Macbeth aux Théâtre des Amandiers.

Les critiques...

 

...par Marine Février, Romane Gibelin et Anne-Flore Leroi, élèves de P2.

Le 3 octobre 2013, nous avons assisté à la représentation de Macbeth (pièce écrite par Shakespeare) au théâtre des Amandiers,  mis en scène par Laurent Pelly. Cette pièce relate la descente aux Enfers d’un personnage, Macbeth. Au fil de la pièce, il devient tyrannique, avide de sang. Tout ceci est déclenché par la soif de pouvoir.

Le rideau s’ouvre sur les trois sorcières, également appelées soeurs du destin, qui racontent aux spectateurs l’étouffement d’une révolte par Macbeth. D’ailleurs la première scène se termine sur le nom : “Macbeth”. Le spectateur est donc plongé dans un mystère et est impatient de découvrir la suite.

Macbeth2
Macbeth2, nov. 2013

Dès le début les murs sont  disposés comme un labyrinthe très complexe et qui change de forme à chaque fermeture de rideau. Ils sont  parfois relégués sur les bords de la scène pour laisser place soit à la maison de Macbeth, soit à la salle du château (lors du banquet par exemple) ou lors de la bataille finale où il y a une absence complète de murs et même de décors. La musique employée tout au long de la pièce est angoissante et correspond très bien à l’atmosphère qui se dégage de cette pièce.

 

La mise en scène ainsi que la fumée tout  le long de la pièce font penser à un rêve et qui se transforme peu à peu en cauchemar pour le personnage principal qui tombe dans une folie dont il ne veut pas ou ne peut pas sortir : « Je me suis tant enfoncé dans le sang que si je cessais d’avancer, le retour en arrière serait aussi dur que de continuer ». Le trône gargantuesque indique également la soif de pouvoir, sa puissance sur le peuple. L’actrice, Marie-Sophie Ferdane, qui incarne Lady Macbeth, nous offre une scène de somnambulisme formidable. Encore une fois les éclairages et le décor choisis nous plongent dans l’angoisse.  

La dernière scène est très simple et épurée. En effet on ne voit quasiment plus les murs : l’ensemble de la mise en scène est fondée sur la lumière émise par les projecteurs placés au fond de la scène, de telle façon que l’on ne puisse pas voir les personnages arrivant du fond de la scène ce qui, à la fin de la pièce, pousse le spectateur à se demander ce qu’il va se produire.    

Finalement nous avons beaucoup apprécié cette pièce qui lie a la fois la modernité (elle prend d’ailleurs une ampleur cinématographique) et le texte ancien de Shakespeare. La mise en scène nous a vraiment  plongées dans la pièce qui est très sombre mais qui réussit tout de même, parfois, à nous faire rire. Malheureusement le pièce dure trois heure ce qui peut paraître long pour certaines personnes. Le jeu des acteurs est si impressionnant (en particulier celui de Macbeth et de Lady Macbeth), que

nous avons presque pu nous mettre à leur place et ressentir différentes émotions à leur égard.

 

 

 

... par Kimia Gharagozlou et Jéssica Garrido, élèves de P2.

 

Jeudi 03 Octobre nous avons assisté à la représentation théâtrale de Macbeth de Shakespeare en compagnie de notre professeur de français Mme Jouanne. Cette pièce est présentée dans une mise en scène moderne (les décors et leurs effets de perspectives, les jeux de lumières) avec un jeu des acteurs plutôt classique. Macbeth est notre première tragédie shakespearienne, et elle est conforme à ce que nous en attendions : une langue belle et juste et un ton tragique tout au long d'une pièce émaillée de complots et de meurtres.

Macbeth1
Macbeth1, nov. 2013

Nous avions la chance d’être assises au premier rang face à des acteurs hors norme. Toutes les deux nous avons beaucoup aimé le jeu de lumières ainsi que le décor très moderne notamment la brume qui renvoyait à l'atmosphère sombre et macabre. Nous étions ainsi plongées dans un autre univers, si bien que nous n’avons pas vu passer les 3 heures 20 de spectacle.

En deux mots, une belle prestation, une mise en scène soignée et efficace et un jeu d’acteurs très convaincant. Une très belle soirée.

 

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