TPE FOURMIS : Messor Barbarus

Qu'est-ce que la Messor Barbarus ?

Dans le cadre de notre TPE cette année, nous avons choisi d'étudier des fourmis (principalement leurs changements de comportement face à des influences extérieures). Il a fallu trouver quelle espèce étudier dans ce cadre. Après avoir longuement étudié les différents aspects positifs et négatifs des espèces de fourmis présentes en France, notre choix s'est porté sur la Messor Barbarus, une des espèces les plus communes en Europe.

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Notre tube avec la reine et plusieurs ouvrières Messor Barbarus autour
 

Nous avons donc choisi d'étudier la Messor Barbarus pour de nombreuses raisons. Mais tout d'abord nous allons vous la présenter. La Messor Barbarus est une espèce de fourmis appartenant à la famille des formicades. C'est une espèce qui ne possède qu'une reine : on dit donc qu'elle est monogyne. La gyne, ( reine fécondée mais n'ayant pas encore pondu, on la reconnaît grâce à ses ailes arrachées ) choisit un sol sec pour son habitat. C'est une espèce capable de creuser le ciment organique, ce qui lui permet de se façonner un habitat durable à l'état naturel. La Messor Barbarus peut apparaître sous plusieurs formes. Il existe trois types d'ouvrières, en plus de la reine :

- les minors, qui peuvent mesurer entre 3mm et 6mm, qui s'occupent des larves,

- les médias, qui peuvent atteindre 1,2cm, qui servent de "garde rapprochée" pour la reine,

- les majors, les plus grosses ouvrières Messor atteignent 1,5cm et ont des mandibules plus développées que les autres ouvrières, afin de pouvoir défendre contre une autre espèce ou toute autre agression extérieure.

C'est notamment pour leur taille plus importante que chez les Lasius Niger ( la fourmi commune des jardins, beaucoup plus petite ) que nous avons choisi cette espèce. L'autre raison est leur alimentation particulière.

En effet, cette espèce est granivore. Elle transforme des graines ( des graines de sésame dans notre cas ) en "pain de fourmi". Grâce à un stock de graines suffisamment important, elles sont donc entièrement indépendantes au niveau de leur alimentation. Elles s'adaptent à leur température et peuvent vivre normalement dans des températures entre 15°C et 18°C, dans un mode de vie actif.  Dans des températures descendant en dessous de 15°C, elles chercheront à entrer en hibernation étant donné que cela correspond à la saison automne-hiver pendant laquelle elles hibernent à l'état naturel. Au dessus de 20°C, elles seront au contraire très actives, avec un comportement presque prédateur.