janv.05
Berlin..quelques formalités avant le départ et présentation historique d'une ville occupée ...
dans la catégorie Réservé aux lycéens
Le ministère vient de rétablir à compter du 15 janvier l'autorisation parentale obligatoire pour les mineurs qui quittent le territoire nationale. Les élèves ont eu la copie edu document officiel que vous devez remplir et vous devez également joindre la copie de la pièce d'identité du parent signataire .
Il est notamment précisé que l'enfant qui voyage à l'étranger sans être accompagné de l'un de ses parents doit présenter les trois documents suivants:
- Sa pièce d'identité valide du mineur (CNI ou passeport + visa éventuel en fonction des exigences du pays de destination);
- Photocopie du titre d'identité valide ou périmé depuis moins de 5 ans du parent signataire (CNI ou passeport)
- Formulaire signé par l'un des parents titulaire de l'autorité parentale
N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions
Ce voyage va nous permettre de nous immerger dans la réalité quotidienne d'une ville qui a longtemps été le symbole de l'occupation en temps de guerre ; En, effet, suite à la défaite de l'Allemagne en 1945, les Alliés ont décidé de morceler la ville -capitale en différentes zones; Sous la pression de l'URSS, le pays a été divisé en deux entités : RDA sous obédience soviétique et RFA plus proche des autres signataires : anglais, américains. La ville de Berlin située dans le secteur oriental fut alors divisée en 4 zones et elle fit l'objet de nombreux conflits qui illustrent la dureté de ce qu'on nomma la Guerre Froide entre le bloc de l' Est et l'Ouest.
La partition et la construction du Mur (source wikipédia)
Cette opulence qui règne dans la zone ouest de la ville ne tarde pas à attirer un nombre croissant de citoyens de la République démocratique allemande en quête de liberté, d’autant plus que cette frontière urbaine est difficilement contrôlable, contrairement aux zones rurales qui sont déjà très surveillées. Ainsi entre 1949 et 1961, de 2,6 à 3,6 millions d'allemands fuirent le régime communiste, privant celui-ci d’une main-d’œuvre indispensable au bon fonctionnement de son économie, à tel point qu’en 1961, la RDA est au bord de l’effondrement économique et social.
Afin d’éviter cette issue néfaste, le gouvernement de Berlin-Est se devait donc d’agir. Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, des équipes de maçons placés sous la protection et la surveillance de policiers et de soldats posent les premiers grillages et barbelés autour des 165 km de frontière séparant Berlin-Ouest de la RDA. La construction du Mur de Berlinest le résultat le plus tangible et durable de la longue crise diplomatique relative à la question allemande et au statut de Berlin ouverte en novembre 1958 par l'ultimatum adressé aux Occidentaux par Khrouchtchev. Elle ne soulève pas de protestation vigoureuse des Occidentaux, puisqu’elle revient à maintenir de fait le statu quo issu de la Seconde guerre mondiale. La seule réaction de grande fermeté est celle de Willy Brandt, maire de l’époque et futur chancelier, qui mobilise 300 000 berlinois le 16 août 1961 pour une manifestation devant le « Rathaus Schöneberg », siège du gouvernement de Berlin-Ouest, et tente d'obtenir de Kennedy une réaction concrète des États-Unis.
Ces installations provisoires sont bientôt remplacées par un mur de briques, puis de béton armé, haut de 3,6 mètres. Le tout équipé de plus de 300 miradors, de chevaux de frise, d’alarme à détection de contact au sol et placés dans un no man's land de 30 à 500 mètres de large encerclé lui aussi par un deuxième mur d’une hauteur de 2 à 3 mètres. 25 points de passage furent aménagés à travers le Mur et représentaient 60 % du total des passages entre RDA et RFA (via Berlin-Ouest) :
- 13 par la route (dont le fameux Checkpoint Charlie, qui était réservé aux étrangers et aux diplomates ; ainsi que Checkpoint Bravo)
- 4 par voie ferrée
- 8 par voie d’eau
À la veille de la chute du mur en novembre 1989, 1 500 soldats et 500 civils étaient affectés à sa surveillance permanente. Les conditions d’accès à Berlin-Ouest imposées par les autorités est-allemandes furent draconiennes :. Nombreuses furent les familles berlinoises brisées par ce mur que l’on surnomma bientôt le « mur de la honte » et qui resta debout pendant les 28 années qui suivirent.