Critiques littéraires › La littérature contemporaine

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26 janvier 2010

Nouvel article sur la Bête et la belle de T. Jonquet

 

Critique littéraire

L’œuvre de Thierry Jonquet, la Bête et la Belle vient s’ajouter à sa longue liste de roman de série noire. Déjà réputé pour dénoncer les défauts des Hommes dans ses œuvres. Dans cet ouvrage, il reste fidèle à lui-même.
Son histoire est celle d’un homme persuadé d’avoir tué sa bien-aimée. Par la suite, celui-ci entrera dans une effroyable démence pour masquer son crime. Avec pour seul témoin son ami Léon.
Avec la Bête et la Belle, Thierry Jonquet nous entraîne dans un nouvel aspect du roman policier qui effraie et intrigue à la fois. A travers une forme de narration particulière basée sur l’analepse. Cette narration se constitue de plusieurs éléments tels que les cassettes du Coupable et des différents points de vue des autres personnages principaux (Léon et le commissaire Gabelou).
La description détaillée de certaines scènes, plus particulièrement les meurtres, constitue à eux seuls le point négatif du livre et révèleront le côté sadique du roman et de son auteur (cependant il est possible que cela plaise à certains lecteurs). La violence de certaines scènes peut dérouter le lecteur.
La chute du livre est sans aucun doute la cerise sur le gâteau. Elle est tellement déconcertante qu’elle pousse le lecteur à se contredire. En effet, l’auteur parvient encore à nous surprendre même à la fin de son récit. Le lecteur, en arrivant à l’avant-dernière page, est obligé de réinterpréter l’intégralité du livre à cause de la révélation finale.
A mettre entre toutes les mains, livre qui plaira aux passionnés de roman policier.
En revanche, déconseillé pour les plus jeunes et les âmes sensibles.

Sephora Jacquelin

05 janvier 2010

Petite anglaise

Petite anglaise de Catherine Sanderson

Catherine, une anglaise du York, débarque en France en tant qu'assistante d'anglais, pressée de découvrir le pays de ses rêves et ses habitants. Quelques années plus tard, on la retrouve aux côtés de son compagnon, Mr. Frog et sa petite fille, Tadpole. Enfermée dans la routine du travail et de son couple, malheureuse, elle se décide un jour à déverser ses sentiments dans un blog, Petite anglaise. Un blog qui va l'amener à faire bien des rencontres.


C'est une lecture très sympathique, qui se lit facilement. Sauf que l'on ne s'attache pas vraiment au personnage et on se lasse d'elle dès la moitié du livre. Elle s'apitoie sur elle mais on découvre l'histoire derrière la création d'un blog, les dessous de ce blog et c'est ce qui est le plus captivant.
Ce qui m'a plu et ce que j'ai malheureusement trouvé pas assez développé est la découverte du pays étranger, les habitudes du pays que l'on prend après quelques années.

Malti (2F)

Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy Lewis

D'auteur britannique, le titre original de ce roman du XXème siècle est The Evolution Man.

Ernest, le narrateur de l'histoire, nous est présenté comme un jeune homme préhistorique, un fils d'un inventeur nommé Edouard, dont ce dernier est forcé de trouver de plus en plus d'idées ingénieuses pour échapper à ses ennemis. Ainsi, nous découvrons avec lui le feu, l'arc, ou l'exogamie... C'est dans cette continuité que nous apprenons à connaître d'autres membres de la famille comme la mère qui participe elle aussi à la découverte de méthodes essentielles comme la cuisson des aliments.

Malgré le fait que l'œuvre parle du temps de la Préhistoire, l'auteur a su utiliser un langage clair agrémenté de réflexions élaborées. A travers ces découvertes, nous pouvons porter un point de vue plus externe sur notre société actuelle grâce à un humour permanent mis en place par l'auteur.


La fin du livre est riche en bouleversements, dans laquelle se trouve la réponse à la question posée en rapport avec le titre du livre. Enfin, c'est en posant une question sur l'origine du monde qu'Ernest nous laisse finalement songer sur l'intégrale de l'œuvre.

L'art du drame (2F)

03 janvier 2010

Pourquoi j'ai mangé mon père...

Critique du livre Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy Lewis :
 
"L'histoire se passe au moyen âge et on ne s'y attend pas du tout.
Beaucoup de notions scientifiques apparaissent tout au long du récit, ce qui le rend difficile à comprendre.
Ce roman manque de suspense, d'humour et de simplicité. C'est une grande déception, pour moi"
 
Nadia Derradji. (2F)

Lol, le livre

Lol, le livre
Comme pratiquement tout le monde, on a vu "Lol" le film... Le livre est également sorti sous forme de journal intime de la certaine "Lola" (héroïne du film).
Lol, nous montre ainsi la vie quotidienne d'une adolescente avec des parents "paranos"... Les bêtises, les "délires", les sorties entre copains des adolescents, mais aussi les "craintes" des parents, etc...
J'ai nettement préféré le livre au film, car je trouve que l'on rentre carrément dans la vie de Lola, car on a son point de vue, donc un point de vue interne, on a aussi ses jugements, et certaines photos que l'on n'a pas dans le film... Ce qui nous permet de s'introduire dans les pensées de Lola ou de ressentir ce que ressent cette jeune héroïne! A lire au plus vite...
Joanaa (2F)

12 novembre 2009

Le Passeur de lumière

           Le Passeur de Lumière est un roman de Bernard Tirtiaux qui a été édité par "Folio". Bernard Tirtiaux est né en 1951 à Fleurus.

         C’est un roman d’aventure et d’action qui comporte plein de rebondissements, où l’aventure y est palpitante. C’est ce qu’on aime en lui. Ce livre raconte l’histoire de Nivard de Chassepierre, durant le Moyen-âge, qui se découvre une passion pour la verrerie et qui veut se perfectionner dans cet art. Il décide de partir en croisade commandée par un ami de son père, Rosal de Sainte- Croix.

        Depuis ce moment là le lecteur est plongé dans l’histoire et s’identifie à Nivard.

         C’est un excellant roman, facile a lire et à comprendre qui nous tient en haleine jusqu’au bout.


Anto78 (2C)

Le Passeur de lumière

             « En l'an de grâce onze cent treize,dans le mien pays meuse, le lieu dit de la «tour de modave» fut le théâtre d'un duel à mort entre Nivard et Chassepierre, alors adolescent, et le redouté seigneur de Barvaux, un croisé de la première heure. Au terme de l'assaut final, il n'émergea longtemps des hautes herbes de la clairière que le pommeau d'une épée plantée telle une croix dans les chairs terreuses et ensanglantées du chevalier. Le colosse était maté.»

             Vous pensez que Le Passeur de lumière est une histoire qui n'accroche pas ? Et non, c'est une illumination. Vous n'aimez pas les vitraux du Moyen-Age ? Vous les aimerez grâce à l'histoire trépidante et le destin extraordinaire de Nivard de Chassepierre, simple maître verrier à la destinée illuminée. L'auteur nous emporte dans un monde fabuleux et inconnu où tout l'obscur devient lumière.

            L'histoire peut sembler difficile à comprendre mais, lorsque l'on est entouré dans cette spirale de couleurs, tout devient clair. L'auteur s'inspire de sa vie réelle et de son métier pour écrire son roman. C'est un lien intéressant car cela rend l'oeuvre plus personnelle et profonde. Il est impossible de ne pas se prendre d'affection pour ce garçon, Nivard.

(2F)

Critique "contre" Le passeur de lumière

            L'auteur Tirtiaux s'est incarné dans le Passeur de lumière à travers le personnage de Nivard. L'histoire se déroule au Moyen-Age.

            Le récit est long et l'élément perturbateur prend du temps à s'installer. De ce fait on a du mal à se laisser captiver par l'histoire et à la suivre.

           Quand l'élément perturbateur est installé il y a une série de péripéties qui fait avancer le livre. Sauf que celles-ci sont tristes et même sombres. Toute sa famille est massacrée sauvagement.

           Ce livre n'est pas conseillé pour les dépressifs ou même aux âmes sensibles car c'est tout le contraire d'un conte de fée!

RCHD (2F)

23 octobre 2009

Le passeur de lumière

   Au douzième siècle, le jeune Nivard de Chassepierre décide de consacrer sa vie à la magie de la lumière dans les vitraux. Il voyagera dans l’Europe entière et en Orient pour apprendre les secrets des maîtres verriers. Après des douleurs physiques et morales atroces, il sera lui-même purifié et suffisamment grandi pour devenir un des plus grands maîtres verriers de son temps, celui qui a fait les vitraux de la cathédrale de Chartres. Mais pourquoi tant de tragédie pour un seul homme ? Malgré sa volonté d’utiliser son art pour transfigurer sa vie et celles des autres, Nivard va de défaite en défaite sans jamais faiblir. Il ne trouvera la paix et la sérénité que dans la mort.

   A la fois roman historique, quête initiatique et autobiographique, ce livre passionnant est écrit dans une langue très riche et recherchée. Le passeur de lumière est un très beau roman mais cependant il est recommandé pour un public de plus de seize ans car la compréhension et le style d’écriture ne sont pas adaptés aux personnes d’un plus jeune âge. Toutefois Bernard Tirtiaux nous confirme une fois de plus qu’il est un artiste complet aux talents multiples.
 
Tomy-du95
Paramore
Minha linda
Adibou
(2A)

Le passeur de lumière

Bernard Tirtiaux dans son œuvre épique nous entraîne dans un univers à la fois angélique et bestial. A travers le métier de maître verrier, il nous transmet sa passion pour la fusion de la lumière, de la couleur et du verre et se projette dans le protagoniste « Nivard de Chassepierre ».
Nivard de Chassepierre est un personnage hors du commun animé par une passion presque charnelle pour le verre et ses sortilèges.
Le protagoniste peut être assimilé à un supplicié, puisque tout au long du roman la fatalité s'acharne sur lui. On peut aussi le considérer comme un personnage ambivalent puisqu'il peut faire preuve de bonté et l'instant d'après se transformer en bête furieuse. Ce qui est avant tout intéressant dans ce livre c'est l'histoire de la vie sombre et éclairée que mènera Nivard. Ce jeune artisan tel un dieu arrive à donner vie aux vitraux. Apaisé par ses créations  et par sa vie tourmentée. Il crée son œuvre, puis se détruit. Il trouvera donc en sa fin un soulagement.
  L'œuvre de Bernard Tirtiaux, c'est le récit d'un homme brisé, d'un passeur de lumière déchiré. L'auteur dans son roman présente les mœurs d'une époque « Le Moyen Âge » et les prémices de l'aire des cathédrales. Certains extraits d'une extrême violence  peuvent choquer le lecteur. Ce livre mêle à la fois romance et démence.

Carlotta (2A)

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