur de l’homme est fini ; c’est une de nos grandes misères : nous ne sommes pas même capables d’être longtemps malheureux. Retournez au Meschacebé : allez consoler votre mère, qui vous pleure tous les jours, et qui a besoin de votre appui. Faites-vous instruire dans la religion de votre Atala, lorsque vous en trouverez l’occasion, et souvenez-vous que vous lui avez promis d’être vertueux et chrétien. Moi, je veillerai ici sur son tombeau. Partez, mon fils. Dieu, l’âme de votre sœur, et le cœur de votre vieil ami vous suivront."

http://fr.wikisource.org/wiki/Atala#LES_FUN.C3.89RAILLES

La Mort de Manon Lescaut (extrait)

MANON LESCAUT

Je demeurai plus de vingt-quatre heures la bouche attachée sur le visage et sur les mains de ma chère Manon. Mon dessein était d'y mourir; mais je fis réflexion, au commencement du second jour, que son corps serait exposé, après mon trépas, à devenir la pâture des bêtes sauvages. Je formai la résolution de l'enterrer et d'attendre la mort sur sa fosse. J'étais déjà si proche de ma fin, par l'affaiblissement que le jeûne et la douleur m'avaient causé, que j'eus besoin de quantité d'efforts pour me tenir debout. Je fus obligé de recourir aux liqueurs que j'avais apportées. Elles me rendirent autant de force qu'il en fallait pour le triste office que j'allais exécuter. Il ne m'était pas difficile d'ouvrir la terre, dans le lieu où je me trouvais. C'était une campagne couverte de sable. Je rompis mon épée, pour m'en servir à creuser, mais j'en tirai moins de secours que de mes mains. J'ouvris une large fosse. J'y plaçai l'idole de mon coeur, après avoir pris le soin de l'envelopper de tous mes habits, pour empêcher le sable de la toucher. Je ne la mis dans cet état qu'après l'avoir embrassée mille fois, avec toute l'ardeur du plus parfait amour. Je m'assis encore près d'elle. Je la considérai longtemps. Je ne pouvais me résoudre à refermer la fosse. Enfin, mes forces recommençant à s'affaiblir, et craignant d'en manquer tout à fait avant la fin de mon entreprise, j'ensevelis pour toujours dans le sein de la terre ce qu'elle avait porté de plus parfait et de plus aimable. Je me couchai ensuite sur la fosse, le visage tourné vers le sable, et fermant les yeux avec le dessein de ne les ouvrir jamais, j'invoquai le secours du Ciel et j'attendis la mort avec impatience. Ce qui vous paraîtra difficile à croire, c'est que, pendant tout l'exercice de ce lugubre ministère, il ne sortit point une larme de mes yeux ni un soupir de ma bouche.Aussi, ne demeurai-je pas longtemps dans la posture où j'étais sur la fosse, sans perdre le peu de connaissance et de sentiment qui me restait.

La mort de Nana (extrait)

Nana , Emile Zola (chapitre 14) (1881)                                                                                                 

— Ah ! elle est changée, elle est changée, murmurait Rose Mignon, demeurée la dernière.

Elle partit, elle ferma la porte. Nana restait seule, la face en l’air, dans la clarté de la bougie. C’était un charnier, un tas d’humeur et de sang, une pelletée de chair corrompue, jetée là, sur un coussin. Les pustules avaient envahi la figure entière, un bouton touchant l’autre ; et, flétries, affaissées, d’un aspect grisâtre de boue, elles semblaient déjà une moisissure de la terre, sur cette bouillie informe, où l’on ne retrouvait plus les traits. Un oeil, celui de gauche, avait complètement sombré dans le bouillonnement de la purulence ; l’autre, à demi ouvert, s’enfonçait, comme un trou noir et gâté. Le nez suppurait encore. Toute une croûte rougeâtre partait d’une joue, envahissait la bouche, qu’elle tirait dans un rire abominable. Et, sur ce masque horrible et grotesque du néant, les cheveux, les beaux cheveux, gardant leur flambée de soleil, coulaient en un ruissellement d’or. Vénus se décomposait. Il semblait que le virus pris par elle dans les ruisseaux, sur les charognes tolérées, ce ferment dont elle avait empoisonné un peuple, venait de lui remonter au visage et l’avait pourri.

La chambre était vide. Un grand souffle désespéré monta du boulevard et gonfla le rideau.

A Berlin ! à Berlin ! à Berlin !  

                                                                               

Source texte :http://fr.wikisource.org/wiki/Nana/Chapitre_14   

09 mai 2010

Le laid et le beau avec la seconde F . Présentation sommaire du travail

Avec la classe de seconde F nous avons travaillé sur les notions de laid et de beau du point de vue littéraire et du point de vue pictural  . Nous avons commencé par examiner ces deux notions à propos de notre étude sur Le parfum de Suskînd. ( séquence sur le roman )

 1/Etude de ces 2 notions par rapport aux thèmes du roman

 2/Etude de la première de couverture

3/Recherches sur Watteau ,  analyse du tableau puis autres recherches sur  les représentations des  "nymphes et des satyres"  .

Au cours de notre progression  et à propos de Tartuffe  de Molière ( séquence sur le théâtre )  nous  essayé de cerner les notions de laid et de beau en ce qui concerne les  représentations de Louis XIV de l'enfance à la fin de son règne  ( "prolongation" de la dernière scène où l'exempt fait l'éloge du monarque  ) .

Les élèves , après différentes recherches , ont été amenés à "s'exprimer" sur leurs impressions .

Les séances ( 5 )  ont eu lieu en salle informatique et en module .

Publications de quelques billets .

04 mai 2010

La mort de Valérie Marneffe: le registre réaliste

    "La mort de Valerie" est un des derniers chapitres de "La Cousine Bette" de Balzac, et présente plusieurs éléments montrant que le texte s'inscrit dans le registre réaliste.

I - Le corps

    Dans cet extrait, le corps grotesque est décrit et détaillé: par exemple: "ses dents et ses cheveux tombent, [...] toutes les extrémités se détruisent dans la sanie qui les ronge."
L'énumération de détails sordides sur ce corps malade nous donne une vision précise dans la dimension physique (chose, qui ne pourrait apparaître dans un récit merveilleux où la dimension physique reste abstraite).
Il nous est également indiqué que l'héroïne était une magnifique femme avant de devenir "le tas de boue" qu'elle est à présent.

II- Les lieux

    La citation de lieux réels renforce, elle aussi, le registre réaliste: par exemple: "Saint-Thomas-d'Aquin" ou encore "l'église catholique".
Ces lieux donnent une situation réaliste au texte; nous pouvons donc nous situer dans celui-ci et ainsi mieux imaginer le décor, l'environnement dans lequel nous nous trouvons.
La chambre de Valérie est également citée, c'est un lieu domestique.

III- Les procédés utilisés

    Dans ce texte, l'auteur a recours à plusieurs procédés. Tout d'abord la description: Balzac décrit en particulier l'état de Valérie et pour cela, il a également recours à des hyperboles ( "Je n'ai plus de corps, je suis un tas de boue" ).
Le vocabulaire ou bien les propos de certains personnages nous renseignent sur l'époque dans laquelle nous nous trouvons; par exemple "le fait est inexplicable pour moi... cette maladie est une maladie propre aux nègres [...] Mr et Mme Crevel". A mon avis, ce passage nous place historiquement car nous pouvons sentir le préjugé de l'infériorité des hommes noirs. Ceux-ci sont encore considérés comme une race différente et il paraît logique qu'un docteur porte de tels propos.
    Plusieurs passages sont retranscrit au discours direct ce qui nous permet de nous rendre compte du caractère ou encore de la situation sociale... Le fait d'avoir recours au discours direct donne un aspect concret et donc vivant aux personnages. Par exemple: "Le doigt de Dieu est là! [...] Je souhaite, mon Dieu! que vous réussissiez, monsieur le docteur". Ce passage nous indique que la Baronne est une femme croyante et qu'elle appartient à la bourgeoisie.

Nous pouvons donc affirmer que ce texte s'inscrit dans le registre réaliste. D'autres textes, tel que Nana, d'Emile Zola traitent la mort de l'héroïne en decrivant aussi atrocement un corps abîmé, pourri par la maladie. En revanche, certains auteurs comme Chateaubriand abordent le thème de la mort avec un tout autre style, en donnant une vision esthétisante de celle-ci.

Girodet- La mort d'Atala

 

Atala au tombeau, par Girodet, 1808 - Musée du louvre

.J'étais assis en silence au chevet du lit funèbre de mon Atala. Que de fois, durant son sommeil, j'avais supporté sur mes genoux cette tête charmante ! Que de fois je m'étais penché sur elle pour entendre et pour respirer son souffle ! Mais à présent aucun bruit ne sortait de ce sein immobile, et c'était en vain que j'attendais le réveil de la beauté !

La cloche qui appelait les voyageurs, se mêlaient à ces chants funèbres, et l'on croyait entendre dans les Bocages de la mort le chœuretetieti lointain des décédés, qui répondait à la voix du solitaire

Les éperviers criaient sur les rochers et les martres rentraient dans le creux des ormes : c'était le signal du convoi d'Atala.

la vieillesse et la mort ralentissaient également nos pas. A la vue du chien qui nous avait trouvés dans la forêt, et qui maintenant, bondissant de joie, nous traçait une autre route, je me mis à fondre en larmes

Description de la peinture de Girodet la mort d'atala:

Girodet exposa son tableau au Salon de 1808, où il rencontra un grand succès. Il fut acheté par Louis-François Bertin, journaliste opposant à l'Empire, et modèle plus tard d'un célèbre portrait d'Ingres (Paris, musée du Louvre). Chateaubriand apprécia le tableau, qui fut ensuite également admiré par un autre écrivain romantique, Charles Baudelaire. Girodet était devenu célèbre lors du Salon de 1793 grâce à une toile fort étrange, Le Sommeil d'Endymion (Paris, musée du Louvre). Il avait le goût de l'innovation tant dans les sujets que dans le style.

Devant l’arche d’un rocher se détachent trois figures. La première, à droite, est un moine en robe de bure, la tête penchée recouverte d’un capuchon. Il est debout, les deux pieds dans une fosse. Atala est étendue au centre, enveloppée jusqu’à la poitrine dans un suaire blanc transparent. A gauche, un jeune homme est assis sur les bords de la fosse. Musculeux et nu, les hanches ceintes d’un châle rouge bordé par une frange, le jeune homme est replié sur les jambes de la jeune femme et les enlace. Les yeux sont clos, la bouche entrouverte, il porte un anneau d’or et une perle rouge à l’oreille, ses cheveux nattés et noirs tombant en longues mèches sur les cuisses de la femme.

Dans le tableau, Atala paraît dormir et ne semble pas être morte: le religieux qui tient une partie du corps d'Atala est important dans l'histoire et le peintre a su le faire ressortir. Le jeune homme laisse penser qu'il est attachéà Atala: il l'enlace comme s'il ne voulait pas qu'elle s'en aille.Nous pouvons constater que les rayons du soleil sont dans la direction d'Atala et qu'ils sont droit sur son visage comme pour représenter la sainteté de ma jeune fille. La figure d'Atala est également d'une beauté idéale, assez irréaliste pour un cadavre. Girodet reprend par ailleurs le clair-obscur donné au Sommeil d'Endymion. La lumière caresse le dos de Chactas, la poitrine et la bouche d'Atala. Sensualité, sentiment et religiosité se dégagent de la toile, qui ainsi est déjà romantique.

Atala dans le texte est indienne alors que dans le tableau elle est de type européen: c'est pareille pour le jeune homme, dans le texte il est indien et dans le tableau il est de type européen. Selon Girodet, la sainte doit être représentée par des Européennes. En effet, les vêtements d'Atala sont blancs: ils symbolisent la virginité, et la présence de deux croix l'une sur la poitrine d'Atala et l'autre au loin symbolisent la religion.


 Girodet s'est inspiré d'éléments du texte pour peindre le tableau, à la sortie du roman beaucoup de peintres ont voulu peindre eux aussi à leurs manière la mort d'Atala. Grâce à Girodet l'image est devenue un cliché de manuels scolaires, très représentée.Girodet a donné à sa toile la composition d'une scène de l'iconographie chrétienne, La Mise au tombeau du Christ. Le cadre de la scène évoque un paysage à la végétation exotique.

Description du tableau de Chateaubriand "les Funérailles d'Atala"

                                                        La mort d'Atala

Le tableau décrit une femme dénudée auprès d'un homme fort, Cette œuvre nous montre que la mort peut-être aussi représenté d'une autre manière, Là nous voyons que la femme est vêtu de blanc, Nous savons que le blanc est la couleur de la pureté, Ces formes les plus symboliques sont éclairer par une lumière de la haut, Malgré des détails laisse apparaît des choses religieuses telles que les croix du Christ, un ermite une personne très croyante vivant dans la montagne à l' écart de tout le monde. On peut voir des inscriptions religieuses sur le mur de la grotte. La position du corps de la femme est d'une tel élégance on pourrait croire qu'elle dort. Mais la tombe et l'ermite nous rappelles que cette jeune femme est bel et bien morte. Bizarrement, la femme n'a pas de cercueil et va être enterrer dans un drap blanc. On peut penser qu'elle est morte le matin et qu'elle soit inhumée à la tombé du soleil. L'homme qui la sert dans ses bras semble l'aimé sincèrement, il doit être son fiancé car c'est un moment très privé l'enterrement d'une personne. Le lieu est aussi improbable, une grotte. Et celle-ci n'est pas choisi au hasard car on n'est au beau milieu de la nature. La végétation joue un rôle très important dans ce tableau, elle définit très bien la façon que les personnages sont vêtus. Au bord de l'entrée de la grotte, il y a des fleurs roses signe de l'amour. La croix religieuse se cache derrière les arbres pourrait faire croire a une église tout près.

03 mai 2010

La mort d'Atala par Girodet et par Cesare Mussini

Tableau par Girodet:

Le tableau représente Atala qui sera bientôt placée dans sa tombe, Chactas la serrant contre lui ne la voyant pas comme morte mais plutôt comme endormie. Elle est représentée comme "la statue de la virginité endormie " comme le dit Chateaubriand. La lumière posée sur Atala nous fais penser à Dieu, la religion, l'Eglise. Le crucifix d'ébène qu'elle serre contre son cœur nous rappelle lui aussi l'Église. Or serrer ce crucifix en étant mort est normalement impossible. Les vêtements de Chactas nous font penser à ses origines Indiennes. Atala est vêtue d'un drap blanc. Girodet dans ce tableau a voulu reveiller la beauté de la mort.

 

Tableau par Cesare Mussini:

Sur ce tableau on voit Atala morte, mais pas prés d' être placée dans sa tombe. On distingue Chactas lui tenant la main. La représentation d'Atala est similaire à celle de Girodet: le peintre la représente comme endormie. La lampe nous rappelle l'Eglise, la religion. Dans le coin en haut à gauche, cela nous rappelle "La lune prêta son pale flambeau " écrit par Chateaubriand dans la mort d'Atala. Derrière la lampe, on distingue une croix en bois qui nous évoque cette mort. Le corps d'Atala est beaucoup plus éclairé que Chactas ou que le père Aubry; ce corps est éclairé d'une lumière blanche plutôt mystérieuse qui nous rappelle Dieu. Par contre dans ce tableau, nous n'apercevons pas le crucifix d'ébène dont nous parle Chateaubriand qui lui est représenté dans le tableau réalisé par Girodet.

 

Texte par Chateaubriand:

Chateaubriand derrière ce texte veut nous révéler la beauté de la mort d'Atala. Pour cela il fait une très belle description avec des comparaisons et métaphores. "Ses lèvres ,comme un bouton de rose cueilli[...]pressaient sur son cœur un crucifix d'ébène". Chateaubriand va comparer Atala à "l'ange de la mélancolie" ainsi qu'à "la statue de la virginité endormie", tout deux étant valorisants pour Atala. Chateaubriand veut nous prouver que ce corps, même mort, reste beau. Il fait du beau avec du laid. Les tableaux sont tout deux inspirés de ce texte et représentent Atala comme elle est décrite. A l'exception du tableau de Cesare Mussini qui néglige la dimension chrétienne puisqu'à la place d'avoir un crucifix d'ébène,  l'héroïne tient la main de Chactas. 

01 mai 2010

Analyse de texte : La mort de Madame Bovary

Analyse de texte : « La mort de Madame Bovary »

 

La mort d’Emma Bovary est tragique car c’est la jeune et belle héroïne du roman qui se suicide en avalant de l’arsenic ; elle va donc mourir dans une souffrance longue et très douloureuse. La principale raison de cet acte est son impossibilité à rembourser ses dettes, personnes ne voulant l'aider.

Emma, qui a toujours rêvé sa vie à travers de nombreux romans qu’elle lisait, va vivre sa mort et c’est une mort atroce qui va l’enlaidir. Gustave Flaubert, auteur de ce roman, veut en quelque sorte la punir en lui donnant cette mort affreuse: elle commet l’adultère, ce qui a énormément choqué en 1857 quand le roman fut publié, car ce n’était pas du tout l’image qu’on voulait se faire du mariage à l’époque).

Cette mort est d’autant plus tragique, que Charles (son mari) ne comprend pas tout de suite qu’elle se donne la mort. On s’identifie à lui, on se met à sa place (ce qui donne un aspect réaliste). Emma ignorait que l’arsenic la ferait tant souffrir (elle qui voulait trouver une délivrance dans cette mort).  

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