FanTasTiques NouVelles

Hadès, Cerbère et Anubis, ou imagination ?

Ébène venait d’avoir 13 ans et elle vivait dans le petit appartement délabré de sa grand-mère, ses parents étant morts cinq ans plus tôt dans un accident de voiture. Peu de temps après leur mort, elle commença à s’enfermer dans la lecture de livres du genre fantastique, surnaturel ou encore mythologique.

Sur le chemin pour aller au collège, elle aperçoit un homme vêtu de noir,comme pour passer inaperçu, accompagné d’un chien qui ressemblait à s’y méprendre à Cerbère, le chien d’Hadès. Il était accompagné d’une personne recouverte d’un capuchon, d’où dépassait un museau ressemblant a celui d’un chacal. Surprise, elle essaya de mieux voir, mais lorsqu’elle voulut s’approcher, un groupe de personne passa devant elle, et , après qu’ils furent passés, elle ne vit plus ces étranges personnes, comme si ils s’étaient évaporés. Elle se dit donc qu’elle avait sans doute imaginée cette scène, et s’en retourna sur le chemin de l’école. Le reste de sa journée se passa sans encombre, et décida de ne pas en parler à sa grand-mère.

Quelques jours plus tard, elle surprit ces étranges personnes dans une conversation animée près d’un bar, sur un banc. Le chien était couché au pieds de son maître aboyant à la vue de chaque passants et satisfait de la mine apeuré de certains. Ils s’arrêtèrent soudainement de parler, et commencèrent à tourner la tête de son coté. De peur de se faire remarquer, elle se détourna et continua son chemin. Le soir après avoir dînée avec sa grand-mère, elle alla se coucher et s’endormit d’un rêve agité :

Elle courait dans une ruelle sombre où résidait quelques pauvres qui laissaient penser qu’ils n’étaient plus très frais, elle courait comme si le Diable en personne était à ses trousses, poursuivie par ses rires tonitruants. C’est alors qu’ils apparurent devant elle, l’un souriant férocement, avec son chien grognant, l’autre arme en main, près à tuer. Ils s’approchèrent d’elle d’un pas digne des assassins les plus talentueux et s’apprêtèrent à lui donner le coup de grâce, et elle se réveilla en sursaut, transpirante et plus fatigué que jamais. Elle vérifia l’heure sur son réveil et fut soulagée de constater qu’il était bientôt l’heure. Ne voulant pas dormir de peur de refaire ce rêve étrange, elle se leva et alla prendre son petit déjeuné. Elle remonta dans sa chambre peu de temps après pour récupérer son sac de cours. Elle y rajouta le livre qu’elle avait commencé à lire, Percy Jackson, et prit le chemin de l’école. Perdue dans ses pensés, elle ne remarqua pas tout de suite que les personnes dont elle avait le plus peur, ces étranges personnes qui étaient partout où elle était, s’approchaient dangereusement trop d’elle. Quelqu’un la bouscula et elle tomba à terre, la sortant ainsi de ses pensés. Elle les aperçut alors et en fut muette de terreur. Elle tremblait, tenant tant bien que mal sur ses jambes et fut ramenée à la raison par la sonnerie du collège. S'ébrouant pour reprendre ses idées, elle remarqua alors que ses poursuivants n'étaient plus là, mais elle se sentait observée. Tout le reste de la journée, cette sensation percista, si bien qu'elle se demendait si elle ne se l'imaginait pas. Le lendemain, elle les vit la suivre, tel son ombre, et cela répétta les jours qui s'en suivirent. Jusqu'au jour où, ne pouvant plus supporter ces présences non souaités et voulant s'assurer que ce n'était pas le fruit de son imagination, elle les pris discrètement en photo, et la conserva dans la partie secrète de son tiroir de bureau. Elle était fatiguée par ces indésirables personnes, et décida d'en parler à sa grand-mère. Elle lui raconta que cela durait depuis un petit bout de temps et voulut lui montrer la photo qu'elle avait prise comme preuve, mais ne la retrouva pas, de même qu'elle ne revit plus les drôles de personnes les mois à venir. Elle se dit qu'elle avait sans doute imaginé ces étranges personnes, décida de ne plus y penser et préfera tout oublier et de tourner la page.

Fin

C.C