10 mars 2020

Le meurtre d'un certain général, 403

Dans le début des années 1900,en Arabie Saoudite, se trouvait un général de Guerre qui se nommait "général Pierre de Lafoi". Cet homme n'était pas très aimé par mes camarades et moi-même. Il était très violent mais surtout extrênement vulgaire. En bref cet homme n'était pas très net. Mais un jour il reçut une balle dans l'épaule... On le conduisit à l'hôpital militaire. Malheureusement quelques jours plus tard il mourut ! C'est ainsi que l'histoire commença.

 

A l'heure précise où il mourut il y eut une éclipse et un petit tremblement de Terre. Quelques jours plus tard, il se fit enterrer pas très loin de Bourges. Peu après son enterrement, les lits de l'hôpital commencèrent à bouger tout seul, les lumières s'éteignaient toutes seules, sans aucune raison... J'ai tout de suite pensé que c'était l'âme de M.de Lafoi. Ce fut de plus en plus inquiétant.

 

Sur le chemin de la bataille tous nos hommes commencèrent à faiblir. Un par un, ils mouraient de fatigue,faiblesse... A cause de ça nous perdîmes la Guerre. Tout sa était de la faute de la mort de Pierre j'en étais certain. Mais personne ne pensait la même chose que moi. Du coup je dûs rentrer au camp. Mais quand je suis arrivé il n'y avait plus personne, les fenêtres étaient toutes brisées. Au loin je crus voir Pierre ... Je devenais fou. Je ne savais plus quoi faire, quoi penser. Donc je me mis à crier un bon coup. Je commençai à marcher vers la fôret quand tout à coup j'entendis des pas qui me suivaient. Mais quand je me retournai il n'y avait personne et les pas continuaient à se faire entendre. Ce bruit de pas me hanta. Au loin je crus revoir le visage de l'ancien général en feu, comme s'il voulait me dire quelque chose ou me prévenir d'un fait qui allait avoir lieu dans mon futur proche. Je me mis à courir comme jamais je n'avais couru de ma vie. Les pas continuaient à se faire entendre quand soudain j'apperçus des flammes au loin.

 

Ce que je pensais était donc vrai ? Pierre voulait m'avertir ou bien déclencha le feu pour essayer de me parler ? Je pris mes jambes à mon cou et essayai de sortir de la fôret. Soudain le feu s'arrêta net. Ce fut de plus en plus bizarre, je ne trouvais plus aucune explication possible,tout était confus dans ma tête. Je ne savais plus quoi penser. Donc je rentrai chez moi, fermai ma porte à clé et m'assis sur mon fauteil. J'essayai tant bien que mal de trouver des explications mais aucune n'était valable. Les portes de chez moi claquèrent toutes les unes après les autres.

 

Ceci continua pendant plusieurs années et s'arrêta net un jour sans aucune explication et toutes ces questions continuèrent de me tourmenter jusqu'à ma mort.

 

La lettre, 403

Un matin, dans la maison de campagne que je venais d'acheter dans les Landes, je faisais du vide et je jetais les meubles laissés par l'ancien propriétaire.

 

Je pris un petit secrétaire avec de nombreux tiroirs, et, au moment de le mettre dans la benne, un morceau de papier tomba d'un tiroir. Je mis le secrétaire dans la benne, puis je pris le papier qui était une lettre qui semblait assez ancienne. Sur la lettre, il y avait quelques écritures et tout en bas, une sorte de formule ainsi qu'un numéro de téléphone.

 

Je me posais beaucoup de questions, puis je pris un moment pour lire la sorte de formule. Mes mains commencèrent à trembler, car en fait c'est la lettre elle-même qui frémissait. Je crus apercevoir un visage, puis tout à coup, la lettre se mit à voler dans la pièce. J'avais très peur, J'étais terrifié. Je ressentais une telle frayeur que je sursautai jusqu'à l'autre bout de la pièce derrière un vieux fauteuil. Après quelques minutes je décidai de lever un peu ma tête pour regarder où était la lettre... A ma grande surprise elle s'était posée sur le fauteuil et elle était là posée comme une personne inanimée. Je me relevai et sortis de ma cachette avec beaucoup de prudence. Je repris la lettre, et m'installai dans le fauteuil un instant pour reprendre mes esprits. Tout tournait en boucle dans ma tête... Je refis toute le scène et me souvins d'avoir aperçu un visage. Mais comme cela avait été très vite je n'avais pas pu reconnaître ce visage. Peut-être que cette lettre était possédée... Non, cela devait certainement être un rêve.

 

Pourquoi cette lettre volait-elle ? Etait-elle possédée ? En répétant la formule, la lettre se remettra surement à voler ! Y avait-il vraiment un visage ? Je devais tenir la lettre pour le savoir. Je pourrais enfin savoir à qui il appartient. Je répétai donc la formule mais malheuresement rien ne se passa. Je réessayai à plusieurs reprises mais toujours rien ! J'avais du rêver, je ne voyais que cela comme seule explication... cela avait-il fonctionné une fois ? Le rêve était la seule hypothèse...

Je ne saurais jamais qui était ce visage et pourquoi m'était-il apparu ?

 

L'ombre, 403

Un été, dans le centre de Paris, un jeune homme de vingt-six ans qui se prénommait Nathan, habitait en colocation avec son meilleur ami Léo. Leur vieil appartement se situait au deuxième étage dans un quartier tranquille avec des voisins aimables. Tous deux étaient ingénieurs dans une start-up qui créait des nouveaux téléphones.

Nathan était un garçon très intelligent, grand et mince. Il avait les pieds sur terre et s'intéressait aux nouvelles technologies.

 

Un soir, Nathan alla dans un café avec quatre autres amis pour fêter l'anniversaire de Léo. Ils discutaient, plaisantaient, rigolaient, se remémoraient leurs années de lycée. Ils passaient une très bonne soirée.

Au moment de l'addition, Nathan s'éloigna du groupe. Il ressentit soudain un grand frisson dans le dos et surtout une présence derrière lui. Il se retourna et vit rien.

Il rentra chez lui avec Léo, et, sur le chemin il tremblait encore, se sentant observé. A leur arrivée, il se confia à Léo qui se moquait gentiment de lui, et lui souhaita bonne nuit.

Plusieurs jours passèrent et ce malaise quitta Nathan.

Cependant en rentrant en vélo du travail, un soir très tard il arriva devant chez lui et il vit depuis la rue derrière la fenêtre du salon une ombre immense, étirée, aux mouvements très lents qui semblait attendre. Il se précipita dans l'appartement, appela Léo qui était sous la douche avant d'aller se coucher. Nathan n'eut que le temps d'apercevoir l'ombre se glisser par la fenêtre entre ouverte. Paralysé de peur, il resta immobile quelques instants puis referma la fenêtre quand il reprit ses esprits. Il raconta à son ami cette terrible aventure mais Léo lui rit au nez et l'envoya se coucher.

 

Dans la nuit, Nathan se réveilla en sueur et en sursaut en entendant un chuchotement : "chchchchchch....". Il courut dans la chambre de Léo qui n'y était plus.

Il était devant la porte d'entrée ouverte et une grande ombre était suspendue au-dessus de lui avec un couteau dans sa main. Nathan essaya en vain de le prévenir, mais les mots ne sortirent pas de sa bouche à cause de la peur.

 

La gigantesque ombre poignarda Léo dans le dos. Léo s'effondra au sol devant Nathan terrifié.

Un voisin sortit alors sur le palier et vit Léo en sang par terre et Nathan en larmes à genoux, devant lui, le couteau dans la main. Le voisin appela la police, qui emmena Nathan.

Nathan fut jugé coupable du meurtre de son ami Léo et fut emprisonné. On l'entendait toutes les nuits répéter : "c'était une ombre, c'était une ombre .....".