Créations originales des Troisièmes latinistes !

Scénarios, mises en scène et jeux sur scène ...

Les élèves jouent les empereurs julio-claudiens : d'Auguste à Néron ...

AUGUSTE CAÏUS JULIUS CAESAR OCTAVIANUS AUGUSTUS ou OCTAVE (~63-14)

Eluan B. et Clement B. interprètent l'histoire d'Auguste :

Caius Octavius C. f., devenu par adoption C. Julius Caesar Octavianus, officiellement appelé Augustus à partir de 27 avant J.-C., est né à Rome en 63 avant J.-C. et mort à Nola le 14 août 14 après J.-C.

Héritier de Jules César, il fonda sous le nom de « principat » l'Empire romain, qui devait durer, avec bien des avatars, presque cinq siècles.

On a donné le nom de « siècle d'Auguste » à la période marquée par son long règne qui, après les excès des guerres civiles, vit fleurir, dans le domaine des lettres et des arts, des œuvres devenues classiques.

TIBÈRE, lat. TIBERIUS CLAUDIUS NERO (~42-37)

empereur romain (14-37)

Elias L joue Tibère :

Tiberius Claudius Nero appartenait, comme son nom l'indique, à la très aristocratique gens Claudia.

Sa mère, Livie, se remaria avec Auguste, et le fondateur de l'Empire sut deviner les talents de général que possédait son beau-fils. Il l'utilisa en Germanie et en Illyrie

L'homme conserva un caractère profondément aristocratique.

Il gouverna avec l'aide de quelques sénateurs et des principaux chevaliers, indifférent au sort de la plèbe.

Compétent et consciencieux, il était aussi pessimiste et aigri par la méfiance d'Auguste.

CALIGULA (12-41)

Caligula a été revu par Ines B. et Oumayma M. :

Caius Julius Caesar Germanicus, arrière-petit-fils d'Auguste, connaît très jeune la vie des camps avec son père Germanicus ; il y reçoit le surnom de Caligula (ou « petit brodequin »).

Protégé par Tibère, il est considéré comme son héritier après la conjuration de Séjan.

À la mort de l'empereur, en 37, il est acclamé par les troupes de Misène, et sa désignation est confirmée par le Sénat et par le peuple.

Peu préparé à sa nouvelle tâche, mal entouré, trop jeune pour être sûr de lui-même mais profondément imbu des prérogatives de sa fonction, il mène une politique peu cohérente qui mécontente rapidement une grande partie des milieux dirigeants.

Répandant la terreur par des procès de lèse-majesté, il doit déjouer de nombreux complots ; il ne peut éviter celui que fomentent des tribuns des cohortes prétoriennes, qui l'assassinent le 24 janvier 41. Caligula disparaît sans avoir assuré sa succession.

CLAUDE, lat. TIBERIUS CLAUDIUS NERO DRUSUS (~10-54)

empereur romain (41-54)

Claude est interprété par Thomas D :

L'homme ne payait pas de mine : ivrogne et bègue, il passait pour être le jouet de ses affranchis et de ses épouses successives qui le trompaient abondamment, Messaline et Agrippine en particulier.

 Sans expérience ni de l'armée ni de l'administration, il aimait les activités intellectuelles, en particulier la grammaire latine et les antiquités étrusques.

Son règne n'en fut pas moins bien rempli.

citoyenneté romaine à de nombreuses cités dans les provinces, notamment en Gaule où il était né.Cependant tout au long de son règne il fut perçu comme vulnérable par la noblesse romaine.Dans sa vie personnelle, il connut de nombreuses épreuves et son dernier mariage le mena à la mort.

Il s'allia ensuite à Messaline dont il eut deux enfants, Octavie (née en 40, future épouse de Néron) et Britannicus (né en 41), qui fut éclipsé puis empoisonné par Néron. En quatrièmes noces, il épousa sa propre nièce Agrippine la Jeune.

Il mourut en 54, peut-être empoisonné à l'instigation d'Agrippine, après avoir, sur ses conseils, adopté le fils de celle-ci — Néron — et fait passer ce dernier, en le mariant à sa fille Octavie, devant son propre fils pour la succession.

MESSALINE (25 env.-48)

Diyan D. et Anaïs H. nous font découvrir le personnage de MESSALINE :


Comme toutes les impératrices de la première moitié du ier s iècle, à Rome, Messaline, une des épouses de l'empereur romain Claude, symbolise l'appétit de luxe, la soif du plaisir et l'esprit de lucre de la haute société romaine.

L'impératrice Messaline est en fait une parvenue dont l'époux a été hissé par hasard, en 41, sur le trône par des prétoriens en quête d'empereur.

Elle est éblouie par la situation exceptionnelle qu'elle occupe et elle en profite.

On ne compte plus ses amants, qu'elle choisit de préférence parmi les esclaves et les affranchis impériaux.


Inquiets de l'influence de Messaline, les affranchis impériaux se coalisent contre Messaline.

 Celle-ci s'étant avisée d'épouser, en l'absence de Claude, un jeune chevalier, Silius.

 Narcisse s'empresse d'aller rapporter l'affaire à l'empereur et, sans attendre les ordres de son maître, fait tuer Messaline




 

 


AGRIPPINE LA JEUNE (16-59)

Jouée et interprétée par Victoria C. :

Agrippine la Jeune ne ressemblait guère à sa mère, l'épouse de Germanicus.

La vie publique et privée d'Agrippine fut-elle guidée par l'ambition exclusive de rapprocher, étape par étape, Néron des marches du trône.

Première étape : elle divorce de Domitius Ahenobarbus, fait assassiner son second époux afin de se rendre libre pour épouser, après l'assassinat de l'impératrice Messaline, l'empereur Claude, dont elle est la nièce.

Deuxième étape : avec l'appui de quelques affranchis impériaux, dont le redoutable Pallas, son amant, elle réussit, à force de patience, de ruse et de traîtrise, à faire adopter Néron par l'empereur Claude qui, pourtant, avait un fils, Britannicus. 

Troisième étape : elle fait empoisonner Claude, dernier obstacle à la réalisation de ses desseins. 

Celle que Néron avait surnommée la « meilleure des mères » avait réussi. Néron fut intronisé empereur en 54. Mais l'autorité abusive d'Agrippine, dont l'exemple lui avait appris que le crime paie, finit par le lasser. 

En 59, il la fait assassiner. Au centurion qui s'approchait d'elle, le poignard à la main, Agrippine cria : « Frappe au ventre », ce ventre qui avait conçu un fils dénaturé, le dernier empereur de la dynastie julio-claudienne.


NÉRON (37-68)

L'histoire de Néron est jouée par Maurice K. et Antoine A. :

Il accède au trône le 13 octobre 54, à la mort de son grand-oncle et père adoptif Claude (Claudius), Empereur de Rome.

En 66, il ajoute le titre Imperator à son nom. Il est dépossédé de son pouvoir en 68 et se suicide assisté de son scribe Épaphrodite.

Bien que Sénèque ait été son précepteur, on se souvient de lui comme un despote cruel, notamment pour avoir assassiné sa mère Agrippine en 59, et pour ses persécutions arbitraires des chrétiens1.

Il est célèbre pour avoir bâti la Domus Aurea, après l'incendie de Rome de juillet 64, et pour être un prince poète, chanteur et musicien, un grand organisateur de célébrations sportives et artistiques (les Neronia)2.

Il est aussi un homme d'une ambition démesurée, ayant lutté de toutes ses forces contre l'immense conjuration politique dressée contre lui3

Sources utilisées :


http://www.empereurs-romains.net/emp03.htm

http://mythologica.fr/rome/

http://www.larousse.fr/encyclopedie/

http://remacle.org/bloodwolf/historiens/suetone/

http://bcs.fltr.ucl.ac.be/SUET/TIB/plan.html

le site de wikipédia

le site de Encyclopédia Universalis

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