Le Beau et le Laid dans le Parfum
Chereau Anthony

La Couverture
Je pense que Süskind a choisi cette œuvre car je trouve pour ma part qu'elle représente bien le laid et le beau, l'opposition entre les deux. La nymphe et le satyre de Watteau nous montre le beau par cette jeune fille mise en valeur par le drap blanc et son éclairage plus important, elle ressort par rapport au cadre, c'est la première chose que l'on voit. À Jupiter et Antiope on peut comparer Jean Baptiste Grenouille et Laure Richis. Il nous inspire le laid tout au long du roman, le mépris et les filles qu'il convoite sont toute décrites de manière magnifique. Dans le décor, en arrière plan on peut voir le petit village avec le ciel bleu en opposition avec le ciel plus sombre présent au dessus du satyre, la terre en dessous accentue vraiment la beauté de cette jeune fille, innocente insouciante, on voit qu'elle dort paisiblement, elle ne se doute pas de ce qui se passe. Le satyre représente le vice, la sournoiserie la mesquinerie. Il essaye de découvrir le visage de cette femme que le peintre nous donne à voir, il l'attire vers elle tout comme Jean Baptiste veut attirer ces femmes et veut amener vers lui les jeunes filles innocentes et pures. On peut aussi imaginer le parfum de cette jeune fille entouré du parfum que l'on imagine nauséabond du mélange du satyre avec la terre, la foret. On voit qu'il désire quelque chose d'elle, ayant lu le livre on imagine qu'il convoite son parfum et que le village dans le fond pourrait être Grasse et la nymphe Laure Richis, c'est pourquoi cette œuvre représente bien le livre de Patrick Süskind.
Le Laid
Par définition le laid est ce qui, par sa forme, sa couleur, son aspect, son manque d'harmonie, est désagréable à voir et heurte l'idée que l'on se fait du beau. Ceci est pourtant très conforme à l'image que j'ai de Jean Baptiste Grenouille. Je l'imagine ainsi de par les descriptions faites; son manque d'harmonie est décrit tout au long du roman, dès sa naissance il provoque le rejet et est défini comme tout le contraire de beau. Cette définition n'est pas tout à fait celle que je pensais, je l'imaginais moins excessive, mois forte et profonde.
Le Beau
Par définition le beau est ce qui cause une vive impression capable de susciter l'admiration en raison de ses qualités supérieures dépassant la norme ou la moyenne, on le rencontre souvent dans le roman contrastant avec les fortes impressions de laid. Il est représenté dans le roman par toute les filles et les bonnes odeurs décrites et cette définition correspond exactement à ce que ma fait ressentir l'expression des odeurs des jeunes filles ou du parfum « parfait » de Jean Baptiste à la fin, il « suscite l'admiration » de toute la foule. Cette définition, je l'imaginais également moins excessive, le beau est ici quelque chose de très parfait, très idéaliste. Je pensais ceci plus commun.
Mon Œuvre choisie
J'ai été marqué par une œuvre en particulier, Jupiter et Antiope de Carle Vanloo; elle date d'environ 1753. Elle représente bien le satyre et la nymphe, le beau et le laid. On voit bien le coté mesquin, pervers de l'homme, c'est cette femme qu'il veut et non autre chose, sa barbe lui donne un coté vieilli, son nez crochu un air mauvais et son sourire une image sournoise. Il est assez apeurant et contraste profondément avec la nymphe. Elle paraît paisiblement endormie et par sa peau lisse on imagine son jeune age, elle paraît complètement pure et saine en opposition avec le coté méchant et mauvais du satyre. Elle est moins mise en valeur que dans le tableau de Watt eau qui, lui, la présente comme une sorte d'apparition dans son drap blanc. Ici, le drap blanc est froissé et presque à ses pieds, mais on vois bien sa pureté.
J'ai trouvé ce tableau à l'adresse suivante :
http://galatea.univ-tlse2.fr/pictura/UtpicturaServeur/GenerateurNotice.php?numnotice=A0933