Le passeur de lumière
Par Critique en herbe le 23 octobre 2009, 18:23 - La littérature contemporaine - Lien permanent
Au
douzième siècle, le jeune Nivard de Chassepierre décide de consacrer sa
vie à la magie de la lumière dans les vitraux. Il voyagera dans
l’Europe entière et en Orient pour apprendre les secrets des maîtres
verriers. Après des douleurs physiques et morales atroces, il sera
lui-même purifié et suffisamment grandi pour devenir un des plus grands
maîtres verriers de son temps, celui qui a fait les vitraux de la
cathédrale de Chartres. Mais pourquoi tant de tragédie pour un seul
homme ? Malgré sa volonté d’utiliser son art pour transfigurer sa vie
et celles des autres, Nivard va de défaite en défaite sans jamais
faiblir. Il ne trouvera la paix et la sérénité que dans la mort.
A
la fois roman historique, quête initiatique et autobiographique, ce
livre passionnant est écrit dans une langue très riche et recherchée.
Le passeur de lumière est un très beau roman mais cependant il est
recommandé pour un public de plus de seize ans car la compréhension et
le style d’écriture ne sont pas adaptés aux personnes d’un plus jeune
âge. Toutefois Bernard Tirtiaux nous confirme une fois de plus qu’il
est un artiste complet aux talents multiples.
Tomy-du95
Paramore
Minha linda
Adibou
(2A)