SEMAINE 2 : Etudier la langue : Réviser et consolider ses acquis
Par Madame Jouanne le 23 mars 2020, 09:00 - Semaine 2 - Lien permanent
- Reprenez, dans la partie « Etude de la langue » de votre classeur, les leçons sur :
- Les relations au sein de la phrase complexe.
- La concordance des temps (à l’indicatif et au subjonctif).
- Réalisez l’exercice ci-dessous sur un document de traitement de texte puis envoyez-moi votre travail par mail.
Cet homme prévoyait que la partie serait terminée avant que l’orage n’éclatât.
- Comment la règle de la concordance des temps s’applique-t-elle dans cette phrase ?
- Réécrivez la phrase en conjuguant le verbe principal au présent et en faisant toutes les modifications nécessaires. Expliquez vos choix.
- Combien de propositions comporte cette phrase complexe et comment sont-elles reliées ?
- Indiquez la nature et la fonction de chacune des propositions de cette phrase.
Bon travail !
Commentaires
GRAMMAIRE : CORRECTION
Cet homme prévoyait que la partie serait terminée avant que l’orage n’éclatât.
1. Comment la règle de la concordance des temps s’applique-t-elle dans cette phrase ?
2. Réécrivez la phrase en conjuguant le verbe principal au présent et en faisant toutes les modifications nécessaires. Expliquez vos choix.
3. Combien de propositions comporte cette phrase complexe et comment sont-elles reliées ?
4. Indiquez la nature et la fonction de chacune des propositions de cette phrase.
1) On doit appliquer la règle de concordance des temps entre le verbe de la principale et ceux des subordonnées.
- Le verbe de la proposition principale est à l'imparfait "prévoyait".
- Le verbe "être" dans la proposition subordonnée est au conditionnel pour exprimer la postériorité (valeur de futur dans le système du passé)
- Le verbe "éclater" est à l'imparfait du subjonctif pour exprimer une incertitude (l'homme prévoit mais n'est pas sûr).
2) « Cet homme prévoit que la partie sera terminée avant que l’orage n’éclate »
- J’ai conjugué le verbe « être » au futur simple pour exprimer la postériorité par rapport au présent.
- J’ai conjugué le verbe « éclater » au présent du subjonctif pour exprimer quelque chose d’irréel et qui n’est pas confirmé.
3) Cette phrase comporte trois propositions :
Cet homme prévoyait / que la partie serait terminée / avant que l’orage n’éclatât.
- Il y a 3 propositions avec des liens de subordination (mots subordonnants = "que" + "avant que").
- Cet homme prévoyait = Proposition principale.
- que la partie serait terminée = Proposition subordonnée complétive, car on ne peut ni la déplacer ni la supprimer, complétant le verbe de la principale « prévoir ».
- avant que l’orage n’éclatât.= Proposition subordonnée circonstancielle, car on peut la supprimer et la déplacer. Cette proposition indique les circonstances de l’action principale ; elle indique plus particulièrement le moment où l’action se passe, c’est donc une proposition subordonnée circonstancielle de temps.
Pour aller plus loin : Je me demande si la P3 dépend de la P1 ou de la P2. Quel(s) test(s) pourrai(en)t nous permettre de le savoir ?
Dans cette phrase, la 2ème proposition dépend de la 1ère proposition, tout comme la première dépend de la seconde, car si elles sont séparées, que cela soit par un déplacement ou par la suppression d’une des deux propositions, la phrase n’a plus de sens (ou serait très mal formulée)
Cet homme prévoyait que la partie serait terminée.
* que la partie serait terminée cet homme prévoyait.
* Cet homme prévoyait.
* Que la partie serait terminée.
La 3ème proposition dépend de la 2ème proposition, car si cette dernière est associée seulement avec la proposition principale, la phrase n’a plus le même sens !
Cet homme prévoyait que, avant que l’orage n’éclatât, la partie serait terminée. = même sens
Avant que l’orage n’éclatât cet homme prévoyait que la partie serait terminée. = pas le même sens
En revanche, cette proposition peut être déplacée ou supprimée et/ou déplacée, on en déduit donc qu’elle n’est pas une proposition essentielle à la phrase !