10 mars 2020

La mort, 403

C'était la première fois que je déménageais à Rio. C'était en mai 1983.

 

Un lundi soir j'allai manger au restaurant . En sortant du restaurant, il y avait une ruelle sombre qui ne menait à rien, cela était étrange car une ombre était passée dans la ruelle mais je ne voyais personne, je rentrais chez moi intrigué. Le lendemain soir, je repassais devant la ruelle à la même heure pour retrouver un ami de l'autre côté de la ville, vers 21heures 30, puis je revis cette ombre mais je ne voyais personne.

 

Les jours passèrent mercredi, jeudi, vendredi en repassant toujours devant cette même ruelle il y avait encore une ombre mais il n’y avait personne. Samedi je n'etais pas sorti, je regardais par la fenêtre qui menait à la ruelle. Il y avait un homme dans la ruelle je ne voyais pas son visage il était cagoulé.

Comme tous les dimanche j'allais à l'église. En sortant de l'église j'allais chercher mon journal. Il y avait écrit "MEURTRE DANS LA RUELLE SAINT-PATRICK" c'était la fameuse ruelle qui était sombre près du restaurant. Depuis tous les samedi soir ce phénomène arriva. Un homme mourrait tous les samedis soirs sans exception. Sur la scène de crime, il y avais toujours la même chose, des gants en plastique et un couteau plein de sang. Les victimes était toutes mortes de coups de couteau. Cela me faisait peur, j'étais terrifié car je ne savais pas qui allait être la prochaine victime, peut-être moi ou quelqu'un que je connaissais.

L'ombre, 403

Un été, dans le centre de Paris, un jeune homme de vingt-six ans qui se prénommait Nathan, habitait en colocation avec son meilleur ami Léo. Leur vieil appartement se situait au deuxième étage dans un quartier tranquille avec des voisins aimables. Tous deux étaient ingénieurs dans une start-up qui créait des nouveaux téléphones.

Nathan était un garçon très intelligent, grand et mince. Il avait les pieds sur terre et s'intéressait aux nouvelles technologies.

 

Un soir, Nathan alla dans un café avec quatre autres amis pour fêter l'anniversaire de Léo. Ils discutaient, plaisantaient, rigolaient, se remémoraient leurs années de lycée. Ils passaient une très bonne soirée.

Au moment de l'addition, Nathan s'éloigna du groupe. Il ressentit soudain un grand frisson dans le dos et surtout une présence derrière lui. Il se retourna et vit rien.

Il rentra chez lui avec Léo, et, sur le chemin il tremblait encore, se sentant observé. A leur arrivée, il se confia à Léo qui se moquait gentiment de lui, et lui souhaita bonne nuit.

Plusieurs jours passèrent et ce malaise quitta Nathan.

Cependant en rentrant en vélo du travail, un soir très tard il arriva devant chez lui et il vit depuis la rue derrière la fenêtre du salon une ombre immense, étirée, aux mouvements très lents qui semblait attendre. Il se précipita dans l'appartement, appela Léo qui était sous la douche avant d'aller se coucher. Nathan n'eut que le temps d'apercevoir l'ombre se glisser par la fenêtre entre ouverte. Paralysé de peur, il resta immobile quelques instants puis referma la fenêtre quand il reprit ses esprits. Il raconta à son ami cette terrible aventure mais Léo lui rit au nez et l'envoya se coucher.

 

Dans la nuit, Nathan se réveilla en sueur et en sursaut en entendant un chuchotement : "chchchchchch....". Il courut dans la chambre de Léo qui n'y était plus.

Il était devant la porte d'entrée ouverte et une grande ombre était suspendue au-dessus de lui avec un couteau dans sa main. Nathan essaya en vain de le prévenir, mais les mots ne sortirent pas de sa bouche à cause de la peur.

 

La gigantesque ombre poignarda Léo dans le dos. Léo s'effondra au sol devant Nathan terrifié.

Un voisin sortit alors sur le palier et vit Léo en sang par terre et Nathan en larmes à genoux, devant lui, le couteau dans la main. Le voisin appela la police, qui emmena Nathan.

Nathan fut jugé coupable du meurtre de son ami Léo et fut emprisonné. On l'entendait toutes les nuits répéter : "c'était une ombre, c'était une ombre .....".