SPIPOLL vu de près
Par RANA BOUMARTA le 07 octobre 2022, 14:18 - Des "éco-lycéens" s'engagent... - Lien permanent
Réalisation du protocole SPIPOLL (Suivi Photographique des Insectes POLLinsateurs) sur une fleur de Calendula suffruticosa du potager en face de la cantine afin d'envoyer les résultats à Vigie Nature Ecole
Observation en gros plan d'une fleur de calendula suffruticosa
Les sciences participatives sont des programmes scientifiques auxquels on peut tous participer pour contribuer par le biais de collectes d'observations, à l'avance et la recherche scientifique (https://www.open-sciences-participatives.org/sciences-participatives/ ). Le protocole SPIPOLL par exemple fait partie de ces sciences participatives
Grâce au protocole SPIPOLL nous avons pu réaliser des observations sur différentes fleurs, en effet ce protocole nous demandait de sélectionner une fleur, de l'observer pendant 20 minutes et d'observer les différents insectes qui se posaient sur celle-ci afin de les photographier. Tout ceci sur des fleurs ensoleillées à 14h pour respecter le déplacement maximal des insectes. Nous avons ensuite envoyer nos résultats à Vigie Nature Ecole qui est un site scientifique qui permet de réaliser des suivis de biodiversité avec des professeurs et des élèves (https://www.vigienature-ecole.
Observation en plan large d'une fleur de calendula suffruticosa et de son environnement
A l'issue de ce protocole et de nos 20 minutes d'observation, nous avons vu sur notre Calendula suffruticosa, qu'une seule espèce d'insecte : c'est une espèce de diptère nématocères.
Observation d'une espèce de diptère némacotère sur une Calendula suffruticosa
Photographie zoomée d'une espèce de diptère némacotère sur une Calendula suffruticosa
En conclusion, à la fin du SPIPOLL dans le potager en face de la cantine, nous n'avons pu observer qu'une seule espèce d'insecte sur une Calendula suffruticosa mais ce nombre et cette espèce auraient pu et peuvent évoluer en fonction du lieu, de l'exposition et de la fleur choisie. Le temps lui reste le même car c'est une contrainte imposée.
Article rédigé par Louna-Anh Bignon et Rana Boumarta