10 mars 2020

Last Night, 403

Je m'étais réveillé dans un commissariat, devant moi, il y avait un homme avec un calepin à la main.

Il avait une chemise violette, un air sérieux et il me dit :

« M. Jeremy Fitzgerald, vous avez été accusé d'avoir brûlé le restaurant Freddy's Fazbear pizza . Pouvez-vous nous raconter ce qui c'est passé ?

Je lui dis :

D'accord. »

Nous sommes en 1993, je venais d'avoir vingt-ans, je cherchais du travail pour payer mon loyer. Je marchais sur le trottoir pour si ils y avaient des petites annonces pour du travail. Il y avait un homme au loin qui courrait vers moi, il avait une chemise violette, comme vous, il fonçait vers moi à une vitesse, on aurait dit qu'il était pressé. Il m'a bousculé en faisant tombé un bout de papier par terre a coté de moi. Le type m'a même pas calculé, il a juste continué à courir, j'ai pris le bout de papier qui était à coté de moi et j'ai lu :

« Freddy's Fazbear pizza embauche un gardien de nuit pour toute la semaine, vous serez payé cent-vingt dollars de l'heure, vous commencez à minuit et terminez à six heures du matin, si vous êtes intéressé appelez au 06 66 63 13 99, si vous êtes intéressé venez au soixante-six rue de la liberté à gauche du centre commercial Paladium, attention, tout incident ou mort en atroces conditions ne seront pas liées à l'entreprise Afton co. »

 

Quand j’ai vu cette offre, j’ai couru à la première cabine téléphonique pour appeler le restaurant. Ils m'ont donné rendez-vous au restaurant à quatorze heures de l'après-midi, j'étais super content de moi et j'ai attendu au-moins une heure avant de partir au restaurant. Une fois là-bas j’ai vu un homme avec une chemise violette en train d'attendre quelqu'un dans le parking, je me dirigeais vers lui pour lui demander si c’était lui le directeur du restaurant. Il me répondit que oui et me demanda qui j'étais. Je lui répondis que j'étais celui qui les avait appelé pour le poste, il me dit qu'il n'avait jamais reçu d’appel pour ce poste, je me suis dit que je m'étais peut-être trompé de numéro, pas grave, tant qu'ils embauchaient, c'est ce qui comptait. Il me demanda si je cherchais du boulot. Je lui répondis que oui, il répondit juste :

« T'es embauché ».

Il n'avait rien dit d'autre et il continua de fumer sa cigarette.

Le directeur me fit visiter la pizzeria, ses salles, mon bureau, le part & service, la salle de la boite

qui me faisait peur à cause de la marionnette, elle m'observait avec ses grands yeux noirs elle pleurait des larmes violettes et elle avait un grand sourire, ses larmes touchait son sourire, en résumé il me faisait visiter l'établissement, j'étais gêné par les animatroniques, je n'aimais pas leur présence, ils faisaient comme la marionnette, ils m'observaient, je les trouvaient trop lisses

on aurait dit des jouets méchants, j’ai quitté l'établissement car je ne me sentais pas bien, j'avais

mal au ventre à chaque fois que j'en voyais un.

 

Il était vingt-trois heures trente, quand je suis arrivé devant le restaurant, le directeur m'avait donné la clé du restaurant pour que je rentre à l'intérieur, j'étais armé de ma lampe torche face à l'obscurité du restaurant, je me baladais un peu en attendant minuit, j’ai vu qu'il y avait des caméras un peu partout dans le restaurant, du coup il y avait un monitor pour voir ce que voyaient les caméras, avec toutes les caméras dans le restaurant j'étais un peu rassuré en me disant que je pouvais les voir mais je me sentais aussi observé. Je suis arrivé devant mon bureau et je me suis assis, j’ai pris le moniteur en main pour voir les caméras, regardé s’il n’y avait aucun voleurs, j’ai regardé les caméras pendant une heure au-moins, tout à coup j’ai eu un petite faim, je suis parti à la cuisine pour me réchauffer une part de pizza et me prendre une boisson sucrée. La pizza était en train de chauffer, le micro-ondes faisait un bruit incroyable, c’était tellement bruyant qu’on entendaient même ce qui est autour de moi, ça a duré une minute ensuite plus rien, le silence total, ça m’inquiétait, c’était trop silencieux à mon goût, ensuite je suis retourné à mon bureau sur la route j’ai renversé ma boisson sur moi car j’ai trébuché sur quelque chose, j’en avais plein sur ma chemise, j’ai regardé par terre ce qui m’avait fait tomber, c’était juste un bout de métal, mais qu’est que fait un bout de métal par terre ? Je l’ai pris dans ma main pour voir d’où ça venait, j’ai regardé au plafond pour savoir si ça venait des tuyaux au-dessus de moi mais non. Quand je suis arrivé devant mon bureau j’ai vu une cassette vidéo, je l’ai rentrée dans une des télés qui était devant moi et j’ai vu des choses horribles comme des animatroniques qui arrachaient la mâchoire de l’ancien gardien de nuit et ils cachèrent le corps dans un des déguisements de leurs mascottes, d’un coup la cassette passa à une autre vidéo.

 

C’était une vidéo qui montrait la marionnette qui dansait avec des enfants mais le son était horrible, c’était un mélange de cris et de pleurs d’enfants, la couleur de la vidéo était jaunâtre la vidéo s’arrêta brusquement mais il restait le son et j’ai entendu :

« Je SuIs La JereMy, VieNs JouEr AveC NouuuuuuuuS ».

Du sang commença à sortir de la télé, je me suis reculé, je ne me sentais pas bien, le souffle court et rapide, mal de crâne, sueur froide, battement du cœur rapide, et surtout, j’avais du mal à marcher. Quand je suis tombé par terre, je me rendis compte que c’était des hallucinations, il n’y avait jamais eu de bout de métal, ni de cassette, je m’étais juste évanoui à cause de la pizza qui était périmée, j’étais à la fois rassuré mais aussi inquiet que ça m’arrive encore. J’ai décidé de partir à cause de mon état, j’ai regardé ma montre pour savoir quelle heure il était, il était trois-heures du matins, j’ai marché jusqu’à la sortie. Arrivé devant la sortie je me suis rendu compte que je n’avais plus les clés du restaurant, j’ai cherché pendant une heure jusqu’à je trouve les clés dans la mâchoire d’un de ces trucs, j’ai pleuré parce que je me suis que j’étais foutu alors que non, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ouvris la bouche de l’animatronique, je me suis imaginé plein de trucs, qu’il allait fermer la bouche comme pour l’incident de quatre-vingt, j’ai mis ma main dans sa bouche, j’ai beaucoup stressé à ce moment-là, j’ai pris les clés et j’ai refermé la bouche de l’animatronique et j’ai couru jusqu’à la sortie, j’ai mis les clés à l’intérieur de la serrure mais c’était rouillé. Il fallait que j’aille à la salle part & service pour récupérer de l’huile puis huilé la serrure, j’ai couru jusqu’à la salle part & service, j’ai ouvert la porte et quand les premiers rayon de lumières arrivèrent dans la salle, ils y avaient des animatroniques de l’ancienne génération ( celle de 80 ) quand je suis rentré dans la salle, j’étais un peu terrifié car avec le manque de lumière, je voyais rien de tout, je savais pas où je marchais, j’ai sorti ma lampe torche pour y voir mieux mais c’était pire car je voyais leur tête affreuse. Je me suis dépêché pour trouver l’huile car je n’aimais vraiment pas cette salle. Quand j’ai vue l’huile, je l’ai pris et je suis sorti aussi vite que je suis rentré, j’ai couru dans tout le restaurant aussi vite que je pouvais.

 

J’étais arrivé devant la porte mais je me suis vite caché car un des animatroniques me cherchait, il est resté au-moins trois bonne minutes à regarder vers la porte, une fois qu’il était parti, j’en ai profité pour ouvrir la porte, j’ai mis l’huile sur la serrure, j’ai vidé tout le pot, j’y ai mis mes clés mais le problème c’est que ça faisait trop de bruit et l’animatronique qui était parti est revenu, il marchait rapidement vers moi, j’étais trop stressé pour me concentrer sur les clés, il restait quelques mètres entre nous deux et heureusement j’ai réussi à ouvrir la porte, à cause de l’huile qui était par terre j’ ai glissé et ma lampe torche s’est cassée en tombant mais ce n’était pas ça qui avait allumé le feu c’était un homme il était au milieu de la salle une hache à la main, il m’observait avec assistance et la seule chose dont je me souviens c’était sa chemise violette car ensuite je me suis évanoui »

 

L’inspecteur me regardait, il n’a rien dit comme s’il me croyait sur parole, je lui ai demandé

ce qu’il avait écrit sur son calepin, il ne me répondit pas, j’étais un peu gêné par la situation.

 

L’inspecteur me dit :

« M. Fitzgerald, il y a au moins cinquante pour cent de ce que vous avez raconté qui est vrai, mais on pense avec mes collègues que vous avez continué à halluciner, nous avons plusieurs preuves qui sont contre vous comme :

- les caméras qui vous ont filmé

- le rapport des pompiers

- votre passé psychiatrique

 

Quand vous êtes arrivé devant le restaurant, il était vingt heures et vous avez forcé la porte de secours pour entrer à l’intérieur car on a vu des traces de forçage quand on est arrivé après l’incendie, et surtout ça faisait trois ans que ce restaurant était fermé à cause des crimes que vous avez commis, vous avez tué cinq enfants et vous avez caché les cadavres dans ce restaurant car sinon pourquoi revenir dans ce restaurant ? dites-moi ? »

 

Je n’y croyais pas, je pensais que je n’avais jamais tué des enfants mais tous ces arguments contre moi était imparables, il m’a même montré mon dossier psychiatrique sur la table, il m’a dit qu’ils m’avaient relâché car j’avais pris conscience de la bêtise que j’avais faite et que là j’avais recommencé, dans ma tête c’était le bordel. Toutes mes émotions se mélangèrent et j’ai commencé à rire, mais je pleurais à l’intérieur de moi mais à l’extérieur je riais. L’inspecteur appela l’hôpital psychiatrique pour qu’il m’emmène ; j’avais beaucoup de chance d’aller sur la chaise électrique, j’avais peur de la mort mais pourquoi j’ai tué ces enfants jeunes qui avaient peur de la mort comme moi, pourquoi ? Au-bout de trente minutes, ils sont arrivés et ils m’ont pris pour me mettre dans leur camionnette, je ne me défendais pas car ça ne servait à rien. Une fois dehors, j’ai vu le restaurant ouvert, je pensais l’avoir brûlé mais apparemment non ? Quand j’ai regardé derrière moi, j’ai vu l’inspecteur me faire un sourire narquois, mais du coup qu’est qui c’est vraiment passé ?

Le cahier, 403

9 septembre 1791

 

Après une journée épuisante, j'arrivais enfin chez moi, rue Jean Jacques Rousseau dans le sixième arrondissement de Paris. Comme à mon habitude, je ramassais mon courier puis-je me dirigeais vers la porte d'entrée. En entrant, je déposai mes affaires sur le canapé et décidai sans perdre de temps de ranger mes livres dans mon nouveau bureau. Ils étaient entassés dans des cartons depuis quelques jours.

 

Au bout d'une dizaine de livres rangés, j'aperçus un petit cahier, d'une couleur particulière, et rongé par le vieillisement.

 

J'étais étonné, je le pris dans mes mains et l'observai. C'était la première fois que je voyais ce curieux cahier. Je le regardais de plus près et vis sur le devant des inscriptions illisibles. Fatigué de ma journée, je le posais sur mon bureau sans y prêter plus attention et partis me coucher.

 

10 septembre 1791

 

Après cette découverte, je me sentis barbouillé, affaibli, sans énergie, et ressentais une sensation étrange de doute et de méfiance. Le soir vers vingt heures, j'entendis des claquements assourdissants provenant de mon bureau. Hésitant j'allais voir ce qui passait. Et là je vis mon bureau se balancer de gauche à droite. Le cahier se trouvait dessus, il n'avait pas bougé. Je refermais la porte, la rouvrit, plus de bruit. Frottant mes yeux d'un air ahuri je me dis que j'avais probablement rêvé.

 

12 septembre 1791

 

Deux jours s'écoulèrent depuis cet étrange évènement. Je m'apprêtais à dîner quand soudain mon corps se mit à trembler très fort. J'avais la chair de poule et des sueurs froides. Mon coeur palpita de plus en plus fort. Mes mains étaient moites et mes jambes lourdes. Une sensation bizarre m'attira vers mon bureau. J'y allais et vis le cahier d'une lueur rougeâtre qui m'hypnotisait. Il s'ouvrit et à l'intérieur se trouvaient des inscriptions d'une autre langue. Je m'approchais vers cette lueur qui devenait plus intense. Je tentais de m'en approcher pour m'en débarrasser mais ébloui, je reculais et me cognais la tête contre mon étagère. Je m'évanouis.

 

15 septembre 1791

 

Depuis trois jours, rien n'allais plus. Des images énigmatiques me hantaient. Je tremblais jour et nuit sans réussir à expliquer ce qui m'arrivait. Voulant affronter mes peurs, je décidais de retourner à mon bureau. Rien ne se passa, quand soudain, le cahier s'entrouvrit et libéra des formes blanchâtres dans la pièce. Elles se collaient les unes aux autres et formaient une longue chaîne lumineuse. Ces formes semblaient vouloir me parler, m'adresser un message; mais frissonant de tous mes membres, je claquais la porte et partis à vive allure chez mon voisin, sans essayer de comprendre la signification.

 

16 septembre 1791

 

Le lendemain, toujours terrifié mais accompagné de mon voisin je décidai de retourner à l'appartement. Le doute, la peur et l'hésitation prirent place en moi. Je ne pouvais donner une explication rationnelle à ces étranges évènements survenus ces derniers jours.

Etait-ce mon imagination ? Ou était-ce la fatigue qui me jouait de mauvais tours ? Rien ne me laissait croire que ces choses étaient réelles pourtant, je continuais à me poser beaucoup de questions...

 

Le reflet, 403

Il y a vingt ans, juste avant ma naissance, ma mère alla dans une brocante avec mon père. Au détour d'une allée, elle vit un miroir. Elle fut totalement obnubilée par celui-ci et l'acheta à cette femme qui avait l'air de vouloir s'en débarrasser à tout prix. Il n'était pas cher et pourtant il valait bien deux cent francs avec toutes ses dorures. Mon père m'avait conté maintes fois cette histoire. Et depuis ce jour, elle l'avait gardé et nettoyé comme un bijou. On avait l'impression qu'elle était hypnotisée, à répéter les mêmes gestes chaque jour autour de cet objet, comme un robot. Je me souviens encore combien j'étais mal à l'aise en sa présence. Ma mère, malgré ce qu'on lui avait conseillé, n'avait jamais voulu le revendre et nous n'avons jamais su pourquoi elle y tenait tant. Mais à mes dix ans, il disparut dans un recoin de notre maison et jamais plus je ne le revis.

 

Revenons-en à aujourd'hui, mon père est mort depuis peu. Je fais plus de visites que d'habitude à ma mère pour la réconforter. J'en profite souvent pour mettre en ordre sa maison qui est devenue une vraie porcherie. Les deux premiers jours, tout se passa bien. Je nettoyais et rangeais pendant que ma mère se reposait. Le reste du temps, nous jouions à des jeux de sociétés ou nous nous racontions des histoires en nous promenant.

 

Mais le matin du troisième jour, alors que je rangeais le salon, je découvris une forme rectangulaire derrière un drap blanc... J'avançais ma main pour enlever le drap, quand ma mère m'appela du haut de sa chambre comme pour me prévenir... Mais je n'écoutais pas, je savais au fond de moi que c'était le miroir et je voulais enfin voir ce qu'il reflétait. Je vis dans ce reflet mon père, avec sa chemise rose saumon qu'il aimait tant et ce sourire qu'on ne pouvait jamais lui enlever. Plusieurs scènes défilèrent...Il était avec nous et je me surpris à sourire. Il était là dans tous les moments qu'il n'avait jamais pu vivre avec nous... Entre temps, ma mère était descendue, voyant que je ne répondais pas. Elle mit sa main sur mon épaule, je me retournais puis regardais de nouveau le miroir ; le reflet avait disparu ! Pendant deux jours, j'évitais le salon et pourtant cet objet m'attirait je ne sais trop comment.

 

La nuit du cinquième jour, j'entendis un cri de terreur qui venait d'en bas. Je descendis et déboulais dans le salon. Ma mère passa en courant pour aller dans sa chambre et fit tomber le miroir qui ne se cassa pas. Je le ramassai et ce que je vis me glaça le sang. Ce n'était pas la même chose qu'il y a deux jours. Il y avait un monstre gigantesque avec toutes ces carcasses d'os autour de lui. Il était velu et courbé comme si les aiguilles qu'il avait sur le dos était trop lourdes. Quand il rugissait, on voyait ses longs crocs pointus qui étaient si nombreux que je ne saurais dire combien il en avait. Ce monstre n'avait pas de nez et pourtant des milliers de yeux. Il n'était pas réel, c'était impossible. Mais, tout à coup, je vis qu'il tenait dans son énorme patte mon père dont le visage se déformait d'effroi... Je fondis en larmes et partis de la même façon que ma mère. Puis je me souvins de la mort de mon père, cette mort si soudaine que même les médecins n'avaient pu l'expliquer. Mais n'est-ce que le fruit de mon imagination ? Où est-ce seulement un rêve ?

 

Je n'en aurais jamais le coeur net car le lendemain ma mère l'avait revendu. Nous n'en avions reparlé qu'une seule fois car ma mère et moi avions vu la même chose. Nous devions porter ce fardeau toute notre vie.


 

Mais cela remonte à maintenant trente ans... Aurais-je vraiment pu imaginer ce monstre ? Tout ce que je sais c'est que quand nous passons devant la maison des nouveaux propriétaires du miroir la nuit ; nous pouvons y entendre des hurlements.

 

L'enfant de la rue, 403

 

Ce carnet appartient à : Jean-Paul LAFFONT

 

 

16 Août 1972

 

Aujourd'hui en vacances à Paris, j'ai rencontré une femme, très jolie dans l'hôtel dans lequel je séjournais. Elle s'appellait Caroline. Nous avons fait connaissance et nous avons eu un bon contact, je lui ai alors proposé d'aller boire un verre dans un bar voisin et elle accepta, nous sommes donc allés discuter autour d'un café et cela s'est très bien passé.

 

 

19 Août 1972

 

J'ai revu Caroline tous les jours depuis notre rencontre, je l'apprécie de plus en plus. En fait elle me plait et je pense que c'est réciproque, en tout cas c'est ce qu'elle m'a laissé espérer car elle m'a embrassé. C'était vraiment magique. Ses lèvres avait un goût de miel mais dès qu'elle les a enlevées, elle est partie…

 

20 Août 1972

 

En allant me promener au bord de la Seine ce matin, je vis un petite fille d'environ six ans, seule qui pleurait. Elle m'a fait beaucoup de peine, je suis donc allé l'aider, je lui ai demandé ce qu'elle avait mais je ne compris pas sa réponse. Je lui pris la main et ça me fit comme une décharge électrique très étrange. La petite s'arrêta soudain de pleurer, me remercia et partit. Je rentrai donc à mon hotêl, un peu secoué par ce qui venait de se passer.

 

22 Août 1972

 

Cela faisait trois jours que je n'avais pas vu Caroline elle ne m'a pas donné de nouvelles depuis l'autre jour. Je commencais à m'inquiêter je me rendis donc à l'accueil de l'hotêl pour demander à une secrétaire si elle en était partie . Elle me répondit qu'elle n'était pas partie mais qu'elle était rentrée un soir en pleurant, et que depuis, elle n'était pas sortie de sa chambre. Là j'étais très inquiet : pourquoi était-elle rentrée en pleurant ? Je décidai donc d'aller sonner à sa chambre. Elle m'ouvrit, là son visage se crispa elle avait l'air en colère et très triste en même temps, je lui demandai donc ce qu'elle avait : cette question la rendit furieuse. Elle disait qu'elle m'avait vu embrasser une autre femme et que les hommes étaient tous les mêmes. Elle s'absenta quelques secondes et revint avec des photos je m'y reconnus en train d'embrasser une autre femme. Comment était-ce possible puisque je ne connaissais pas cette femme ? Et qui était donc cet homme sur la photo si ce n'était pas moi ? Je tentais de donner des explications à Caroline mais celle-ci ne m'écoutait plus et elle me claqua la porte.

 

26 Août 1972

 

Je ne dormis plus depuis le 22 Août. Je me posais trop de question. J'allais donc prendre l'air. J'étais devant mon hotêl lorsqu'une femme que je ne connaissais pas me sauta au cou, elle disait que je lui avais manqué... Je lui demandai donc qui elle était mais cette question parut la vexer, et elle partit sans un mot, furieuse. Moi, je restais là à me demander où je l'avais déjà vue. Et soudain je sus : c'était la femme que j'étais en train d'embrasser sur les photos que Caroline m'avait montré.

Je me posais alors mille questions, tout s'emmêlait dans ma tête :

Qui était cet homme sur la photo ? Etait-ce vraiment moi ? Si oui, pourquoi je ne m'en souviens pas ? Si non, je dois retrouver cette personne qui me ressemble comme deux gouttes d'eau.

 

27 Août 1972

 

Après avoir réfléchi toute la nuit, j'ai décidé de mener mon enquête. J'ai trois hypothèses :

 

1- J'ai un frère jumeau inconnu

2-Quelqu'un se fait passer pour moi

3 (même si cela me parait impossible) - il y a un double de moi

 

Aujourd'hui je choisis de vérifier ma première hypothèse. Je me rends donc à la mairie de Nanterre car c'est là que je suis né. Mais après vérification je n'avais pas de frère jumeau. Je continuerai donc mon enquête demain en vérifiant la deuxième hypothèse.

 

28 Août 1972

 

En réalité, je ne sais pas comment vérifier ma deuxième hypothèse mais à vrai dire, en ai-je vraiment envie ?

 

L'être et les phénomènes, 403

Je me dirigeais vers la maison d'Emma. Une superbe maison tipiquement Américaine, elle était blanche aux volets bleus et possédait un immense jardin. Une voix me sortit de mes pensées c'était Anaelle. J'allai la voir et nous allâmes toutes les deux chez Emma pour sa soirée pyjama. Nous étions arrivées. Emma nous accueilla. Elle nous demanda si ellle devait commander des sushis ou des pizzas. J'affirmai que je préferais les pizzas mais qu'il fallait attendre que Carla arrive. Anaelle était plus favorable aux sushis. Nous étions alors en plein débat, c'est alors que Carla arriva. Nous lui posâmes la question, et pour mon plus grand plaisir elle choisit les pizzas. A cet instant, nous ne savions plus quoi faire pour passer le temps.

 

Nous allumâmes la tété. Il ne fallut que dix minutes à Carla et moi pour entrer dans un débat politique. Nous n'étions pas d'accord sur l'élection du nouveau président. Emma alla voir dans l'armoire de la chambre de sa soeur et ne revint que dix minutes plus tard. Elle était revenue avec un ouïja. Nous éteignîmes la tété et nous partîmes dans la salle à manger. Emma plaça le ouïja de façon à laisser Carla et Anaelle placer les bougies, pendant que moi je m'occupais de mettre au micro-ondes les pop-corns. Nous nous installâmes autour de la table. Il n'y avait que les bougies pour nous éclairer ce qui ne rassurait ni Carla, ni moi. Nous mîmes nos doigts sur la goutte et nous commençâmes à poser des questions.

 

Emma commença et demanda si un être était present. La goutte se dirigea vers le "oui". A ce moment , nous reculâmes nos doigts et nous continuâmes à poser des questions sur l'être et sur nous. Anaelle demanda si l'être pouvait se manifester. A cet instant le micro-ondes sauta. Nous criâmes toutes ensemble en sursotant. Je dis alors que cela ne devait être que les pop-corns.

Carla cria donc qu'elle n’y croyait pas. La télé s'alluma soudainement. Je partis avec Emma en courant vers la cuisine, pendant que Carla et Anaelle restèrent figées de terreur. Tout à coup, on frappa à la porte. Emma et moi sortîmes de notre cachette. Nous nous étions toutes rejoint devant la porte. Nous avions décidé qu'Emma devait ouvrir la porte. Emma passa la clé dans la serrure de la porte avec beaucoup d'appréhension. Elle enclencha la poignée et ouvrit la porte. Nous étions stupéfaites, ce n'était ni un fantôme, ni un vampire, mais juste le livreur de pizzas. Emma paya et les récupera.

Nous nous réveillâmes à midi, nous mangeâmes toutes ensemble et nous n'avions qu'un seul sujet de discussion c'était de résoudre, les questions concernèrent l'expérience étrange qui nous était arrivée hier.

Nous étions toutes les quatre arrivées au lycée. C'était un lundi ordinaire. Nous commençions par le sport. Le professeur fit l'appel. Ce jour-là, il n'y' avait qu'une absente, Julie Louisaque. Toute la classe commmença l'échauffement, Emma remarqua qu'Amélie la meilleure amie de Julie pleurait. Tout une partie de la classe parlait autour d'Amélie. Anaelle et moi allions la voir pour connaître la raison de son état. Elle nous expliqua que la raison de l'absence de Julie était qu'elle avait fait une crise cardiaque et qu'elle était morte. Anaelle et moi repartîmes annoncer cette tragédie à Emma et Carla. Nous traversâmes tout le terrain de foot, et durant ces quelques minutes Anaelle devenait de plus en plus pâle et stressée. Nous avions rejoint les filles. Je leur expliquai. A son tour, Carla devenait presque plus pâle qu'Anaelle. Emma et moi nous avions couru vers la cuisine. Anaelle et Carla avaient demandé à l'être de punir Julie, puisque Julie avait volé le petit copain de Carla, Alex. Elles pensaient donc que la mort de Julie était de leur faute.

 

Nous n'en reparlâmes qu'à la cafètdu lycée. Carla était paniquée et se sentait coupable. Elle était certaine que la mort de Julie était reliée à l'être. Elle nous expliqua que l'être aurait pu apparaître devant Julie ou lui faire peur ce qui aurait pu entrainer sa crise cardiaque. Après les explications de Carla, je donnai ma version de l'histoire la plus probable. Nous savions tous que Julie avait des soucis cardiaques, et qu'elle devait se faire greffer un coeur. Anaelle n'était pas convaincue de l'existence de l'être. L'une d'entre nous aurait bien pu vouloir faire une blague ou autre, mais pendant les phénomènes, nous étions toutes terrifiées et angoissées. Si l'une d'entre nous avait tout manigancé, elle aurait dû mentir, mais aucune d'entre nous ne savait mentir car nous rougissions et riions.

 

Plusieurs semaines plus tard, était à nouveau avec Alex. Nous réessayâmes un soir, d'à nouveau entrer en contact avec l'être en vain. Toutes nos tentatives avaient échouées. Six mois après les évènements, Carla se suicida, elle se sentait trop coupable. Anaelle mourut d'une tumeur au cerveau. Seules Emma et moi n'avions rien, ce qui était arrivé à Anaellle et Carla était tragique, coincidence ou l'être qui avait été sollicité pour tuer une personne en avait tué deux ?

 

Un Fantôme à l’hôpital, 403

11 Octobre 1982

 

J'étais en vacances dans le sud de la Françe lorsque mon téléphone sonna : c'etait l'institut Pasteur. Au bout du fil mon directeur de laboratoire qui me demandait de revenir de tout urgence à Paris car l'pital Saint Eloi a besoin de mes services. _"Docteur Brun, vous êtes notre chercheur le plus qualifié pour ce travail!" J'étais très intrigué que mon directeur en personne m'appelle sans me donner d'avantage d'explication. -"Je prends le train dès demain et serais donc à Paris dans la journée du douze Octobre". Je restais intrigué durant tout mon trajet.

 

12 Octobre 1982

 

A mon arrivée à Paris deux hommes m'attendaient à la gare pour me conduire directement à l'hopital. Sur place j'ai rencontré le docteur Trane qui m'expliquait la situation:

-"Notre patient développe des symptômes qui faisaient penser à plusieurs maladies. Une fois les résultats des tests obtenus, nous en avons écarté certaines au fur et à mesure et au final aucune ne correspondait à ce que nous avions pensé".

En me dirigeant pour voir le malade, je suis passé devant une chambre qui était ouverte et je reconnus une vieille connaissance. A ma grande surprise j'ai appris qu'il était mort le lendemain de mon arrivée.

 

Après sa mort des phènomèmes inexpliqués et étranges se produisaient :

les télévisions s'allumaient et s'éteignaient seules, les matériels médicaux tombaient par terre, les objets se déplaçaient et disparaissaient, les portes claquaient et l' état de certains malades s'aggravait de plus en plus. Des patients et des personnels hospitalisés entendaient des voix et apercevaient des ombres. Ce genre de phénoméne étant impossible on les croyait devenus fous !

Jusqu'au moment où le médecin en chef et moi même qui faisions partie des personnes sceptiques, avons assisté à ces même phènoménes. A ce moment-là nous nous sommes regardé tous les deux et dans notre regard on pouvait lire l'angoisse et la peur. J'avais besoin pour me rassurer qu'il me confirme ce que je pensais:

-"Ce n'est qu'un rêve , nous allons nous réveiller c'est juste impossible ! "

Je compris rapidement par son attitude qu'il n'en était rien.

Il nous fallait comprendre ce qu'il se passait.

 

C'est alors que je me suis souvenu que le père de mon ancienne connaissance était mort dans cette hôpital et que de phénomènes similaires s'étaient également produits. Quelques jours plus tard , la salle des archives avait été fouillée et renversée, des dossiers avaient disparu et le dossier du père de mon ancienne connaissance manquait.

Qui avait pu prendre ce dossier ?

Très certainement le médecin qui s'est occupée du père de ma vieille connaissance pour le glisser dans son dossier ?

Qui d'autre aurait pu le faire ?

Un voisin hors du commun, 403

Arrivé au poste de police je me présentai et racontai mon histoire.

"Bonjour je m'appelle Mike, j'ai vingt-neuf ans et j'habite à Londres et avant cette histoire atroce j'étais policier. Le jeudi 3 août j'ai changé de voisin ainsi que de vie ! J'aurais voulu aller visiter chez lui mais quand je suis arrivé, j'ai sonné et je suis tombé sur un homme qui me paraissait bizarre.

Alors que j'aurais du rentrer j'ai pris peur et suis retourné chez moi.

Depuis cet instant ma vie a basculé."

 

 

Des phénomènes que j'aurais du mal à expliquer se sont produits et j'en étais affolé. En me rendant au travail, j'ai remarqué un bon nombre d'incidents. J'en ai alors parlé à mon collègue qui m'a répondu :

"c'est étrange, je jurerais te reconnaitre sur chaque écran ! "

J'ai alors observé chaque caméra avant de me rendre compte qu'il avait raison. J'aurais dû m'exprimer et lui dire que je n'avais pas bougé de chez moi,

au lieu de cela j'acquiescai.

 

Par la suite, je suis rentré chez moi, et ai remarqué que la maison avait brulée! Je suis alors resté plus d'un instant sans connaissances.

C'est là que mon voisin est arrivé et m'a emenné chez lui et a allumer la télévision sur la chaîne locale. Aux informations je me suis vu bruler ma maison avec un briquet. J'étais sous le choc !

 

C'est alors que je me suis rendu compte que quelque chose n'allait pas et que quelqu'un m'avait piégé ! Je me suis mis à réaliser que ces problèmes m'étaient arrivés le jour où j'avais refusé de rentrer dans la maison de mon voisin.

 

Après ce réçit je repris mon souffle et continuai: Et depuis ce jour les menaces n'ont jamais cessés et j'en ai même perdu mon travail.

Le policier m'interrogea:

"- Et quelles sont vos hypothèses

-Je pense que l'arrivée de mon voisin et liée voir même l'élément qui a déclenché ces événements tragiques".

Le policier reprit :

- Avant de déposer votre plainte, avez-vous pensez que vous auriez pu réaliser ces meurtres, ces cambriolages, braquages dans votre inconscient ou somnanbulisme ?