sept.12
Paris , ville des amoureux.
dans la catégorie Réservé aux lycéens
Paris est-elle vraiment une ville faite pour les amoureux ? quels sont les endroits les plus romantiques de la Capitale et comment les découvrir ?
Pour notre première sortie dans la Capitale prévue le vendredi 16 octobre , je vous propose d'écrire texte poétique illustré sur nos déambulations urbaines. L'objectif est d'associer un lieu et un état d' âme: prenez d'abord dune photo de l'endroit qui va vous inspirer (selfie non obligatoire) et ensuite, écrivez, à la manière d'un sonnet ou dans une autre effort poétique de votre choix, une description de l'endroit choisi en expliquant, à l'intérieur de votre poème, pourquoi il vous paraît propice à l'épanchement lyrique. Sur un format A4, vous associez texte et illustrations et les poèmes le plus réussis seront publiés dans la catégorie : paroles d'élèves. Vous pouvez évidemment vous inspirer de poèmes qui vous ont été distribués avant notre découverte de Montmartre... quelques souvenirs : la place du Tertre, le Sacré-Coeur, le bateau Lavoir, la place Emile Godeau, Mais ça peut être tout simplement, un arbre, une rue, une maison une vue...
Pour préparer cette promenade parisienne automnale , nous travaillerons en classe en modules sur la fabrication d'un itinéraire pédestre qui nous permettra de passer par un maximum d'endroits romantiques et nous ferons un inventaire de tous les lieux romantiques parisiens décrits par les poètes . Un échantillon...
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913