Blog de littérature et société 2014

Camarades, Camarades

Souvenons-nous... De Nathalie Le Mel, qui servit pendant des jours et des jours, un bol de soupe, un sourire, une attention, à nos combattants de la liberté, à tous ces hommes et femmes qui s'écroulèrent, contre la barricade, vibrant encore de cette attention minime. Ces actions qui en ces temps de combats, comptent autant, qu'une petite éclaircie, ou qu'une journée sans coups de feu ni larmes. Cette femme, a aussi combattu, livrant son sang pour la République en criant "Vive la Commune". Cette femme est un exemple pour l'humanité entière, de foi dans l'idéale,  d'espoir. de labeur, d'action philanthropique.

Souvenons-nous, d'Elizabeth DMITRIEFF, sœur, venue des plaines immenses de Russie, participante de la semaine sanglante, qui combattit autant que n'importe quelle française, contre l'hydre Versaillaise.

Souvenons-nous de Victorine Brocher, qui donna, plus qu'elle même,  combattant, soignant, nourrissant étant partout où s'entendait les cris des agonisants, partout où les hommes de Thiers, faisait s'écrouler dans des flaques de boue et de sang mêlée,les combattant de la justice.

Ces femmes , ces trois femmes, ne sont que des exemple, elles furent mille et cent, elles furent des milliers, une infinité levant le poing pour la liberté.Certaines emprisonnées, dans des iles de l’autre cotés du monde, loin de tout ce qu'elles avaient aimé, d'autres contraintes à l'exil ou même exécutées.

Et on vient ensuite me dire que les femmes ne méritent pas le droit de vote, qu'on ne peut pas leurs donner le droit de faire entendre leurs voix pour l'ensemble de l'humanité! N'ont-elles pas versées le même sang rouge et écarlate que les hommes, n'ont-elles autant souffertes? N'-ont elles combattu? N'ont-elles était fusillées? Ne sont-elles mortes en criant vive la Commune?

 Sachez que ceux qui combattent contre ces droits essentiels ne sont que des Adolphe Thiers! Que dis- je! Des Bismarck! Des Jules Ferry! Des ennemis de la commune, de la liberté, de la justice et de la République!

Victor Ezenfis

Cher madame Sand,
Je vous suis depuis vos débuts et ai lu la plupart de vos écrits.
Mais votre discours au Comité central électoral dans le cadre du débat sur le suffrage universel est, pour moi, un discours borné, osé mais surtout faux.
Vous dites que si les femmes ont ce droit de vote, elles seront influencées par les hommes. Je trouve cela insultant, selon vous, une femme n'aurait pas d'opinion personnel d'après ce que je comprends, vous pensez qu'elle serait guidée par l'homme, mais non ! Vous vous trompez ! Certes, certaines femmes le sont mais pas toutes !                                                                          Vous dites croire les femmes aptes à toutes les sciences, à tous les arts et même à toutes les fonctions comme les hommes mais donc, pourquoi ne les croyez vous pas aptes à voter ? Qu'est-ce que le suffrage universel pour vous ? Pour moi c'est l'expression de l'opinion de chaque humain, tout le monde y a le droit ! Lisez puis relisez ma lettre pour y comprendre le but.                                                                                                                                                                     Sincères salutations                                                                                                                                        Madame Hotrat.                                        Lunis Messaoui 2e4

Gaëlle DUDROIT                                                                                                                le 7 mai 1848

6 rue Travis

Bagneux 92220

Objet: Lettre d'encouragement à George Sand

Chère madame George Sand,

J'écris cette lettre pour vous faire part de ma réaction à votre discours dans le cadre du débat sur le suffrage universel. Je fus remplie d'un grand émoi car surprise que vous soyez allée a l'encontre du vote pour la femme. Après mûre réflexion mon avis changea du tout au tout, ce n'est que maintenant que je vous approuve : les femmes étant sous la tutelle morale des hommes, elles auraient étés influencées politiquement par leur mari.

La solution serait que la femme s'émancipe et cesse d'être dépendante de son mari et pour ce faire, il est nécessaire que la condition, le statut des femmes soit transformé. Or cela requiert une transformation radicale de la société. Il faudrait qu'elles aient accès à une éducation, à l'art, la science, des métiers qui sont propre aux deux sexes. Il est grand temps que cette inégalité, perdurant depuis la nuit des temps, cesse. C'est maintenant à nous de défaire de nos chaînes.

Je vous incite à continuer votre combat pour la cause féministe et je vous prie, Madame, d'agréer mes salutations les plus sincères.

Mme Gaëlle DUDROIT

                                                                                                                                  Mme George Sand

                                                                                                                                       8 rue Vaugirard

                                                                                                                                                     92240

Tristan BARBEROUSSE

Chère Georges Sand,

Je vous encourage fortement à poursuivre votre combat. J'ai été agréablement surprise en effet par votre discours sur le suffrage universel. Je trouve cela très courageux, et très honorable d'avoir établi un tel discours. Déjà les hommes ont pu accéder au droit de vote en 1848, c'est une grande chose. Il ne faut pas tout précipiter. La position de la femme dans la société ainsi que les conditions sociales, comme vous le dites sont telle qu'aujourd'hui rien n'est prêt pour accueillir le droit de vote de celles-ci. Il est donc en effet impensable que les femmes aient accès au droit de vote maintenant, mais dans quelques années.

Jade K.

101, rue du hasard

92200 MaVille

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               A Sceaux, le 7 janvier

                      Objet : Lettre d'encouragement de votre combat.

George Sand,

Lors de votre discours prononcé au Comité central électoral dans le cadre du débat sur le suffrage universel, vos paroles m'ont particulièrement touchée et c'est ainsi que j'ai pris la décision de vous faire parvenir cette pour vous faire part de mes sentiments en votre faveur. 

Comme vous le dîtes si bien, l'homme et la femme ne sont pas différents, ils n'ont qu'une organisation diverse. Les hommes et les femmes n'ont pas d'intelligence différente. Je pense, tout comme vous, que nous, les femmes, sommes aptes à n'importe quels arts, sciences et les fonctions qu'ont les hommes. Il faut que les femmes aient accès au domaine des hommes ! S'adonner à ces activités ne les empêchera de s'occuper de leurs enfants, mais justement, faire accroître leur savoir et leur culture. 

De plus, je trouve qu'il est très important d'intégrer les femmes dans la médecine, la chirurgie ou bien la pharmacie car je suis sûre qu'elles sont très douées dans ce domaine. N'oublions pas le fait qu'être examinée et touchée par un médecin est profondément gênant en tant que que femme et contre la morale.

En ce qui concerne le droit de vote des femmes, j'ai tout d'abord été surprise de votre position mais en prenant le temps de réfléchir j'ai compris où vous vouliez en venir et à présent, je suis tout à fait d'accord avec vos idées. La femme ne peut obtenir cette liberté sans être elle-même "libre". En obtenant le droit de vote maintenant, comme les femmes sommes sous la tutelle de leur mari, les décisions qu'elles prendraient ne viendraient en fait pas d'elles, mais de leur mari qui, pour sûr, dirigerait leurs idées. Le mariage enlève le droit de propriétés aux femmes, les rend dépendantes de leur mari. Les femmes sont comme esclaves de leurs maris. 

Il faut que les hommes et les femmes soient égaux dans tous les domaines : dans le mariage comme dans les fonctions exercées.

Avec mes respectueux hommages, je vous prie d'agréer l'expression de ma très haute considération. 

Jade K.