Poésie

Poémes des secondes  01   POESIE EN LIBERTE

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26 janvier 2014

Haïkus des élèves de seconde 12

Cliquez sur ce lien pour lire les Haïkus réalisés par les élèves de seconde 12 lors du séjour de ski de fond dans le Jura.

16 janvier 2014

coeur brisé

Cœur brisé

Ce poème est pour toi,

J’espère que tu le liras,

Je préfère t'ignorer

Afin de ne plus pleurer.

Tu comptes énormément à mes yeux

Mais toi tu ne penses qu'à ta queue.

Je t'aime et t'aimerai toujours,

Que ce soit en amitié ou en amour.

Pour toi je ne compte pas,

Et sache qu'un cœur brisé

ça ne se répare pas.

Je dois refaire ma vie, c'est décidé.

Hanna riahi

Le rat

 Le rat…

Intelligent, mathématique, rationnel,

Homme prisonnier d’illusions,  goûtant l’irréel,

Prix des recherches, coût d'une quête fantomatique,

Soumis à son savoir : il est le Scientifique. 


Impulsif, conscient, mais mort,

Sa vie ainsi mesurée ; il s'endort,

Ignoré de tous et prisonnier d'un cauchemar, 

Il est le Rat de laboratoire. 

 

                                                                                                        Lea  Gellion, Secondes 01

05 janvier 2014

Adieu, je t'aime.

 Elle était là, allongée sur ce lit,

Souriante et bercée de mélancolie

Je la regardais, je la rassurais

Dans ses bras elle m'enlaçait

Pour me souffler des mots doux

Mais un jour ce bonheur s’assombrit

Lorsque son cœur ralentit

 

Elle n’était plus là, allongée sur ce lit

Les câlins et les mots s’envolèrent

La douleur jaillit

L’ombre du deuil m’enlaça

 

 Elle était là, dans ce cercueil

Je sentais mes larmes

Se déverser sans arme

Dans cette vie de bohème

Je proférai "adieu, je t'aime"

Barbara Ampuero 2nd1

19 décembre 2013

"Quand ça me prend"

Quand ça me prend...

Dans cette vie, rien ne se passe,

Le néant prend place,

L'ennui me tracasse,

Le temps passe.

Je suis là, seul,

Mon ombre m'engueule.

Mon orgueil s'efface,

Le silence se trace.

Je ne m'enjaille pas,

Sous ce temps plutôt pimpant,

Que m'offre ce Printemps.

Assis sur mon fauteuil,

Je gis telle une feuille morte

Avec ma tablette dans les bras

Je m'écroule intérieurement.

Dans ce monde en crasse,

Le bonheur se liasse.

Augustin Vatar

l'attente

L’attente

 

Au cours de cette nuit,

Le téléphone retentit

 Brisant  ce silence impénétrable

J’attends, pensant, fixant à demi le plafond

Je vois cette ombre se  fondre autour de moi

J’attends, pensant, m’accrochant à des mots

C’est à ce moment que nous montons

Plusieurs vies se mêlent ou se terminent

Si tu n’étais pas parti,  envolé

Si le téléphone n’avait pas sonné,

Tu serais là avec moi,  attendant et pensant…

 

 Alonso Sarah  2nd1

Ma petite soeur

Ma petite sœur.

Elle se trouvait en haut des escaliers.

Attendant qu'on vienne la chercher

Elle me vit et alors elle descendit

Je lui souris.

Elle possédait des cheveux courts , châtains

Je dois le dire un peu comme les miens.

Cette fille respirait la joie de vivre

Et je venais de le découvrir.

Elle prit ma main et regarda l'heure

Cette jeune fille n'avait que cinq ans

Et pas encore toutes ses dents

Elle était simplement ma petite sœur.

Yasmine Boukhartoum

Lui

LUI

La curiosité de le voir

Cette pensée de l'avoir

Pourrais-je le toucher ?

Vais-je oser ?

Enfin je le vois

Il est là, près de moi

Je m'approche...

De plus en plus

Il est proche

Et enfin le temps est à l’arrêt.

EVA PEREIRA § CHARLOTTE RAULT SND1

Mon amie

Mon amie

Chez un ami un soir

Mon téléphone a vibré

C'était elle,

Il y a longtemps qu'elle ne m'avait pas parlé.

Au téléphone ce soir,

Elle m'expliqua sa situation

Me demanda de venir

Et sous les yeux de mon ami, j'étais en train de fuir.

Arrivé chez elle ce soir,

Elle m'ouvrit la porte en pleurant

Me prit dans ses bras comme avant,

Et dans ses yeux le noir.

Dans sa chambre ce soir

La nouvelle m'était annoncée

Elle sur le lit, moi sur le canapé

On fumait pour oublier

En fumant ce soir

Le mal n'était pas tombé

Laissant mon ami seul, abandonné

Je pris soin d'elle jusqu'au levé.

Louis Aubry § Léa Desnoyers

La délivrance

La délivrance

Lorsque nous sommes partis,

Elle était là, fidèle à elle meme.

Et lorsque nous sommes revenus,

Elle n'était plus la même.

Deux semaines lui avaient enlevé,

Toute sa joie, toute sa fougue.

Deux semaines lui avaient donné,

Des yeux ternes et un corps décharné.

Ce jour-là, nous l'avons perdue,

Si physiquement, elle ne nous avait pas quitté,

Son cœur et son âme eux, n'étaient plus.

Les médecins ont essayé,

Et se sont même acharnés,

Sur ce petit corps déchiré.

Mais un jour, en est venu un,

Qui, a arrêté tout cela,

Lui, l'a laissé partir.

Il a finalement éteint,

Les ultimes braises de vie restantes.

Et enfin, elle nous a laissé,

Toute douleur ayant cessé.

Justine Bourbon

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